Petite soeur

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Feat Dominique Weasley

14 février - matin

J'avais appris la nouvelle avant-hier. Je n'avais quasiment pas dormi de la nuit et une amie de dortoir avait cherché à me réconforter toute la soirée mais avait finalement réussi par s'endormir. Depuis que j'avais... Depuis que j'avais compris, j'avais l'impression d'être dans un état second. Qu'est-ce qui était réelle ? Pas ça. Non impossible. Je ne pouvais pas, c'était inconcevable. Pourtant j'avais beau avoir répété la chose plusieurs fois, toujours le même résultat. J'étais effrayée et je ne savais pas comment faire. Et pourtant, je m'étais allongée ce soir-là sans un mot tandis que Myranda tentait de trouver des solutions à "mon problème".

Mais ce matin, j'avais pris une toute autre résolution. J'étais fatiguée par la nuit que j'avais passé. Sans larmes, ni tremblement pourtant... J'avais immédiatement fait mes valises et lorsque Myranda s'était réveillée, elle était déçue mais loin d'être surprise. On s'était serré dans les bras l'une de l'autre, sans savoir quand est-ce que l'on se reverrait et j'avais emprunté les transports moldus. Certes ils étaient moins rapides mais je ne savais pas si j'avais hâte de rentrer en Angleterre. Tout le trajet, j'avais pris le temps de réfléchir, de m'inspecter dans le miroir pour voir ce qui avait pu changer. Mais alors je revoyais la jeune femme de 7ème année s'apprêtant à rejoindre Seamus McGregor au bal de la Saint-Valentin. Merlin, Seamus...

J'arrivais à Londres aux alentours de 21h. et décidée de dormir sur place, dans un hôtel moldu. Pas de magie pour aujourd'hui. J'étais cependant allée échanger mes gallions contre un peu d'argent moldu pour pouvoir payer mon loyer. Et le lendemain, je pris finalement le transport sorcier, le Magicobus qui me déposa à Pré-au-Lard. Ça ne serait pas évident de rentrer dans Poudlard. Pourtant, je fus très étonnée par l'insécurité du domaine. Bien que le portail était fermé à clé et protéger par un charme magique - le concierge vint m'ouvrir et m'escorta - les grandes portes ne semblaient pas disposer de bons sortilèges de sécurité et l'on m'informa que la directrice avait quitté son poste.

Ne m'intéressant pas plus à cela, le concierge m'accompagna jusqu'à la Tour des Gryffondors. Je respirai un bon coup et, après donné le mot de passe que le concierge m'avait révélé, je poussais le tableau de la Grosse Dame. Il était 8h et la salle commune était bien vide. Je montais directement dans le dortoir des filles et frappais à la porte des 6èmes années. J'ouvris la porte et trouvais plusieurs filles dont Dominique.

- Dominique ?

Elle devait surement être très surprise de me voir ici. J'étais censée être en France et non ici, d'autant plus que je ne lui avais envoyé aucun hibou pour l'avertir de ma venue. Mon esprit était tellement préoccupé que je n'avais pensé à ce détail.

- Tu, tu peux venir s'il te plait ?

Je pensais nous installer dans le canapé de la salle commune où il ne restait que deux/trois élèves plutôt jeunes près des tables de travail.

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Petite soeur

Feat Victoire Weasley

14 février - matin

Ce matin, en me levant de mon lit, je vis par la fenêtre les nuages noirs qui recouvraient entièrement le ciel, aucun filet de lumière ne se montra. J'avais mal dormi, et je ressemblai à un zombie vivant, déambulant dans le dortoir. Les autres filles se levaient juste aussi, j'allai dans la salle de bain pour me coiffer et pour cacher le zombie que j'étais derrière un peu de maquillage. En sortant de celle-ci, je retournai à mon lit pour lui donner meilleur mine, en rabattant les couvertures sur le dessus de celui-ci. Je fus interrompu pas l'arrivée inattendue de Victoire. je me figeai, surprise, comme si je venais de voir un fantôme, enfin non pas vraiment, je voyais souvent des fantômes, au contraire des moldus. Elle prononça mon nom, puis me demanda de le suivre, encore en petite chemise de nuit, je la suivis jusqu'au canapé où nous nous assîmes. Je la regardai me demandant ce qu'elle faisait ici alors qu'elle devait être en France. Mais cette question ne sortie pas de ma bouche, j'étais trop préoccupé par son air triste, alors je dis :

- Tu vas bien ?

Ma tête tournée vers elle, j'attendais juste la réponse à cette question, j'espérais qu'elle réponde :

- Oui, je suis juste fatiguée.

Mais je me doutai que ça ne devait pas être seulement ça, je me foutai à présent du pourquoi elle était là, je voulais seulement savoir ce qui la rendait triste.

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Petite soeur

Feat Dominique Weasley

14 février-matin

Dominique semblait de s'être juste réveillée et je m'en voulais un peu. Le matin, on avait souvent la tête remplie de bonnes choses, on pensait à ce qu'on allait accomplir le jour-même et on avait le sourire aux lèvres.

Mais en voyant ma tête, je doutais qu'elle n'ait envie de sourire. Elle qui pourtant était un vrai rayon de soleil. Soucieuse à mon égard, elle m'accompagna jusqu'au canapé de la salle commune en me regardant avec une mine inquiète. Je remarquais qu'elle avait mise la chemise de nuit que je lui avais offerte de France pour Noël. Je souris à ce souvenir. Mais alors Dominique me posa la question fatale :

- Tu vas bien ?

Elle ne me demandait même pas ce que je faisais là, pourquoi je n'étais pas en France ou quoi que ce soit de ce genre. Juste si j'allais bien. Elle était toujours comme ça. A penser aux autres avant elle-même, à privilégier le cœur à la raison. Je relevais lentement la tête vers elle et en croisant son regard, les larmes que j'avais si longtemps retenus coulèrent à flots. J'étais incapable de parler tellement je tremblais. Je sentis des bras m'entourer mais je ne distinguais plus grand chose. Je ne percevais pratiquement plus aucun son, surement parce que Dominique avait ordonné aux deux jeunes encore dans la salle commune de partir. Je pleurais tellement que j'aurais pu remplir deux fois le lac de Poudlard.

Mais quand les larmes se tarirent et que mes tremblements et sanglots commencèrent à cesser, je tentais de parler :

- Il faut ... Il faut que je t'annonce quelque.. quelque chose...

Je repris ma respiration et me dégageai de l'emprise de ma petite sœur. J'inspirai profondément et fixais mon regard sur le feu qui brulait encore dans la cheminée.

- Je... je suis enceinte...

Mes yeux brillants de larmes encore, je me tournais vers Dominique. Je ne devais vraiment pas être belle à voir. Et encore, je n'avais même pas pris la peine de me maquiller ces deux jours-ci, chose que je ne faisais pratiquement jamais. Mais je n'en avais pas ressenti le besoin. A quoi bon ? Ma vie était fichue. Enfin... Je ne savais comment prendre cette nouvelle...

- Je suis morte d'angoisse... Je l'ai pas encore dit à papa et maman... T'es la deuxième personne à le savoir, après ma collègue de chambre à Beauxbâtons...

Je voulais que Dominique soit au courant de tout. Je m'étais souvent confiée à elle quand nous étions plus jeunes et on s'était toujours soutenu. Mes relations avec elle étaient plus faciles qu'avec Louis. Seulement 3 ans nous séparaient et étant toutes les deux des filles, on se comprenait. Dominique avait toujours le sourire et plus jeune, c'était elle qui était toujours optimiste même si avec l'âge elle doutait de plus en plus. En revanche, moi, j'avais toujours été plus tournée vers la raison. Et encore aujourd'hui, je me tournais de ce côté.

- Je ne pourrais pas finir mes études... je ... j'y arriverai pas avec...

Je n'arrivais pas à dire le mot. Bébé ? Oh non, déjà que je trouvais impossible hier de prononcer le mot enceinte. Et dire que quelques mois plus tôt j'avais rigolé de mes règles en retard. Je ne trouvais plus la situation très drôle.

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HRPG : Pense à jeter un Assurdiato dès que tu as viré les autres élèves à côté pour éviter qu'on nous entende (Assurdiato = permet d'éviter de se faire entendre par des oreilles indiscrètes)

Petite soeur

Feat Victoire Weasley

14 février - matin

Après ma question, elle releva la tête vers moi puis se mit à pleurer. Sans réfléchir, je la prit dans mes bras, ses larmes coulaient à flot sur mon épaule. Serrées l'une contre l'autre, elle pleurait comme si elle n'avait pas pleurer depuis des années, elle tremblait et elle était incapable de me dire pourquoi elle pleurait. J'avais rarement vu Vic dans cet état, d'ailleurs elle ne pleurait presque jamais, elle était forte, ce qui m'inquiéta sur la raison de sa tristesse. Toujours en train de la soutenir, je tournais la tête et vis deux jeunes Gryffondors nous regarder, pour ne pas qu'elle nous écoute, je jetai un sortilège :

- Assurdiato !

Comme cela elles ne pourront pas entendre ce qu'on dit. Puis Victoire me dit en se retirant de mon étreinte :

- Il faut ... Il faut que je t'annonce quelque.. quelque chose...

Cette phrase ne me rassurait pas du tout, je ne pouvais pas imaginer ce qu'elle allait me dire, alors sans un mot j'attendis la suite en lui tenant les mains. Elle détourna son regard du mien puis en regardant le feu crépitait, elle me dit :

- Je... je suis enceinte...

Ma respiration se coupa net en entendant cela. Je ne savais pas quoi lui répondre alors je ne dis rien et la fixai en attendant peut-être une suite. Puis elle enchaina en m'avouant qu'elle ne l'avait dit à personne, même pas à nos parents, que j'étais la deuxième à le savoir après sa coloc de chambre. Elle était morte d'angoisse et je la comprenais, je ne lui posai pas de questions et la laissait finir dans son élan d'aveu difficile. Elle dit, désespérée :

- Je ne pourrais pas finir mes études... je ... j'y arriverai pas avec...

Sans réfléchir je finis sa phrase :

- Avec ton bébé....

Je ne la quittais pas des yeux, puis je finis par demander même si je trouvais la réponse à cette question évidente :

- Qui est le père ? Seamus, n'est-ce pas ? Tu ne lui as rien dit à lui non plus ?

Je marquai une pause pour lui laisser digérer toutes les questions que je lui posais à présent, puis je repris d'un voix qui se voulait apaisante et réconfortante :

- Je suis sur que tu arriveras à te débrouiller, Seamus va t'aider c'est sur et les parents seront aussi là pour te soutenir, et sans oublier moi. Ta vie est loin d'être foutu, crois-moi, c'est juste que ce n'était pas dans tes plans, tu ne l'avais pas planifié mais ce sont des choses qui arrivent, et tu n'es pas la seule à qui cela arrive. Je sais que ça te fait peur et tu as le droit mais je suis là, tes amis sont avec toi, on ne va pas te laisser tomber.

Avant de la reprendre dans mes bras, je dis :

- Allez t'inquiète pas....

Je la resserrai dans mes bras, en pleurant à mon tour....

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Petite soeur

Feat Dominique Weasley

14 février-matin

- Avec ton bébé...., termina Dominique à ma place.

Je hochais la tête alors qu'elle restait son regard rivé sur moi, craignant peut-être que je fonde à nouveau en larmes. Non non, il fallait que j'arrête ça. Ca ne servait plus à rien de pleurer, le mal était fait, et ce n'était pas en versant continuellement des larmes que ça résoudrait mes problèmes. J'inspirai profondément et pointai ma baguette sur un objet posé sur la table. Je me moquais bien de quoi ça pouvait être et aussitôt je le métamorphosais en une boîte à mouchoirs. J'en pris un alors que Dominique commençait avec ses questions.

Je me doutais qu'elles allaient arriver. Et je me doutais qu'il faudrait bien que j'y réponde. Je me doutais aussi que ce même schéma se reproduirait avec mes parents. Mes parents... Comment ils allaient réagir ? La nouvelle d'un enfant était toujours une très bonne nouvelle dans la famille Weasley, mais maman regretterait sûrement que je tombe enceinte aussi jeune. En faites, ce n'était pas vraiment les parents qui me faisaient peur. Mais d'autres personnes aussi chères à mes yeux. Et une en particulier.

- Seamus est le père oui... J'en suis sûre.

Pour ça, ça n'en faisait aucun doute. J'avais bien fréquenté Léo, en France, mais... il n'y avait jamais eu rien de plus qu'un baiser. On aurait pu franchir le pas dès mon retour d'Angleterre en novembre, mais cette nuit passée avec Seamus ne cessait de me revenir en tête, notamment les paroles qu'il avait prononcé.

Je levais les yeux au ciel et répondis à Dominique :

- Oh Merlin non, je ne lui ai encore rien dit... Et je ne sais pas encore quand et comment je vais lui annoncer... Il va sûrement être furieux...

Dominique prit alors une voix plus douce et me dit :

- Je suis sur que tu arriveras à te débrouiller, Seamus va t'aider c'est sur et les parents seront aussi là pour te soutenir, et sans oublier moi. Ta vie est loin d'être foutu, crois-moi, c'est juste que ce n'était pas dans tes plans, tu ne l'avais pas planifié mais ce sont des choses qui arrivent, et tu n'es pas la seule à qui cela arrive. Je sais que ça te fait peur et tu as le droit mais je suis là, tes amis sont avec toi, on ne va pas te laisser tomber.

Ma petite sœur, celle qui me comprenait et me connaissait surement le mieux sur cette Terre. Elle savait trouver les mots justes et savait me réconforter. Je souris lorsqu'elle me reprit dans ses bras, versant à son tour quelques larmes. Je restais un moment comme ça, et reculais doucement, la tenant toujours par les épaules pour lui dire :

- Pleure pas petite soeur, c'est drôle de dire ça mais.. tu vas être tata ! C'est plutôt une bonne nouvelle

Je ris, les yeux toujours brillants de larmes. Est-ce que j'aurais pensé dire ça il y a un mois ou même il y a quelques jours ? Tout pouvait changer, tout pouvait basculer à tout moment.

- Je suis désolée, j'ai du te réveiller ce matin, non ?

Je reniflais et regardais autour de moi. Tout le monde dormait encore à cette heure-ci. C'était le 14 février, jour des amoureux, et je me rappelais que l'an dernier j'avais tout fait pour être la plus belle aux yeux de l'ex-Serpentard à présent. Ca me paraissait si loin maintenant !

- Alex dort encore j'imagine ?

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Feat Victoire Weasley

14 février - matin

Vic s'était arrêtée de pleurer, surement car elle s'était rendu compte que pleurer ne l'aidera point. Peu après elle métamorphosa un objet, qui était un lion en verre qui servait de décoration sur la table basse, en une boite à mouchoirs. Cet objet auparavant inutile était devenue un réconfort, elle en prit un.

Après ma question sur le père pas si mystérieux du bébé à venir, elle répondit :

- Seamus est le père oui... J'en suis sûre.

Moi-même je n'en doutais pas, qui d'autre à part Seamus, Vic avait fréquenté assez longtemps pour tomber enceinte. Je ne savais peut-être pas tout sur ces conquêtes mais là ça me semblait tellement évident. Et j'étais quand-même soulagée que ce soit lui, je ne savais si Victoire l'était mais je préférais que ce soit ce Serpentard qu'une autre fripouille sans aucun intérêt. J'hésitai à poser la question sur sa relation avec lui, je savais qu'ils n'étaient plus ensemble mais ce bébé était la preuve qu'il s'était repassé quelque chose. Mais je ne la posai pas car ce n'était pas le problème initiale et Victoire n'avait peut-être pas le cœur à parler de la relation qu'elle avait avec le père du futur bébé. Elle enchaina peu après en finissant de répondre à ma question :

- Oh Merlin non, je ne lui ai encore rien dit... Et je ne sais pas encore quand et comment je vais lui annoncer... Il va sûrement être furieux...

Je lui répondis en réfléchissant un peu :

- Je peux te dire quand tu peux lui annoncer mais comment il n'y a que toi qui puisse le savoir et le faire. Annonce lui lors du bal de la Saint-Valentin, ce n'est peut-être pas la meilleure occasion mais au moins tu pourras lui annoncer au plus vite. S'il t'aime, il ne sera pas en colère, et puis ce n'est pas uniquement de ta faute, sur ce que je sais sur la façon de faire un enfant, le père joue un rôle capital !

Je souris en coin sur ma dernière remarque. Après notre étreinte, Vic me réconforta en me disant que j'allai être " tata " . Pour la faire sourire, je dis :

- Ouai !!!! J'adore les enfants !! En plus une mini toi ! Bon un mélange de toi et Seamus mais je suis sure qu'il aura beaucoup de toi, j'espère....

Je dis cela en tapant dans mes mains, et en souriant à pleine dents. Victoire sortit du contexte en se souciant de savoir si elle ne m'avait pas réveillé, je lui souris en disant :

- Non, ne t'inquiète pas, de toute façon j'ai très mal dormi....

Un mini silence s'installa, je me mis à bailler et Victoire enchaina en parlant d'Alex, je lui répondit en m’adossant contre le canapé :

- Oui, toujours à trainer au lit, il ne va certainement pas se levé avant que je ne vienne frapper à la porte du dortoir.

Je ris un peu, espérant faire rire aussi Victoire.

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Petite soeur

Feat Dominique Weasley

14 février-matin

- Je peux te dire quand tu peux lui annoncer....

Je tournais la tête vers elle. Elle avait une idée ? Vraiment ?

-... mais comment il n'y a que toi qui puisse le savoir et le faire. Annonce lui lors du bal de la Saint-Valentin, ce n'est peut-être pas la meilleure occasion mais au moins tu pourras lui annoncer au plus vite. S'il t'aime, il ne sera pas en colère, et puis ce n'est pas uniquement de ta faute, sur ce que je sais sur la façon de faire un enfant, le père joue un rôle capital !

Je lui rendis son sourire. Elle avait raison, le plus tôt était le mieux et il valait mieux lui dire ce soir. Notre histoire avait débuté il y a un an, et un an plus tard je me retrouvais enceinte de lui.

J'essayais d'aborder le sujet d'un ton un peu plus joyeux et optimiste. Dominique sembla reprendre mon ton enjoué, néanmoins un peu plus moqueur :

- Ouai !!!! J'adore les enfants !! En plus une mini toi ! Bon un mélange de toi et Seamus mais je suis sure qu'il aura beaucoup de toi, j'espère....

Je ris de bon coeur et répliquais :

- J'espère surtout qu'il héritera de ton caractère plutôt que du mien !

Certes j'avais peut-être un physique avantageux dû à mon sang de Vélane, mais mon caractère était autre chose. Dominique était quant à elle toujours optimiste, toujours pleins de bons conseils, elle était douce, bienveillante, attachante,...

Je voulais changer de sujet et le déplaçai un peu sur Dominique et son meilleur ami Alex. Elle m'avait confié cet été qu'elle et lui étaient un peu gênés l'un envers l'autre ce qui avait compliqué leur amitié. Elle ne m'avait pas exactement dit la raison de cette gêne mais je me doutais de quoi il s'agissait. Dominique et Alex étaient meilleurs amis depuis très longtemps, mais depuis le début de l'année dernière notamment, j'avais remarqué un petit changement dans leur comportement. Je me demandais seulement si ce malaise s'était arrangé...

- Oui, toujours à trainer au lit, il ne va certainement pas se levé avant que je ne vienne frapper à la porte du dortoir.

Je ris à nouveau avec elle, chassant les dernières larmes.

- On est dimanche, et on est le 14 février, et je t'emmène donc faire les boutiques à Londres pour nous trouver de belles robes ce soir ! m'exclamais-je. Allez file t'habiller maintenant !

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