Nouveau prof

Je me dirigeais vers le bureau de la directrice tout en me remémorant ces années passées ici. Où j’étais un autre moi, un autre nom. Crowley n’est qu’un surnom que je me suis donné pour passer inaperçu. J’avais coupé tout contact avec mon passé et je voulais que cela restait ainsi, mais l’idée de développer mon commerce jusqu’à Poudlard était inespéré. La directrice ne me connaissait pas, mais elle savait que je voulais ce poste. Il fallait dire que j’avais fait ma candidature le jour même où elle a apprit pour ce gros et gras professeur de potion. Une fois devant la porte de la directrice je toquais à la porte avant de rentrer. J’ouvris la porte et je la voyais qui leva la tête vers moi. Je décidais de me présenter :

- Bonjour ma chère, je me présente. Crowley, mais ça vous le savez déjà. Je me permets de m’assoir sur ce fauteuil en face de vous.

Je m’installais sans attendre de réponse. Faire en sorte d’être professeur à Poudlard risquait d’être assez simple. Je la regardais en souriant et sorti ma baguette et fit apparaître deux tasses d’un liquide différent à l’intérieur :

- Vous êtes plutôt thé si mes informations sur vous sont exactes.

Je lui tendais la tasse et lui disais :

- Vous savez pourquoi je suis venu ici, non ? Le poste de professeur de potion est vacant. Je suis sur que vous alliez demander un nouveau professeur. Et bien pas besoin de faire cela. Me voilà prêt à commencer.

Je buvais une gorgée de café. C’était là que les choses allait être intéressante.

La directrice me dévisageait. Bien. C’était une bonne chose. L’entretien risquait d’être amusant. Elle prit la tasse de thé que je lui avais offert. Je buvais mon café tranquillement. Puis elle me nomma monsieur Crowley. Je la regardais en souriant avant de dire :

- C’est juste Crowley directrice Hartman. Pas de monsieur devant.

Puis elle me regarda et me demanda si je pouvais lui montrer mes références ainsi que mes aptitudes. Une vérité sur ce que je suis réellement ? Je m’y attendais un peu. Je ne comptais pas lui dire que j’étais le roi de l’enfer, même si cela serait amusant. Quoi que… Nous verrons cela en temps voulu. Mais j’avais prévu ce genre de questions. Je sortie de ma veste trois fioles chacune d’une couleur différente, j’expliquais le contenue :

- Voici trois potions préparé ce matin. Celle au centre est du véritasérum, mais fait à ma sauce. Une seule gorgée et vous obtenez la vérité pour trente minutes. La seconde celle sur votre droite est du felix felicis, j’en ai toujours une sur moi quand les choses risquent de tourner mal. Et enfin la dernière est un filtre d’amour assez puissant pour vous faire perdre la tête et tout oublier sauf la personne sur qui vous serez amoureux.

Je repris une gorgée de mon café et je regardais toujours la directrice. J’avais oublié quelque chose. Je me repris à dire :

- Sinon j’allais oublier directrice Hartman. Je suis Crowley, Roi de l’Enfer.

Enfer. Un magasin plus ou moins connu. Vous souhaitez trouvez quelque choses ou retirer des squelettes de votre placard, voir même disparaître tout court. On peut arranger cela. Ce magasin est connu pour trouver tout ce qui est trouvable. Mais bien entendu il y a un prix et je suis le meilleur marchand et négociateur. C’est pourquoi je suis le Roi. Et aussi parce que je suis le fondateur, mais ça n’est pas très important.

La directrice semblait surprise par ma demande de ne m’appeler que par Crowley. Je ne voulais pas que mon prénom et mon nom soit révélé, mais si ça venait à se faire savoir, j’avais encore une carte dans ma manche. Je lui expliquais par la suite mes trois potions qui avaient été faites par moi-même. Je la voyais qu’elle m’écoutait attentivement. Puis elle prit la parole avec un sourire comme j’aimais le faire. Elle semblait assez intelligente et prête à agir. Elle me demandait si j’avais des diplômes ainsi que mes notes en Aspics. De plus elle parla de la non discipline des élèves. Je buvais une autre gorgée en souriant puis je lui répondais :

- Pour ce qui est de mes aspics la j’ai obtenus la note Optimal en potion. Mais je vous arrête de tenter de me trouver dans vos archives vous ne trouverez rien. Je suis une ombre ma chère. Vous ne trouverez rien sur moi. Et pour ce qui est d’élève difficile, croyez moi Elisabeth je saurais les gérer.

Je bus une autre gorgée et je me dépêchais de lui donner l’information de ma profession de commerçant. Je la vis me regarder d’un air étrange. Puis elle me demanda ce que je venais faire ici. Je souriais et répondis :

- Disons que j’ai envie que ces élèves reçoivent une éducation spécialisé pour les préparer vraiment à la vie et ce qu’ils peuvent faire. Certains ne savent plus rien en sortant de l’école et cela je voudrais le changer.

Je remis bien sur mon siège avant de lui dire :

- Je ne veux aucun salaire. Je suis suffisamment riche pour me permettre de ne pas avoir de salaire de professeur. Ensuite j’aimerai que mon chien puisse être dans la salle de potion. Et je pense que ça sera tout. Et je pense que vous ne trouverez pas mieux comme candidat dans ce poste.

Je regardais la directrice. Alors qu’allait-elle sortir de son chapeau ?

La directrice n’avait pas touché à son thé. C’était son choix, mais c’était du gâchis. Un si bon thé. Je ne m’en formaliserais pas. Une fois que j’expliquais mon souhait d’être une ombre, elle accepta presque sans broncher. C’était assez amusant. J’aimais assez. Puis nous parlions de mes conditions de travails. Elle accepta que mon chien reste dans la salle. Ma petite Juliette sera assez contente d’être avec moi. D’ailleurs il faudrait peut-être lui dire que mon chien est invisible. Oh et puis non. Ce n’était pas très grave et importante comme information. Je voyais qu’elle me fixait fortement. Je devais la déranger. Comment moi, un homme très influent et très commerciale, faisait ici à Poudlard. Je l’écoutais m’accepter à l’essaie. Ce n’était pas ce que je voulais, je préférais fortement ne pas être à l’essaie. Maintenant nous allions jouer selon mes règles. Je posais la tasse de café et répondis :

- Et bien il me serait fort regrettable de ne pas être pris totalement. Mais je pense que vous devez avoir vos raisons. Et j’imagine que les centaures qui ont menacés les élèves de première année ne doit pas trop s’ébruiter, bien que ça ressort un peu dernièrement. Et cet élève qui a tenté de se suicider avec une dague, ça serait dommage que tous sorte récemment, n’est-ce pas ? Et si je vous aidez à faire taire toute ces informations qui ne doivent pas sortir de Pouldard ? A faire en sorte que vous restiez directrice. Qu’est-ce que vous en dites ?

Je sortais un contrat de ma poche qui se déplia sur tout le sol. Souriant je répondais :

- Un pacte pour votre sécurité de poste contre ma place de professeur, ça vous tente ?

Haha. Les informations obtenues l’avaient agacé, et je sentais qu’elle serait prête à craquer. D’ailleurs elle me sourit d’une manière très fausse. Une femme pleine de personnalité et ambitieuse. Très intéressante. D’ailleurs elle m’annonça qu’elle n’avait pas besoin d’un arriviste pour garder sa place. Souriant je lui répondais :

- Mais je ne suis pas un arriviste ma chère. Je suis le roi de l’enfer, souvenez-vous en.

D’ailleurs elle me répondit qu’elle ne signerait rien, mais qu’en contre partie je ne devais pas ébruiter ces rumeurs et qu’elle m’acceptait directement. Je souriais. Elle ferait peut-être un excellent démon. Je rangeais le contrat et lui répondis :

- Très bien. Pas de contrat alors, mais nous avons un marché. Mon silence pour mon emploi direct. Et bien entendu tout ce qu’on raconte ne c’est pas passé. Par contre pour que chaque partie honneur sa part, j’ai l’habitude de clore les marchés par un baiser. Cela me permet de faire en sorte que la personne se souvienne de qui je suis vraiment. Comme le serpent qui plonge ses crocs sur sa victime. Vous me comprenez en tant qu’ancienne verte.

Du chemin à faire ? Cette femme était très intéressante. Elle ferait vraiment une excellente vendeuse dans mon magasin. Je souriais à la femme. Je sentais que j’allais me plaire ici. Sa manière de réponde à ma demande d’un baiser me fit bien rire. Elle parlait comme quoi elle était plutôt celle qui planté les crocs. Je lui tendis une carte et lui disais :

- Vous êtes remarquable ma chère. Si un jour l’idée vous en dit ou que vous ne pouvez plus être ici, je vous propose un poste à Enfer. Croyez moi vous vous sentirez comme chez vous.

Je souriais et posais la carte sur son bureau. Puis je lui tendis la main :

- Dans ce cas je n’y vois pas d’inconvénient Elizabeth. Vous et moi allons nous voir souvent.

Quelqu’un toqua brusquement à la porte. Je reposais ma main le long du corps et laissais Elizabeth parler. J’entendis une voix féminine râlait et la traiter. Je souriais et disais à la directrice :

- Qui est cette personne avec une telle personnalité ? Une employée ? Je n’aimerais pas qu’un de mes démons me parlent de la sorte. Ils auraient bien vite une punition méritée. Une petite discipline s’imposerait, non ?

Je souriais d’un air fort sadique. Que voulez-vous. Je suis d’un naturel très amusant.

Ah une employée plutôt encombrante et plus ancienne. Et bien chose assez simple à régler. Lorsqu’elle demanda si elle pouvait la faire venir je souriais et reculais de quelques pas. L’employée arriva tel une furibonde dans le bureau. Elle ne semblait pas connaître les manières d’être polis, car elle me salua d’un signe de tête et me détailla de la tête au pied. Je n’aimais pas cette personne déjà. Lorsque la directrice lui demanda ce qu’elle avait cette dernière commença par être totalement désinvolte avec elle. Le ton employé par cette dénommée Kristen était insupportable. Je commençais à faire le tour du bureau de la directrice en regardant tout et disparaissant du regard de l’employée. Lorsque la directrice se défendit sur le fait qu’elle ne surveillait pas ses employées cela me fit sourire. Elle n’était pas si bête celle là. Au bout d’un moment j’eu vite marre de la discussion et j’immobilisais d’un coup de baguette la garde chasse à qui je tournais le dos. Elle pouvait encore parler mais je lui lançais un deuxième sort pour l’empêcher de prononcer un mot. Rangeant ma baguette et lui retirant la sienne je commençais à parler :

- Bien, bien, bien…. Tu sais petite, ce n’est pas une bonne chose d’interrompre maman et papa lorsqu’ils sont en pleine discussion. Tu risquerais d’entendre des choses qui ne te concernent pas. Ensuite il faut laisser les grandes personnes entre elle. Ça ne sert à rien d’arriver avec tes grands sabots pour faire aussi peu de chose.

Je me mis en face d’elle sur le bureau de la directrice. Je pris l’une de mes fioles, le filtre d’amour. Je sortie de ma poche quelques poils prêt à l’emploie et l’insérer dedans. Un grand sourire aux lèvres je disais :

- Tu sais ce qui est pire la pire torture pour les gens ? Ce n’est pas la torture physique, non, non… C’est la torture mentale. Avec ceci crois moi. Personne dans l’histoire de la torture a été torturé par la torture comme la torture que vous allez être torturé avec. Ceci est un philtre d’amour. Et ce que j’ai mis dedans pour votre amour est impossible à trouver, car cela vient de ma Juliette. Être une zoophile pour vous ça ne devrait pas vous poser de problème.

Je commençais à m’approcher de la garde chasse et lui ouvrait la bouche avec ma main et j’étais prêt à lui verser le contenue de la fiole dans la bouche. Souriant et voyant son regard de haine et de frayeur je disais :

- Bienvenue au purgatoire petite.

Juste avant que la première goutte ne tombe dans la bouche de la jeune femme, la directrice me stoppa d’une main sur le bras. Je souriais à sa réponse et fit tomber la goutte sur l’épaule de la garde chasse, comme pour prévenir que ma menace n’était pas en l’air. La directrice menaça Kirsten de ne rien dire ou elle allait le sentir passer. La jeune femme acquiesça et la directrice me demanda poliment de la libérer. Souriant je répondis :

- Ce sera avec plaisir. Mais c’était juste pour l’amusement. Rien de bien méchant, n’est-ce pas Kirsten ?

D’un coup de baguette je la libérais et lui faisait toujours face. Je fis mine de réfléchir avant de sortir sa baguette et lui tendre :

- Par contre je crois que tu as perdu ceci ma chère. Il faut faire attention avec ses objets. Sinon qui sait ce qui peut arriver. Maintenant il va falloir laisser maman et papa discuter entre adultes. Alors va jouer dans ta chambre et on viendra te chercher, d’accord petite ?

Je souriais à la directrice. J’avais une dernière requête à formuler mais je ne pouvais le dire devant cette petite.

Une fois la petite partie je me retournais vers la directrice avec un sourire charmeur. Elle m’annonçait que j’avais de la chance qu’elle n’était pas vengeresse. Souriant toujours je répondais à la directrice avec une légère révérence :

- Vous savez ma chère je n’ai peur de personne. Et ce n’est pas cette petite qui va me faire peur.

La directrice voyait que je voulais quelque chose en plus, et elle me demanda quoi. C’était quelque chose qui risquait peut-être d’être compliqué ou tout simple à avoir, tout cela dépendait de sa volonté. D’un air souriant je disais :

- J’aurai besoin d’un dernier service. Enfin plus une sécurité pour vos elfes de maison. Ils ne doivent en aucun cas aller dans mon bureau ou dans ma salle de classe sauf si je les y autorise. Sinon il risquerait de se faire manger. Et j’allais oublier, mes colis ne devront pas être surveillé par qui que se soit. Seul moi aurait l’autorisation de les regarder. Et là ça sera tout. Deal ?

Je tendais la main vers la directrice. Si elle la prenait je lui ferais un baise main pour sceller notre accord.