Anniversaire Surprise de Shino

Anniversaire de Shino

Le mois de Janvier avait été calme. J’avais pu avancer sur mes devoirs vu que Jillian semblait être fort occupée et elle ne voulait pas trop que je l’aide dernièrement. Elle voulait peut-être réussir seule, même si nous avions toujours été là pour nous entraider. Jillian m’avait donné rendez-vous dans la salle sur demande ce soir.

Lorsque je me baladais dans le dortoir des bleus, je n’y vu que très peu de monde. Ils avaient tous fait le mur ? Cela ne leur ressemble pas trop. Ils sont trop acharnés sur le travail. Même si se reposer et profiter était une bonne chose. J’étais habillé normalement, rien de superflu, mais je n’étais pas débraillé. Curieusement je me demandais s’il y avait quelque chose de prévu par Jili pour mon anniversaire. Elle en serait peut-être capable. Mais c’était l’esprit tranquille que je me dirigeais vers le lieu de rendez-vous avec Jillian. Ce fut à ce moment là que je failli tomber sur le professeur Crowley. Je me cachais vite fait. Je ne m’attendais pas à le voir ici. J’attendais et il descendit rapidement les escaliers avec beaucoup de papier sous le bras. Je me demandais comment cela se faisait qu’il avait tant de papier. Puis une fois que j’étais sur qu’il n’y avait pu personne je me dépêchais de rentrer dans la salle sur demande. Je passais trois fois devant et pensais à la salle avec Jillian. Puis je rentrais.

Dès que je mis le pied dans la pièce je me retrouvais les oreilles remplis de musique, et une bonne musique. Je levais la tête et découvrais avec émerveillement toute la beauté de la pièce. Les couleurs bleus misent en avant ainsi que des vifs d’or qui volaient dans le ciel. Je descendis mon visage et vit quatre musiciens entrain de jouer. Je souriais, c’était génial. Je tournais la tête et vit tellement de gens que j’en revenais pas. Tous mes camarades ainsi que mes adversaires de Quidditch étaient là. Elle avait vraiment fait une surprise. J’étais sous le choc. C’était magnifique. Je vis rapidement Jillian et je me dépêchais d’aller la serrer dans mes bras et en chinois je lui disais :

- Merci pour cette surprise petite sœur. Je t’aime tu sais. Merci encore, j’ai de la chance de t’avoir comme sœur.

Je me redressais et regardais tout le monde. C’était une sacrée surprise.

Ma soeur avait vraiment fait très fort. Préparer toute cette soirée sans que je sois au courant, elle avait assuré. Je l'avais prise dans mes bras et nous rigolions et je la remerciais pour tout. Elle me rendit mon embrassade et me dit de profiter de la soirée. Déjà mes camarades m'emmenèrent vers le stand a boisson et ils rigolèrent en s'amusant à me taquinant et en racontant que Jillian avait tout réalisé toute seule. Je souriais elle avait assuré. Toujours à faire de son mieux. Vite fait les filles allèrent danser et mes camarades commencèrent à me dire que je devais en choper une ce soir car sinon ça ne serait pas drôle. Je secouais la tête, je n'avais du tout envie de me trouver une petite-amie, sinon ma grand-mère me remonterait les bretelles et ferait une folie.

Plus la soirée avançait, plus je m'amusais. Ma soeur avait fait fort et je m'amusais tellement. J'étais entrain de discuter de Quidditch quand soudain je me fis bousculer au niveauvde l'épaule par quelqu'un. Je me retournais et vis Elise. Elle était là aussi? Depuis notre dernière recontre nous nous étiond pu parlé et elle était froide comme toujours. Pourtant je ne pensais pas que Jillian savait qui c'était. Je lui en avais parlé vite fait du fait qu'elle était toujours deuxième en cours et qu'elle était toujours en compétition avec moi, mais elle était froide. Sauf sue je ne la trouvais pas méchante en générale. Je tentais d'abordé la conversation. Vu qu'elle était venue qui sait:

- Mademoiselle O'Collin. Je suis ravi de vous voir ici présente. J'ose espérer que vous vous amusiez ici. Mais êtes-vous déjà entrain de partir? Vous m'en voyez navré. Ne voudriez point rester encore un peu? Ma soeur a tellement donné pour cette fête que j'aimerai que tout le monde s'amuse.

Je m’attendais à plusieurs réactions de sa part mais pas à celle-ci. En se retournant elle m’envoya son jus de citrouille en pleine figure m’arrosant le visage et une partie de mes vêtements. J’entendis la musique s’arrêter et plusieurs de mes camarades se reculer de moi. Soit ils avaient peur d’entrer dans le conflit, soit ils voulaient nous laisser de l’espace. Les deux peut-être. Toujours était-il que je me tenais devant elle trempée et que la musique était stoppé. Puis lorsqu’elle prit la parole elle commença à m’engueuler sur le fait que je la vouvoyais. Il fallait dire que cela était le cas lors de notre rencontre et je ne faisais que répéter ce petit jeu incessant. D’un coup la musique se stoppa et je sentis les gens commencer à nous fixer. Je répondais à Elise :

- Je ne vois vraiment pas de quoi tu parles Elise. Si tu pouvais éclairer mes idées cela me serait fort utile.

Puis je la vis croiser ses bras au niveau de sa poitrine et me fixait d’un air hautain. Ce genre de regard était peu connu pour ma part ou alors c’était celui qu’avait grand-mère lorsque nous étions totalement dans le pétrin Jili et moi. D’un coup la musique reprit après une phrase. Ma fiancée ? De… comment ? C’était une blague, un cauchemar, non ? Il fallait que je me réveille. Puis tout s’enchaîna dans ma tête. Ma grand-mère a Noël, la discussion. Je serai les poings et grinçaient des dents. Elle n’avait pas le droit. Non qu’elle enflure. Je sentais mes jointures blanchirent, je n’entendais plus personne et je ne voyais que ce mot. Fiancée. Puis je sentais que je commençais à perdre la maîtrise de moi-même. Je fixais de nouveau Elise toujours impassible, elle devait dire la vérité cela j’en étais certains. Sans sourire je lui répondis d’une voix froide :

- Depuis quand es-tu au courant ?

Je devais tenter de me contenir. Je n’avais pas encore péter les plombs ne seraient-ce qu’une fois. Il ne fallait pas les péter maintenant. Reprenant une attitude plus calme. Je sortis ma baguette et me fit un sort pour me retirer tout le jus de citrouille. Puis je la rangeais et d’un sourire amical je commençais à dire :

- Je n’ai point oublié mes bonnes manières. Il faut simplement me comprendre que je n’ai été informé de cette nouvelle part toi seule. Alors je te demande pardon pour cet outrage que j’ai pu te faire en ne t’invitant point à danser.

Je fis une courbette que grand-mère nous avait appris pour demander pardon lorsque nous devions le demander à une personne de haut rang.

Elle le savait que depuis peu de temps. Donc grand-mère allait probablement nous le dire ce weekend via une lettre. Il fallait clairement une discussion face à face. Si elle savait ce que je pensais de ce mariage je lui ferai avoir une crise cardiaque. Je me repris toute fois et m’excusais auprès de Elise. Lorsque je fis ma courbette pour m’excuser je vis du coin de l’œil qu’elle avait ses bras qui étaient tombés le long de son corps. Soit elle n’en revenait pas, soit elle se calmait. Curieusement je vis que c’était la seconde option. Je commençais à me redresser et je vis qu’elle me tendit la main. Je comprenais ce que cela voulait dire. Une danse. Je la pris comme il se devait et commençait à l’emmener sur la piste de danse. Je croisais Jili qui était entrain de nous regarder et qui parlait avec une amie à elle. Je lui dis en chinois en passant à côté :

- Nous allons en parler toi et moi tout à l’heure, mais pour le moment profitons de la soirée. Et je souhaite que tu ne fasses rien de stupide concernant grand-mère, d’accord petite sœur ?

Puis je reportais mon attention sur Elise. Je ne la connaissais pas tant que ça. Elle était forte en cours et je ne voyais pas trop comment elle était en dehors. Elle avait toujours été froide avec moi. Peut-être que nous devrions briser la glace entre nous. Une fois sur la piste de danse, je fis une sorte de petite révérence et commençais à prendre position pour danser. Une main au niveau de la taille et une autre dans sa main, puis nous commençâmes à danser. Je mis quelques instants avant de parler :

- Donc si j’ai bien compris à partir de maintenant nous sommes liés pour le restant de notre vie. J’imagine que les vouvoiements ne sont plus d’actualité.

Je souriais en tentant de faire un peu d’humour pour détendre l’atmosphère. Puis je repris le sujet plutôt épineux :

- Je pense que tu n’es pas ravie par ce mariage arrangé. Et si ça peut te rassurer je ne suis pas ravis, non pas que tu es mauvaise ou quoi que se soit, mais je n’admets pas qu’on ne peut choisir notre destin.

Nous continuâmes à danser et je voyais certains regards qui était soit jaloux ou certains curieux, tandis qu’un regard de ma sœur était indescriptible. De la colère ou de la tristesse ? Je ne savais que répondre à ce regard. Je détournais la tête et fixais de nouveau Elise. Que pensait-elle de tout cela ?

La petite boutade sur les vouvoiements ne la faisait pas rire. Elle me sortit un de ses regards dont elle avait le secret. Je me retenais de soupirer. La danse continua et nous fîmes quelques pas. Elle savait très bien danser et elle ne me marchait pas sur les pieds. Ce qui était déjà une bonne chose. Puis nous reprîmes la conversation et je lançais comme quoi je n’étais point ravi de cette union car nous n’avions pas le choix. Je vis que la rouge et or ne répondit pas de suite. Elle fixait quelqu’un probablement dans la salle, mais qui je ne savais pas. Puis elle me répondit que nous devions nous conformer à cela et que cela devait être normal pour nous. Je soupirais avant de répondre :

- Oui se plier aux règles. C’est un peu triste quand même. Je ne trouve pas que se soit une bonne chose de se conformer toujours aux règles. Mais ici la famille est la famille et nous n’avons pas le choix.

Au bout de quelques pas elle baissa la tête et me demanda si j’allais l’annoncer à mes amis. Bonne question. Devais-je l’annoncer ? Si cela tenait qu’à moi je romprais ces promesses futiles et disparaîtrais loin avec Jillian. Mais nous ne pouvions pas. Je pris une grande inspiration avant de lui répondre :

- Je pense leur dire, mais pas de suite. Je préfère garder cela entre nous pour l’instant. Mais je pense leurs annoncer lors du bal de la Saint Valentin. Souhaiterais-tu être ma cavalière pour ce bal ?

Je pensais annoncer petit peu par petit peu, bien qu’avec sa petite phrase plusieurs personne l’avait entendu. Mais je comptais le dire moi-même mais d’abord j’avais besoin de digérer cette situation. Puis je repensais à chaque confrontation que j’avais eu avec elle, toujours distante, toujours froide. Je commençais à lui demander :

- Dis moi Elise. Pourquoi tu es toujours aussi froide et distante avec moi ? Ai-je fais quelque chose pour te déplaire ?

Lorsque je parlais comme quoi il fallait appliquer les volontés de notre famille même si c’était contre notre gré, je vis que Elise me fixait longuement comme si j’avais dis quelque chose qui ne lui allait pas. Je ne relevais pas et elle me demanda si j’allais l’annoncer à mes amis. J’avais réfléchis à la question pendant un moment avant de donner une réponse. Lorsque je lui demandais elle ne répondit pas de suite. Elle était peut-être choquée que je lui demande de m’accompagner au bal de la Saint Valentin, mais pour annoncer nos fiançailles je trouvais cela très utile. Au moins cela officialisait les choses. Je ne savais pas ce qu’elle allait répondre. Puis elle accepta ma demande en annonçant qu’elle ne comptait pas venir à ce bal. Je répondis à Elise :

- Et bien je trouve que cela sera peut-être amusant d’y aller.

Puis après je lui demandais le pourquoi de cette froideur entre nous. Par contre sa réaction fut directe. Elle recula d’un coup en lâchant ma main et en me fusillant du regard en croisant ses bras. Elle m’expliqua qu’elle était venue me parler seulement pour mon anniversaire et pour me parler des fiançailles. Je soupirais et lui répondis avec un sourire en faisant une pirouette :

- Dans ce cas permets-moi de te raccompagner jusque la sortie.

Elise me regarda avant d’accepter que je la raccompagne jusqu’à la porte. Je connaissais les convenances et même si cela ne me plaisait guère d’être son fiancé, enfin d’être fiancé. Une fois prêt de la porte elle s’arrêta avant de l’ouvrir. Je la regardais un peu surpris puis elle me répondit comme quoi elle espérait qu’elle n’avait pas gâché ma soirée comme la nouvelle qui avait gâché la sienne hier soir. J’étais désolé que sa soirée se soit mal passée. Je fis un sourire en coin et pour lui souhaiter une bonne nuit je lui pris la main et lui fis un baisemain avant de dire :

- Merci de t’en inquiéter mais je te rassure que la soirée n’a pas été gâché. Par ailleurs tu as appor-té de la surprise à cette soirée. Et je trouve que tu sais très bien danser. A bientôt en cours Elise O’Colin. Et je m’excuse que la nouvelle t’ai gâché ta soirée hier soir.

Je me redressais et lui avais lâché la main. Je la fixais droit dans les yeux. J’étais entrain de me dire que elle non plus n’avait pas de chance dans ce mariage arrangé et je tentais un regard amicale pour m’excuser de son soucis de soirée hier soir.