Je vous déconseille vivement de transplaner dans le parc, c'est plein de vieux pièges oubliés par les anciens, et puis de nouveaux tendus par les jeunes cousins Leniffleur. Non pas que vous risquiez vraiment votre vie si vous vous laissez prendre, mais il faut que vous sachiez que les générations successives de Leniffleur n'ont eu de cesse de mener d'épiques combats de farces et attrapes (et autres plaisanteries, expériences et constructions) dans ce parc ancestral.
Tenez, je vous ouvre le vieux portillon bleu charron. Restez sur le chemin, quoiqu'il arrive, ne quittez pas le sentier (vous ne le retrouveriez
jamais qu'au prix de votre dignité !).
Et, oui, euh, tant que j'y suis, ne vous fiez pas non plus aux flèches, mais ça, ça semble évident, hein !
Je ne sais plus comment nous ai venu l'idée de changer toutes les flèches de place... Enfin, le jeu a dû cesser quand un employé du Ministère s'est retrouvé prisonnier dans une des serres de l'orangerie, alors qu'il croyait se rendre au petit coin. Mais les flèches sont restées comme ça.
Avançons, sinon, c'est la grand-mère Leniffleur qui va s'impatienter !
Voilà la vieille bâtisse ! Elle n'est pas si grande que ça, par rapport à l'étendue de notre famille, mais elle est aménagée jusqu'aux combles, ce qui nous permet quand même d'avoir chacun un lit confortable lors des grandes festivités. En temps normal, chacun peut avoir sa chambre, ou presque, on ne la partage pratiquement jamais à plus de deux ou trois.
Comment ça vous ne pouvez pas vous attarder aujourd'hui ? Bon, et bien, vous visiterez l'intérieur une autre fois ! Un courrier à remettre à grand-mère ? Non mais vous me prenez pour un hibou ?