Quel bande d’idiot ! Où pouvait-on trouver une telle bande d’incapable ! Franchement. Enfin tout n’était pas perdu. Il y avait cette Elisabeth Hiilos. Ce nom ne m’était pas inconnue, et j’ai fais mes recherches en attendant. C’était la fille de Stelna. J’aurai du le remarquer plus rapidement, mais je n’avais pas fait le rapprochement. Elle avait un certain savoir faire pour les potions. J’ai été demandé à un elfe de maison qui était à mon service dans l’ancien temps, d’aller dans sa chambre et de me trouver quelque chose qui pourrait éveiller ma curiosité. La petite Elisabeth m’avait fait une potion parfaite qui était extrêmement difficile à réaliser. Mais ce que j’avais dans les mains l’étaient encore plus. Jamais vu une telle pureté. Ça ferait grimper mes affaires. J’étais toujours assis sur mon trône dans ma salle de classe. Une salle sombre où l’on voyait peu de chose. Les tables étaient positionnées comme dans la grande salle, et moi j’étais sur mon trône entrain de regarder précisément chaque recoin, je pouvais voir chaque élève faire une connerie ou ne rien faire. Je n’avais pas fait grand-chose, mais lors du cours je les ais engueulé comme du poisson pourrie et j’avais ordonné à Elisabeth de partir et de revenir dans deux heures. Je l’entendis toquer à la porte. J’ordonnais de rentrer.
J’avais mis un siège confortable en face du mien, bien que le mien fût un peu plus en hauteur, mais il y avait du thé et du café sur une petite table avec des biscuits. Je me levais comme un gentleman et disais :
- Mes salutations, ma chère Elisabeth. Si vous voulez bien vous assoir, j’aimerai parler de votre talent pour les potions.
Je lui fis prendre place et je m’assis en face d’elle. Je jetais un sortilège pour qu’on ne nous entende pas et je commençais à tenter de la servir entre thé et café. Suivant ce qu’elle me montrait je la servais puis après m’être servie un café je commençais à dire :
- Je préfère le café au thé. Bien que pendant un moment je suis resté sur le thé. Enfin peu importe. Ici j’ai trouvé ça tout à l’heure. On fait des cachoteries à Poudlard ?
Je posais la fiole de tue loup sur la table et regardais son expression. On allait bien s’amuser elle et moi.
Je souriais tranquillement pendant qu’elle buvait une gorgée de thé. Si je voulais vraiment faire comme à mon habitude je lui aurais versé du véritasérum dans son thé, mais ça n’aurait pas été très correct vis-à-vis de sa mère. Alors je n’avais rien fait. Par contre quand je montrais sa fiole, j’eu justement la réaction que je souhaitais. Une rebelle. J’aimais vraiment cela. Elle me plaisait la petite. Je rigolais suite à sa phrase. Punis pour cela ? C’était comique. Je repris parole rapidement d’un air sérieux :
- Si je devais vous punir ça serait pour avoir réussi une potion parfaite. Mais parlons pas de cela. Vous savez généralement je fais en sorte que les gens que j’interroge boive du véritasérum, afin de me dire ce qu’ils ne veulent pas me dire…. Vous voyez où je veux en venir ?
Je déposais un flacon de vértiasérum sur la table sortant de ma poche de veste. Je souriais toujours. Je voulais voir sa réaction, puis une fois passé je pris parole :
- Mais avec vous ça ne servirez à rien. Donc nous avons une conversation normale comme deux personnes. Tout ceci pour dire Elisabeth que je suis un big fan de ton travail de potion. Cette potion est parfaite vraiment… Mais avant de parler business j’aimerai savoir quelque chose. Ça te dérange si on parle sérieux cinq minutes ? Non ? Parfait. Alors d’abord. Sais-tu qui je suis ?
Je voyais que cette petite avait du cran et était une vraie tête brulée. Je la vis prendre le véritasérum et en boire la moitié du flacon. Je me mis à sourire en coin. Elle était aussi déterminée que sa mère. Je la regardais puis elle me demanda si je voulais vraiment avoir une conversation normale. Je pris la fiole qu’elle m’avait tendue et la rangea, après avoir fermé le bouchon dans ma veste. Je bus une tasse de café et je répondis :
- Tu me rappelles quelqu’un que j’ai connu. Toujours prête à montrer ce qu’elle vaut et aime défier les professeurs. Je la revois en toi. Malheureusement pour toi tu as bu un concentré spécial de véritasérum. Une gorgé donnait trente minutes d’information, et là de ce qui reste tu en as pour au moins deux heures de vérité.
Je pris de nouveau une gorgée de café avant de voir sa réponse. Deux heures où elle devra dire que la vérité. Que pouvais-je savoir su elle qu’il n’y avait pas ? Probablement gagner sa confiance. Je sorti ma baguette et d’un coup dans les airs, fit tomber un dossier sur ses jambes. Je lui expliquais ce que c’était :
- Voici tout ce que le ministère de la magie sait sur toi Elisabeth. Tes amis, ta famille, même ton petit ami. J’ai même apprécié le passage où il était marqué doit être éliminé pour que le Sujet Van Helsing éradique Henry Allen. Surprenant tu ne trouves pas ?
Lorsqu’elle eut finit de lire le dossier je levais un doigt pour pas qu’elle parle :
- Je ne fais pas partie de ceux qui organise cela. Et j’ai réussi à obtenir ce dossier grâce à des contacts très haut placé. C’est utile quand on est Le Roi de l’Enfer.
La jeune femme fit une réponse qui était digne de ce qu’il savait d’elle. Elle était tout aussi surprise de ses paroles et mit sa main devant sa bouche. Toujours sourire en coin je répondais :
- Ce n’est pas facile de garder ses pensées quand on est sous véritasérum. C’est pourquoi je t’avais dis que c’était dommage que tu en ais bu autant. Car tu vas avoir beaucoup de mal avec tout cela.
Mais il fallait que je lui montre ce que je savais sur elle. Un moyen de lui montrer ce que je savais. Son dossier. Je lui fis lire son dossier ou tout du moins une partie en lui expliquant sur le petit Henry. Je n’avais pas réussi à avoir son dossier encore, manque de temps et ce n’était qu’une question de temps normalement. Je vis Elisabeth se redresser et des poils de loup sortirent de ses bras et elle commença à grogner. Je lui annonçais que je ne lui voulais aucun mal et elle se calme, par contre j’entendis ma Juliette hurler en même temps que Elisabeth parlait. J’entendis derrière moi sa respiration et sa haine qui allait foncer sur celle qui me tenait tête et qui pour elle me tenait tête. J’entrepris d’une voix pleine de puissance et d’autorité une réponse adapté à la situation :
- Pas bougé ! Couché Juliette !
Ma Juliette s’exécuta directement. Pour tout le monde elle était invisible, mais seul moi pouvais la voir. J’avais réussi à faire un mélange de potion et de sortilège. Un mélange très complexe mais dès que ça fonctionnait, tout ceux qui utilisait cette potion pouvait voir les autres animaux invisibles, et rendre leurs animaux invisibles s’ils en faisaient ingurgités. Mais pour les humains ça ne les rendait pas invisible. Enfin ma Juliette avait été mordu par un loup-garou une fois et depuis elle est encore plus dangereuse pour les autres, mais moi par contre elle ne me ferait aucun mal. Je regardais Elisabeth en souriant. Je me levais et caressais le dos de Juliette, elle était énorme. Elle devait faire environ un mètre trente de haut. Je la caressais et expliquais à Elisabeth :
- Ma Juliette est très protectrice envers son papa adoré, n’est-ce pas ma Juliette ? Maintenant au panier !
Elle s’exécuta et se dirigea sur place. Puis je me rassis à ma table et proposa à Elisabeth d’en faire de même. Je repris du café avant de lui dire :
- Ecoute si tu veux vraiment savoir tu me rappelles une femme que j’ai aimée et pour cause tu es sa fille. Je connaissais Stelna. Et elle m’a donné ceci pour te montrer que je suis digne de confiance.
Je renvoyais Juliette dans son panier quand Elisabeth commença à reprendre la parole. Elle était surprise de voir un chien invisible garou qui plus est, mais elle me traitait de fou. Je me retournais vers elle un sourire aux lèvres avant de lui répondre :
- Fou ? Non. Juliette est gentille. Sauf si je lui demandais d’attaquer, là ça serait autre chose. Mais si ça vous inquiète tant que ça, j’ai autorisation de la directrice. Par contre il faut faire attention à ne pas trop l’approcher. Elle n’aime pas les étrangers.
Je me rassis à table et je me servais du café. Pour lui faire comprendre que j’étais de son côté et afin d’avoir sa confiance je lui annonçais que je connaissais Stelna. L’effet fut qu’elle commençait à être déstabilisée. Elle s’énervait et pensait que je mentais. Je sortie la broche de sa mère et la lui donna. Elle la regarda de manière précise en observant tout les détails possible et inimaginable. Je voyais ses yeux se remplir de larmes. Je sortis un mouchoir et elle leva les yeux vers moi me demandant comment c’était possible que ceci était en ma possession. Je lui tendis le mouchoir pour qu’elle puisse se sécher les yeux. Puis je lui expliquais ce qu’elle avait à savoir :
- Comme je le disais, ta mère me l’a donné. Je l’ai reçu trois jours avant la mort de ta mère. Elle me l’a confiée car elle m’a demandé de te surveiller et te protéger au cas où il lui arrivait un malheur. Enfin ordonné serait le terme plus approprié. Je lui devais un service et elle m’a appelé trois jours avant la pleine lune. Nous avions été toujours des amis proches. J’avais proposé une escorte pour Stelna et toi mais elle a refusé, préférant me demander de te surveiller au moindre problème.
J’étais plongé dans mes souvenirs. Je revoyais Stelna me demander de tout faire pour la protéger et l’aider de quelque manière qui soit en souvenir de notre amitié et du service que je lui devais. C’était la seule femme que j’avais jamais aimé et elle était morte. Je repris mon récit :
- Finalement j’acceptais. Je tiens toujours mes engagements, même ceux qui datent. Mais ce que je redoutais été arrivé. J’appris le lendemain qu’on vous a retrouvé que Stelna avait été tué par des loups-garous. J’étais en rage. Je me rendis sur place immédiatement pour voir si je pouvais faire quelque chose, mais il était trop tard pour elle. Par contre toi tu étais encore en vie. A peine mais encore en vie. Alors j’ai ordonné aux meilleurs médicomages de te soigner. Ils le firent sans la moindre hésitation. En même temps j’ordonnais à mes démons de retrouver les bêtes qui vous aviez attaqués de la sorte. Et ils les ont retrouvés. Et je leurs ai fait payer chaque morsures, chaque griffures, chaque sang coulait. Je leurs ai fait regretter leur geste. Il n’avait aucun droit. Maintenant ils sont tous mort.
Sur la fin j’avais eu une voix sans émotion, une voix presque inquiétante. Je me rappelais m’être vengé sur ces loups-garous qui avaient attaqués une mère et sa fille. Il l’avait cherché fortement. Je pris une gorgée de café et je regardais de nouveau Elisabeth dans les yeux avant de lui dire d’une voix amicale :
- Voilà tu sais tout ma chère. Toujours à penser que je suis du mauvais côté ?
Crowley a convoqué Elisabeth dans sa classe pour parler sérieusement. Comment cela va-t-il se finir?
La jeune Elisabeth me regarda les larmes aux yeux. Ces yeux qui pleuraient, me rappelaient sa mère qui me supplier de lui promettre de la protéger suite à notre amitié. J’avais accepté. Mais je n’aurais jamais pensé qu’elle aurait eut des soucis lors de la pleine lune. J’aurais du lui donner des gardes du corps ou je ne sais quoi encore. Enfin ce qui été fait ne pouvait être défait. Je regardais Elisabeth qui commençait à me scruter comme si j’avais encore quelque chose à cacher. Ce qui n’était pas totalement faux. Il fallait voir si elle savait se servir de sa tête. Quand soudain elle leva la voix et annonça avec conviction que j’étais présent et qu’elle voulait le voir. Je souriais. Pas mal du tout. Tu étais bien aussi perspicace que ta mère, sauf pour ce qui est de l’amour. Elle n’avait jamais vu celui que j’avais pour elle. Je la vis mettre sa main sur son ventre. Je compris alors qu’elle était enceinte. Je ne m’attendais pas à cela. Et qu’elle me le dise sous le véritasérum confirma mes présomptions. Je me redressais de mon siège et lui demanda de me suivre. Nous nous dirigeâmes dans mon cachot personnel, où il fallait passer par plusieurs couloirs et descendre un escalier. Je lui parlais en même temps :
- Le fait que tu sois enceinte m’avait échappé. Et je dois le reconnaître c’est un peu surprenant. Je t’emmène à lui, mais il est toujours aussi détraqué. Si je te protège autant c’est parce que je sais ce dont est capable Aamos et Vladimir. Et crois moi ce ne sont pas des enfants de cœur. Si tu les avais rejoints, tu n’aurais pas été mieux que ceux qui ont tué ta mère.
Nous finissions par arriver sur place. J’ouvris la porte avec un coup de baguette et nous entrâmes. Nous étions dans une pièce sombre légèrement éclairé par une bougie qui illuminé la pièce. Il y avait une baie vitrée sur un mur qui donnait vue à une autre pièce. Je m’approchais de la vitre et incitait Elisabeth qui hésité à approcher. Dans l’autre pièce nous vîmes Henry enchainait pieds et mains par des chaînes en argents qui venait juste de manger une de ses crottes de nez. Il était fatigué et ça se voyait fortement. Je pris la parole et tenait Elisabeth par les épaules :
- Je le séquestre sans nourriture depuis trois jours. D’où sa tendance à manger ce qu’il trouve. A force son état physique va se dégrader, ce qui me permettra de faire en sorte qu’il devient plus facile de le déprogrammer. Il ne peut pas nous voir, ni nous sentir. Je sais que c’est un spectacle difficile à regarder, mais je ferai en sorte de le faire redevenir celui dont tu es amoureuse.
Je la tournais vers moi, lui forçant à dégager son regard de cette scène. La fixant droit dans les yeux je lui disais :
- Ecoute. Je serais plus que ravis que de t’aider à disparaître. Je te donnerais les potions qu’il faut pour cacher ton enfant et d’autres utiles. Par contre tu ne dois en aucun cas rentrer en contact avec qui que se soit autre que Valdemar et Ludwig. Je ferais en sorte qu’Aamos et Vladimir ne retrouve pas ta trace. Tu ne me parleras même pas. Tu ne me diras pas où tu es, ni ce que tu fais. Je te retrouverais à Noël avec une surprise. Sur ce remontons tu veux bien ?