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Merveilleux manuscrit pour un mariage magique ! - 3

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Enid Leniffleur
Enid Leniffleur

Poufsouffle
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Nom: Enid Leniffleur
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MessageSujet: Merveilleux manuscrit pour un mariage magique ! - 3 Merveilleux manuscrit pour un mariage magique ! - 3 EmptyVen Nov 13 2015, 08:27
La poudre de cheminette est une invention formidable. Nous nous étions donné rendez-vous, Arthur, son grand-frère Jack, et moi, devant le bureau du Directeur de notre maison. Les Serket étaient des gens bien, et pratiques. Nous n'emportions tous les trois qu'un petit sac – ma bonne vieille musette pour ma part.

Frappant de concert sur le panneau de chêne, nous fûmes aussitôt autorisé à pénétrer dans le bureau du professeur. Il mériterait bien sa boîte de Pookies à notre retour, il était là, pile à l'heure, à quatre heure et trente deux minutes du matin, horaire choisi par moi, calculée avec minutie et calquée sur le temps mis pour sauter du lit à quatre heures vingt huit minutes, rentrer dans mes fringues, attraper ma besace et parcourir les trois couloirs et demi qui séparait la salle commune de Poufsouffle du bureau de son directeur.

Nous entrâmes donc, et traversant le bureau très épuré dans les lignes de années cinquante à soixante dix, sans mauvais goût, nous rejoignîmes le professeur qui nous tendait déjà le pot de poudre magique. Il était en robe de chambre jaune et noir, très épaisse, en mohair à poils long, et nu pied dans des charentaises assorties. Saluant notre chouette blaireau en chef mal réveillée d'un signe de tête pour ne pas lui faire saigner les oreilles avec nos bavardages plein d'entrain, nous partîmes assez rapidemment par le grand âtre. (Vieux manoir Leniffleur !) Je passais en premier, annonçant distinctement la destination. Il fallait parler et émettre les sons en soufflant sous peine de se retrouver avec un nuage de cendres dans la bouche.

J'atterris dans une salle à manger que j'eu du mal à reconnaître tellement elle avait été lustrée et briquée. Grand mère Marion, dans son hystérie de marier enfin le cousin Ernest Leniffleur, avait fait la chasse à nos jolies araignées. Je salis sciemment et conscieusement autant que je pus le bord du tapis le plus proche, et accueillis les frères Serket à leur tour. (Bienvenue chez moi, et surtout ne quittez pas les sentiers, vous ne les retrouveriez jamais ! Suivez moi, c'est plus prudent.)
Je les emmenais d'abord à la cuisine, non sans leur avoir préalablement demander de s'essuyer les chaussures pleine de cendres sur l'autre bord du tapis, et de s'être épousseter au dessus de la nappe blanche, et du buffet ciré.

Un gigantesque pot de thé noir très noir tout fumant et sa miche de pain associée nous attendait sur la longue, mais vraiment longue, vieille table monacale de la pièce la plus fréquentée du manoir. Le sol en attestait , tout usé dans les passages devant le cellier, le grand buffet et celui menant à la cave. Les marches qui s'incurvaient étaient un coupe gorge pour tous ceux qui s'y risquaient sans prudence, les invités surtout. Généralement, on interdisait aux jeunes époux ou épouses de bouger d'un iota sans leur Leniffleur, le temps qu'ils ou elles s'habituent aux différentes chausses trappes et attrapes nigauds de la propriété. Nous fîmes un petit déjeuner dignes d'élèves de Poudlard, c'est à dire gargantuesque.

Grand mère Marion, équipée de son tablier des grands ménages et des grandes occasions, entra enfin. (Ah vous voilà, c'est pas trop tôt !)(Mamie chérie moi aussi je suis contente de te revoir, viens que je te sers dans mes bras !)(Halte la sale gosse ! T'es toute noire et mietteuse, ne m'approche pas ou je te nettoie au savon !)(Moi aussi je t'aime mamie !)
Je réussie enfin à attraper Grand-mère Leniffleur après une poursuite autour de la grande table pour lui faire un gros calin. Elle était grande, Marion, avec un port altier et un magnifique chignon de cheveux argentés. Grande et fine. Sa peau parcheminée était douce et fleurait bon l'eau d'églantine, son parfum préféré.

Elle nous laissa terminer notre repas, et le grand pot de thé, et passa dans le couloir. Nous l'entendîmes alors un hurlement de blairelle en furie. Je pressais subitement les garçons de me suivre avant qu'elle ne revienne, elle venait de découvrir le carnage de la salle à manger.
Abandonnant miettes et vaisselle sur la table, je les entrainais au-dehors, à la recherche d'autres membres de la famille, et loin de Grand mère Marion, qui avait du s'armer d'un tisonnier pour venir nous botter le derch.

Nous croisâmes quelques cousins Leniffleur déjà occupé à lessiver les parquets (Salut Léni ! Hey Léni, t'as déjà fait hurler la vieille, chapeau ! Coucou Lénilinotte, tu viens nous sauver ?).
Je ne savais pas trop où Marion avait mis les Serket, aussi je proposais aux frangins de déposer leur sac dans ma chambre, tout en haut. Je la partageais généralement avec trois autres cousines, mais nous serions treize dedans cette fois ci, et des hamacs de circonstance étaient déjà suspendus aux pitons enfoncés dans le mur pour cet usage.
Avant de sortir de la chambre, je vérifiais où en était la vieille blairotte. Bien m'en pris, elle montait l'escalier de meunier qui menait jusqu'à notre étage.

Laissant le grand Jack se débrouiller avec l'ouragan, je fis sortir Arthur par la lucarne, et le suivit de près. Le prenant par la main, je le guidais le long du toit. L'usure des ardoises indiquait là aussi un chemin très fréquenté. Contournant le pignon, nous traversâmes ensuite le dôme du jardin d'hiver, et descendîmes jusqu'à la terre ferme par le grand noyer. Le jour était s'annonçait tout juste et il faudrait quelques heures à Marion pour renoncer à nous poursuivre, peut-être moins vu qu'elle avait du tomber sur le grand frère de mon Pouffiwan, et l'avait surement déjà réduit en esclavage à l'heure qu'il était.

Je réfléchis quelques instants à la pertinence du premier lieu à faire visiter à Arthur. Le Hangar me paraissait approprié, véritable caverne d'Ali Baba des générations successives de Leniffleur bricoleurs. Nous accédâmes par la petite porte jamais verrouillée sur le côté, et je m'effaçais pour laisser Arthur contempler l'étendu des rayonnages.
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Poufsouffle
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MessageSujet: Re: Merveilleux manuscrit pour un mariage magique ! - 3 Merveilleux manuscrit pour un mariage magique ! - 3 EmptyVen Nov 13 2015, 18:30
Léni avait donné rendez-vous à Arthur et Jack devant le bureau du directeur de Poufsouffle à quatre heures trente-deux. Du matin. A la demi, ils étaient tous deux là, dans un état de semi-somnolence. Ouvrant un oeil, le plus jeune aperçu sa future cousine approcher, l'air parfaitement réveillée alors qu'il était sûr qu'elle sortait du lit.

Entrant dans le bureau, ils saluèrent le professeur tout aussi mal réveillé d'un signe de tête et Léni passa la première par la cheminée. Arthur passa ensuite, annonçant "Vieux manoir des Leniffleur" de la manière la plus claire possible, soit d'une voix empâtée mais néanmoins compréhensible, puisque la magie opéra et qu'il se retrouva dans ce qui semblait être une salle à manger.


Sortant immédiatement de la cheminée pour éviter une potentielle collision avec son frère, il s'essuya les pieds là où Léni lui dit de faire, bien qu'il s'agisse d'un très beau tapis. Mais son cerveau, s'il avait enregistré l'information, refusa d'en tenir compte. Alors que Jack arrivait à son tour, leur guide se tourna vers eux en leur recommandant de rester près d'elle. Hochant la tête, ils la suivirent de près dans ce lieu inconnu.


Une grande salle accueillait une immense table - qui servirait très probablement pour le repas de mariage - sur laquelle se trouvait entre autre du pain et du thé. La plus âgé fit s'assoir les deux garçons, et ils petit-déjeunèrent. Arthur en profita pour se réveiller complétement, et Jack parut lui aussi plus vif une fois le thé syphonné. En sixième année à Serdaigle, il était habituellement d'un naturel sociable, mais il supportait mal l'attaque sauvage contre ses heures de sommeil.


Soudain, une femme âgée, sûrement la fameuse et terrible Grand-mère Marion, fit irruption dans la pièce, et s'en suivit comme une course poursuite entre la jeune et la vielle blairelle. L'une voulait un câlin, l'autre voulait rester propre.

Le danger s'éloigna en direction de la salle à manger, d'où ils sortaient et poussa un rugissement digne d'un dragon. Arthur eut à peine le temps de faire le lien avec le tapis que Léni exhorta les deux garçons à fuir vers l'étage. Ils ne se firent pas prier et décampèrent avec leurs sacs.



Ils croisèrent en chemin d'autres membres de la famille Leniffleur. A moins qu'il ne s'agisse d'esclaves...? La plupart nettoyaient, lustraient, briquaient, lavaient, frottaient tout ce qui pouvait l'être. La belle-mamie était vraiment terrifiante. Léni finit par les conduire à sa chambre, où ils dormiraient probablement pendant ce week-end élargi.

Les fuyards eurent à peine le temps de poser leurs affaires qu'il fallait déjà s'échapper ; la bête montait les escalier!



Arthur se retrouva sans comprendre en train de sortir par la lucarne, puis sur le toit. Léni le rejoignit vite, abandonnant Jack en face à face avec la harpie. Ayant un peu de peine pour son grand frère, mais pas trop non plus, le plus jeune se laissa guider par sa camarade sur le toit. C'était tout simplement magnifique, il aimait beaucoup la hauteur, et le ciel était superbe : les étoiles brillaient encore largement dans un ciel dégagé, et dans un coin, au loin, une faible luminescence annonçait le début du lever du soleil. Ils passèrent sur un dôme de verre à pas de loup, pour éviter de se faire repérer par un hasard malheureux. Il couvrait ce qui semblait être un jardin intérieur.



Les deux aventuriers de l'incongru descendirent de leur perchoir en passant par les hautes branches d'un arbre, puis Léni s'arrêta un instant, semblant réfléchir. Alors qu'Arthur ouvrait la bouche, il se fit entrainer vers un bâtiment qu'il distinguait mal dans l'obscurité. Passant une petite porte, il murmura "Lumos!" et put observer ce qui l'entourait :

"C'est...quoi, un entrepôt? Wow, y'a combien de couches archéologiques là-dedans sérieux?"
Sur les étagères et partout dans le hangar, des objets, constructions, bricolages se succédaient. Ici, une niche en bois peint. Là, un vélo combiné avec tellement d'objets que le garçon se demandait s'il pouvait encore rouler. A coté, un coffre qui semblait pouvoir contenir la Salle sur Demande. Et partout, des formes, des choses non identifiées, des outils, des caisses, des chariots, du bois et des toiles d'araignées.
"C'est génial!"
Le jeune Poufsouffle n'en revenait pas : cet endroit lui donnait envie de s'installer là, maintenant, tout de suite, lui faisant presque oublier la furie qui les poursuivait. Enfin peut-être plus désormais, d'ailleurs.
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