Une petite séance de torture.

Je ne savais pas vraiment comment agir face à ce personnage. On me disait souvent que c’était un salaud de première et qu’il fallait s’en méfiait. Mais pour le moment il n’était pas vil ni quoi que se soit. Au contraire. D’ailleurs cela m’inquiétait assez, car personne ne pouvait être de la sorte. Et de voir quelqu’un d’aussi gentil me mettait encore plus sur mes gardes. Il m’emmenait dans différents couloirs tout en me parlant. Lorsqu’il parla d’une escapade amoureuse. Je me mis à avoir un ricanement. Je répondis presque aussi tôt :

- Si je voulais vraiment l’emballer la jeune stagiaire infirmière je l’aurais emmené aux cachots pour la soumettre à mes désirs et qu’elle ne puisse bouger. Elles doivent aimer ça les filles de Durmstrang.

Je ne savais pas ce qu’il avait derrière la tête, mais je savais que ce genre de réponse, n’était probablement pas les choses habituelles qui devaient entendre. Si Elisabeth savait ce que je disais je crois que je m’en prendrais une. Puis un peu plus tard, nous avançâmes sur un escalier, et curieusement il n’avait pas bougé. Je me demandais bien comment cela était possible. J’étais resté près du professeur, à côté de lui, non pas par crainte, mais par anticipation. Meilleurs possibilité d’action. Puis il me demanda mon nom. Bon sang il n’était pas croyable ce concierge. Mais le faisait-il exprès ? Prudence était mère de sureté. Je répondis calmement :

- Allen. Assez simple non ? Et pour les escaliers, moi je n’ai jamais vraiment eu de problème donc bon.

Nous continuons notre marche vers ma salle commune. Rien ne semblait anormal. Je restais calme et serein. Mais toujours sur mes gardes. Chaque secondes passait était peut-être une seconde que je me rapprochais d’un piège.

Nous étions entrain d’avancer tranquillement. Quand soudain lors d’un tournant, je vis une bande d’elfe de maison qui me regardait d’un air meurtrier. Mon sang ne fit qu’un tour. Posture de combat et prêt à sortir ma baguette. Sauf que soudain tout fut noir d’un coup. Je sentais de la poussière, mais je sentais une masse sur ma tête. L’un d’entre eux avait posé un sac sur ma tête. J’attrapais celui qu’il y avait au dessus de ma tête et je l’envoyais au loin, mais je n’avais pas eu le temps de faire grand-chose de plus car un coup par derrière m’assomma et ce fut le noir complet.

Lorsque j’ouvris les yeux, j’avais les mains attachés par une corde dans le dos et je sentais mes jambes soulevés dans les airs, grâce à de la magie. J’avais la tête à l’envers et encore ce maudit sac sur la tête. J’entendais les elfes piaillaient non loin sur ma droite. Je sentais que mon dos était collé au mur. Parfait je pouvais agir sans trop faire de bruit. J’entendais un autre bruit de pas, plus grand, plus humain. Peut-être ce maudit concierge qui était à l’origine de cela. Il allait m’entendre celui-là. D’une voix menaçante je disais :

- Alors on fait appel à des subordonnés pour faire son travail ? Quel pleutre vous faîtes là. Moi qui pensais que vous seriez apte à vous occupez vous-même d’un sorcier de cinquième année.

Pendant que je parlais je tentais de me déboiter le poignet gauche. Au même moment de ma réussite je reçu un énorme coup dans l’estomac. Je le sentis presque pas, vu la douleur de me déboiter le poignet. Mais j’avais poussé quand même un râle. Je le sentais proche et ma dague était toujours à porté de main. Je descendais discrètement ma main droite vers ma poche et sorti ma dague et passa à l’action. D’abord je sortais ma tête de la cagoule de ma main blessé, et je vis qu’il me tournait le dos. Les elfes avaient remarqués mon action, mais il était trop tard. Je l’attrapais et lui mis ma dague de vingt-cinq centimètres sous la gorge et le ramena vers moi. D’une voix glaciale je lui susurrais à l’oreille :

- Si tu n’ordonnes pas qu’on me libère sur le champ et de manière délicate tu vas passer de vie à trépas. Je me suis bien fait comprendre ? Et j’allais oublier. Tuer ne me fais pas peur.

Je savais que ma menace pouvait juste faire croire que je bluffais mais la dague collée sous sa gorge et ma voix pouvait faire ébranler plusieurs volonté. Voyant qu’il réfléchissait un peu je serrais la dague un peu plus contre sa peau. Du sang commençait à couler finement.

Je le tenais et ma lame était collée contre sa gorge. Il risquait de me libérer ou de me contrer. J’étais sur mes gardes. Les elfes de maison ne bronchaient pas. Je me demandais vraiment ce qui se passait ici. Puis d’un coup je l’entendis parler. Il m’engueulait pour mon retard. J’étais stupéfait par sa manière d’agir. Je n’avais jamais vu une personne comme ça. Il prit même ma main pour me forcer à lui trancher la gorge. J’étais surpris. Le sang coulait sur sa robe à petite goutte. C’était quoi ce type ? Il m’expliquait la situation dans laquelle j’étais et que je risquais de ne pas pouvoir m’en sortir en le tuant. Je regardais à droite à gauche. Personne qui arrivait. Il avait tout prévu. Enfin presque. Il avait besoin de moi pour une sorte de mission. En tout cas une chose était sur. Je ne l’aimais pas ce type. Je me revoyais clairement faire un mouvement dans ma tête. Je souriais. S’il voulait jouer à ça, il allait être servi. Je retirais lentement ma lame de sa gorge, puis sans prévenir je le frappais au niveau de l’épaule droite. Aucun organe touché, juste la lame qui rentre dans l’épaule. Puis d’un coup sec je la ressortais. La plaie n’allait pas le tuer, mais il risquait d’avoir une cicatrice à l’épaule. Je souriais fier de moi puis d’une voix pleine de fierté je disais :

- Pas de meurtre, pas d’Azkaban. Mais la torture c’est autre chose. Votre bras s’en remettra. Mais maintenant je suis prêt à écouter votre proposition de marché. Et je sais que vous ne me ferez rien, car il semblerait que vous avez besoin de moi.

J’avais toujours ma dague à la main avec son sang dessus. Je ne l’avais pas tué, mais je lui avais montré qu’il fallait me redouter.

Moi qui pensais avoir placé un coup qui m’aurait assuré la victoire, c’était tout l’opposé. Le concierge m’annonça que je ne lui servirais à rien si je ne me mettais pas à réfléchir. Je le regardais surpris. De quoi voulait-il parler ? Ce n’est que lorsqu’il me gifla que je compris. A ce moment précis j’entendis les elfes de maison courir partout en hurlant comme quoi le concierge avait été poignardé. Merde. Je m’étais bien fait avoir sur ce coup là. Je respirais calmement, même si tout mon esprit était entrain d’essayait de trouver une solution à ce problème. Sauf qu’il n’y en avait pas. J’étais pris au piège. J’avais baissé légèrement ma garde et j’ai agis dans la précipitation. Bon sang ! ça promettait pour la suite. Puis le concierge à l’origine de tout cela commença à me dire que je risquais gros. Sans déconner ? Apprend moi quelque chose que je ne savais pas. Il me proposa toujours de l’aider, et que comme cela je serais plus ou moins sortie de l’affaire. Il me restait que peu de temps pour choisir. Le renvoie ou bien pouvoir rester ici ? Dans un soupir je lui répondis :

- J’accepte la proposition.

Même pas une seconde après cela, j’entendis un craquement et mes affaires m’étaient toutes retirées. Si j’avais encore attendu, cela aurait été inutile. La directrice était en mode énervée. Déjà elle m’ordonna de la suivre à son bureau. Je ne savais pas si elle remarquait que je ne pouvais bouger mais je lui répondais :

- Vous savez que ça risque d’être difficile dans cette position ?

En effet j’étais encore la tête en bas et le poignet gauche déboîté. La directrice me déposa au sol et m’ordonna de la suivre dans son bureau. Remboîtant mon poignet je la rejoignis suivit de près par le concierge, qui semblait ravis de la situation. J’avais été berné et maintenant j’en payais les frais.


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