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Quelque part dans une chambre...

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Henry J. Allen
Henry J. Allen

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MessageSujet: Re: Quelque part dans une chambre... Quelque part dans une chambre... EmptyLun Aoû 24 2015, 20:44
Elisabeth était entrain de me nettoyer le visage pendant qu’elle parlait. Je n’avais jamais ressenti autant de tendresse depuis ma mère. C’était une sensation assez étrange que je n’arrivais pas à m’accoutumer. Je l’entendais me dire comme quoi tout le monde serait pitoyable face à un Samuel enragé. Cette pensée me fit rappeler pourquoi il était l’Alpha. Mon infirmière m’annonçait que j’avais de la chance d’être encore en vie. Et que je devrais savoir transplaner pour que les combats soient plus égaux. Voulant me redresser un peu mieux je me surpris à avoir un élancement aux niveaux des côtes. Je lâchais une légère supplication de douleurs. Levant mon bras valide je rassurais Eli :

- Ça va aller. T’en fais pas j’ai l’habitude. C’est peut-être pour cela que j’ai réussi à survivre à Samuel. J’ai l’habitude de survivre.

Je la vis par la suite se diriger vers ce qui semblait être un chaudron où elle devait concocter une potion. Je la taquinais sur le fait qu’elle allait être ma garde du corps la nuit. Elle me répondit comme quoi ça allait être le cas, mais c’était surtout pour ne pas que je meurs d’une hémorragie qu’elle n’aurait pas vu venir. Elle m’expliqua qu’elle était douée en potions et soins, bien qu’elle n’ait pas un diplôme spécial pour cela. Elisabeth me laissa deviner ce qu’elle comptait faire plus tard. J’avais rigolé un peu et la douleur m’avait légèrement trahi. Je répondis à sa phrase :

- Ce n’est pas quelques petites blessures qui vont m’avoir tu peux me faire confiance. Mais avoir une alliée cette nuit qui me veut aucun mal je dois admettre que ça me rassure un peu.

C’était vrai. Je n’avais jamais vraiment eu d’allié. J’avais des camarades, mais personne en qui j’avais vraiment confiance. Mais je ne savais pas pourquoi mais la présence d’Elisabeth me mettait en confiance. Je n’avais aucune inquiétude à avoir envers elle. Chose qui était extrêmement rare pour moi. Je finis par lui demander si j’avais rêvé du loup noir ou pas. Je la voyais qu’elle me tournait le dos pour remplir une fiole et elle me répondait en m’annonçant que je devais avoir rêvé. Mais ma dernière vision était vraiment sérieuse. J’étais certain de l’avoir vu. Je me surpris à dire à voix haute :

- Pourtant ça semblait si réel. Il semblait tellement vrai. Je n’ai jamais eu de vision comme cela auparavant.

Je me surpris à parler à voix haute et je secouais légèrement la tête, comme pour chasser un mauvais cauchemar. Je regardais Eli et lorsqu’elle m’aida à retirer mon haut afin de voir avec précision mes blessures, je la stoppais en plein élan afin de plonger son regard dans le mien et dire :

- Je sais que tu n’étais pas seule pour cela, mais je tenais à te remercier pour m’avoir sauvé la vie en bas. Ça n’a pas du être facile d’affronter un allié.

Je l’aidais à retirer mon haut et elle m’annonça que je savais plutôt bien encaisser. Mon visage s’assombrit légèrement. J’espérais qu’elle ne remarquerait pas mes anciennes cicatrices faîtes par mon père. Sur le torse j’en avais que trois ou quatre, mais dans le dos j’en avais une dizaine. Des traces de poignards, et de flèches. Sur les bras j’avais quelques coupures mais rien de très grave. Je sentis qu’Elisabeth avait remarqué une ancienne blessure. Elle me demanda en rigolant si j’avais l’habitude de me battre avec des suceurs de sang. Cela la fit rire, mais moi pas. Je restais renfrogner et ne répondis point à sa phrase. Par la suite je l’entendis me dire qu’il fallait qu’elle regarde mon dos pour voir s’il n’y avait pas d’autres blessures plus grave. D’une voix sèche et froide je répondis :

- Pas question.

Mais il semblait que pour mon infirmière c’était un défi et elle se mit vite à exécution. Elle me retourna sans aucun problème. Maintenant qu’elle avait vu sur mon dos je serrais le poing le plus fort possible en tentant de ne rien montrer de ma pensée. J’aurai aimé éviter qu'elle voit cela.

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MessageSujet: Re: Quelque part dans une chambre... Quelque part dans une chambre... EmptyMar Aoû 25 2015, 16:57
Quelque part dans une chambre... Lucy_h10

Élisabeth se posait beaucoup de questions quand elle entendait Henry parlait d'avoir l'habitude de survivre, et d'allié. Elle ne savait pas quoi penser. Pourquoi un adolescent aurait il ce genre d'attitude ? On était plus au temps de Voldemort, pas de raison de savoir se battre comme il semblait savoir le faire.

"Des petites blessures, il t'a laissé pour mort sur le parquet ! T'es un peu flippant Ryry !" lâcha la jeune femme en décoiffant le jeune homme.

Elle n'avait aucune crainte de lui, mais elle était tiraillée par le comportement à avoir avec. Élisabeth était joyeuse et sociable comme fille, mais elle avait une redoutable méfiance quand il fallait, un instinct de replis ou de retrait assez développé. Cependant avec Henry elle ne savait pas sur quelle patte danser.

"Mon chou..." commença-t-elle en s'avançant près de son visage. "Que viendrait faire un loup ici ? Je ne te suffit plus c'est ça ?" Elle se mit à rire, malgré une gène évidente, elle n'aimait pas mentir. "Vraiment, oublies ce loup, concentre toi sur moi " Elle haussa les épaules en jetant ses cheveux en arrière pour faire la fille fière et suffisante. Pouvait-elle être une diversion suffisante pour lui ?

Elle utilisait son animagus qu'en cas de réel danger. Elle savait que sa louve pouvait communiquer d'une certaine manière avec Samuel. Et que ce dernier était très réceptif à cela. Il savait ce que ça représentait pour la jeune femme. D'ailleurs aucun des trois vampires n'avaient été agressif avec sa transformation. Jamais. Son animagus était parfois un refuge. Les fois où elle avait besoin de faire le point sur sa vie, elle passait des jours entiers sous cette forme, laissant son instinct animal prendre le dessus. C'était une manière d'échapper à ce quotidien parfois compliquer et à ses réflexions personnelle sur sa nature de loup-garou. Elle n'a pas toujours accepté cela. Pourquoi avait-elle pris cette forme pour sauver un inconnu ?

Elle parut déranger par les remerciements du garçon. Elle lui fit une grimace. "Pas de ça avec moi, genre tu dois m'être redevable, j'ai sauvé ta vie, tu dois sauvé la mienne ! J'ai horreur de ça ! C'était normal, je l'ai autant fait pour toi que pour Samuel. Et entre nous, défier Samuel c'est toujours bon pour la forme ! Et c'était ma manière de te remercier pour ce bon moment, mais si tu avais pu viser un peu mieux la rousse, ça aurait été plus sympa. J'allais pas laisser mourir quelqu'un qui pourrait recommencer ça!"

Elle rigola de nouveau. Mais son rire s'était éteint d'un coup. Le jeune homme avait pourtant poser d'un ton clair son refus qu'elle voit son dos. Elle sentit la crispation du jeune homme et observa son poing serré. Allait-il la cogner ? Elle retint son souffle, bizarrement elle n'aurait pas bronché s'il l'avait frappé. Ça aurait été toujours moins douloureux que ce qu'elle avait sous les yeux. Des vestiges de blessures profondes.

Elle en avait déjà vu, et elle savait reconnaître les poignards et flèches. En effet, un jour Valdemar était revenu transpercé d'une flèche de centaure, et Ludwig c'était déjà pris un coup de poignard dans un bar miteux. La jeune femme laissa échappé une fiole remplie de potion poussos. C'est le seul bruit qui brisa le silence dans la pièce.

Elle aurait bien voulu dire quelque chose, mais ses yeux étaient fixés et parcouraient chaque blessures. Instinctivement ses doigts se mirent à faire le même chemin que ses yeux. A ses risques et périls, elle toucha chaque relief laissés par les cicatrices. Le jeune homme était toujours tendu. Et elle n'était plus dans l'attente d'un coup. Elle était submergée par une émotion étrangère depuis des années.

"Je crois que c'est bien plus terrible que les suceurs de sang en fait. !" Dit-elle en brisant le silence. "Qui a bien pu te faire ça ?" Elle sentit sa voix trembler, comme si c'était la colère qui frappait à la porte de sa gorge. Son regard s'assombrit. Elle grogna sourdement comme un loup.

Qui peut faire ça à un adolescent ? Les cicatrices étaient blanches, ce qui signifiait que ça faisait déjà plusieurs années qu'elles étaient là, 5 ans ? peut être même plus ? Mais Henry n'avait que 15 ans. Elle retira la main de son dos tremblante. Elle n'osait pas croiser son regard. Elle souffla un coup et retourna vers le chaudron pour refaire une fiole de poussos.

Quand elle revint à ses côtés il s'était retourné et son dos n'était plus visible. Ce n'était plus qu'un échange de regard entre eux pendant quelques secondes. Elle avait bien envie de lui dire une idiotie pour briser cette ambiance, lui dire qu'il ne lui manquait plus que la cicatrice de ses crocs mais même elle ça ne la faisait pas rire intérieurement. "Bois ça tant que c'est fumant..." Un ordre simple, voilà, il n'y avait pas mieux.

Elle entendit de l'agitation en bas, et elle sentait la présence d'autres personnes. Le reste de la bande pour la mission suicide était arrivé. "Il y a deux options, soit je fais comme si je n'avais pas vu, soit j'ai tout vu et il faudra un jour que tu t'expliques" Lança-t-elle avec un air de défis dans ses yeux.
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Henry J. Allen
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MessageSujet: Re: Quelque part dans une chambre... Quelque part dans une chambre... EmptyMar Aoû 25 2015, 18:14
Je secouais la tête comme pour l’empêcher de m’ébouriffer les cheveux, mais sans grand succès. Elle avait l’avantage d’avoir son deuxième bras de disponible. Mais je voyais que ce n’était pas méchant. Elle me rappelait que j’étais laissé pour mort sur le parquet. Cette sensation d’être dominé par un plus grand chasseur je l’avais redécouvert. Mon père m’avait appris à le craindre et à le respecter. C’était quasiment pareil, sauf que là j’avais failli mourir. Avec mon père aussi, mais il me maintenait en vie parfois. Et d’autres où je devais apprendre par moi-même. Puis vint la question du loup. Elle était dos tournée à moi, mais après lorsque je commençais à penser à voix haute je la vis qui était proche de moi. Elisabeth avait commencé à avancer son visage vers le mien et commençait sa phrase par « Mon chou ». J’étais assez déstabiliser par ce surnom. Je n’avais jamais eu de surnom comme cela auparavant. Même pas un seul surnom en fait. Ça me mettait un peu mal à l’aise. Puis elle commença à dire sur le ton de la rigolade comme quoi elle ne me suffisait plus. Cela me tira un léger rire, avec bien entendu une légère grimace. Mais j’avais remarqué une légère gêne, lorsqu’elle avait parlé. Je ne savais pas ce que c’était mais je l’ignorais. Elie me demanda de me concentrer sur elle plutôt. Souriant je lui lançais :

- Comment je pourrais me concentrer sur autre chose face à une aussi belle créature de la nature ?

Puis un peu après, avant qu’on me retire mon haut, je la remerciais de m’avoir sauvé la vie. Ça ne m’était jamais arrivé auparavant et là ça faisait deux fois que ça m’arrivait, et ce le même jour. C’était fort surprenant. Mais ce qui me surprit davantage fut la grimace de la jeune fille et de ce qu’elle me répondit. J’étais surpris. Elle m’annonça comme quoi affronter Samuel était bon pour la santé. J’avouerai que pour voir si on a progressé oui, mais sinon pas vraiment vu mon état pitoyable. Eli me fit rire à me demander de viser de manière un peu plus précise la jeune rouquine. Elle me fit rire et elle rit aussi, mais notre rire fut de courte durée. Ce fût lorsqu’elle commença à me tourner pour voir mon dos. Je lui avais lancé un appel cinglant comme quoi je ne voulais pas. Sauf qu’elle n’en fit qu’à sa tête. J’avais le poing serré. Je n’allais pas la frapper, mais que quelqu’un voit mes blessures dans le dos, c’était comme si j’étais à nu face à la personne qui regardait. C’était mon lourd passé que je voulais oublier. Je ressentais des frissons pendant que son regard restait sur mon dos.

Le silence fut rompu par une fiole qui s’écrasa au sol en mille morceaux. Mon infirmière devait être totalement choquée par ce qu’elle voyait. Je ne parlais pas et elle non plus. J’étais toujours tendu. Allait-elle partir ? C’était ce qui aurait le mieux valu. Mais elle fit quelque chose qui me surpris, mais qui me rendit encore plus tendu. D’une main douce elle caressa chaque parcelle de mes cicatrices. Elle n’avait pas peur que je la frappe. De toute manière même si je le faisais elle aurait esquivé sans problème. J’enfouis ma tête dans mon oreiller et ne disais plus rien. Ce fût au bout de quelques minutes qu’une voix se fit de nouveau entendre. Pas de blague, ni de rigolade, seulement de la déception et de l’inquiétude. Elle lança comme quoi c’était bien pire que des vampires. Elle me demanda qui m’avait fait cela. Je sentis que sa voix tremblait. Etait-ce du à la colère ou au dégoût de la personne qui m’avait fait subir cela ? Ce fut le grognement qui me donna la réponse. De la colère, mais allais-je répondre à la question ? Non je n’allais rien dire. Je restais ma tête enfoui dans l’oreiller. Silencieux. On peut savoir que les bêtes sont blessées par leurs comportements, si elles ne vous laissent pas approcher c’est qu’elles sont blessées. Dans mon cas j’étais entrain de faire ma tortue et de me recroqueviller sur moi-même. Je sentais sa main tremblante dans mon dos lorsqu’elle la retira.

Je ne savais pas trop combien de temps Eli avait attendu avant de voir que je ne répondrais pas à sa question, mais dès que je senti qu’elle était partie plus loin s’occuper de la potion, j’en profitais pour me remettre sur le dos. Ce dernier n’était plus visible. Elisabeth revint vers moi en tenant une fiole de sa potion. Nos regards restèrent fixent l’un dans l’autres pendant plusieurs secondes sans qu’aucun mot ne fut prononcer. Je ne savais pas ce qu’il y avait dans son regard, mais dans ma tête je ne cessais de penser. « Que penses-tu de moi maintenant ? ». Son regard était neutre, et je n’arrivais pas à lire dans ses mouvements. Elle me demanda de boire sa concoction tant que c’était fumant. Pas de mot de gentillesse ni de menace. Un ordre tout simplement. Je m’exécutais et bus la potion. Ça avait un gout horrible. Il fallait que je me retienne de tout recracher. Une fois avalé je toussais un bon coup. Bon sang, le gout ne voulait pas partir. Je la regardais de nouveau lorsqu’elle me parla. Ses yeux avaient une expression de défis ; comme si elle attendait que je refuse sa proposition. J’avais deux options. Tout lui dire ou ne rien lui dire. Dans les deux cas elle était au courant de mes blessures, et si l’aventure était aussi dangereuse que Samuel le disait, j’aurai probablement encore besoin de soin. Je soupirais un bon coup avant de dire d’une voix sans émotion :

- Il n’y a que du dégoût, de la tristesse et de la honte. Ces marques dans mon dos sont mon héritage. C’est ce qui me permet d’être en vie à l’heure qu’il est. Ça me rappelle d’où je viens et ce que je suis. Alors je peux te répondre mais en aucun cas je veux que tu me vois comme une victime ou quoi que se soit qui ait un rapport avec ce mot. Tu m’as bien compris ?

Je ne savais pas si j’aurai le courage de tout lui raconter. Allais-je lui dire ce que je cache depuis ces trois bientôt quatre longues années ? Dès que j’ai pu être à Poudlard que j’ai fuis mon père ? Que personne ne sait mon lourd passé ? Je fixais son regard en quête d’une réponse. Une fois que j’eu cette réponse je commençais parler :

- Mon père est à l’origine de ces blessures.

Je tentais de me contrôler mais je sentais ma main valide qui tremblait sous la colère. Je me sentais revivre chaque entraînement, chaque affrontement, chaque torture. Je parlais d’une voix tremblante :

- Ma mère est morte à mes quatre ans. Et mon père a tout abandonné. Argent, maison, famille. Il m’a prit et m’a fait vivre dans la forêt. Aucune école. Tout passer par lui. Il m’apprit à lire et à écrire. Ainsi qu’à compter. On peut croire que c’était bien mais ça ce n’était que le début. Il m’entraînait à devenir une sorte de guerrier. Je ne pouvais faire confiance à personne, il disait. Je devais apprendre à me battre pour survivre il disait. Ne jamais baisser sa garde il disait. Ma première cicatrice fut une fois où je dormais paisiblement. Un coup de poignard dans le long du dos. Depuis je ne fermais presque pu l’œil la nuit. J’avais peur.

Je sentais ma colère grimpait encore et encore à chaque mots que je prononçais. Je continuais pourtant à parler :

- Mais ce n’était que le début des malheurs. Je devais tirer à l’arc pour obtenir ma nourriture. Au début je n’y arrivais pas, et la seule nourriture que j’avais était celle qui souhaitait me laisser. Puis au fur et à mesure j’appris à mieux tirer, mais il y avait les combats. Tous les matins, midi et soir je le combattais. Si je faisais un pas de travers j’avais droit à une punition de coups. Mais ce n’est pas tout. Il fallait aussi que je sois assez discret dans la forêt pour ne pas me faire repérer. Si je me faisais repérer. J’avais droit à une flèche ou un coup voir un poignard, suivant sa position. Puis le jour de mes onze ans, une chouette arriva pour me dire que j’étais attendu à une école de magie. Mon père tua la chouette d’une flèche en plein œil. J’en profitais pour m’échapper, voyant que quelqu’un voulait bien de moi. Voilà tu connais toute l’histoire. Tu es la première à l’entendre.

Je me taisais par la suite. Je regardais Elisabeth en attente d’une réaction de sa part.

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Samuel Hansen
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MessageSujet: Re: Quelque part dans une chambre... Quelque part dans une chambre... EmptyMar Aoû 25 2015, 19:12
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Élisabeth ne pu s’empêcher de s’assoir au bord du lit du blessé. Il allait parlait. Il voulait bien lui raconter son histoire. Pourquoi ? Ça ne lui ressemblait pas ! Elle n'allait pas réfléchir à ça, elle était touché qu'il le fasse simplement.

Sa bouche était entre ouverte tout le long de son discours. Entre une expression de frayeur et de surprise. Un père bourreau et quelque peu frappé de la citrouille. Il avait subit un entrainement féroce, digne d'une troupe de mangemort. Putain mais il était passé le temps du mage noir et de la torture. La jeune femme serrait fortement le drap qu'elle avait attrapé inconsciemment sous l’instinct de la colère. Elle sentait en elle son loup gronder férocement. Ses yeux brillaient comme les flammes d'une cheminée. Son visage avait quelque chose d'étrangement plus sauvage.

Ce qu'il lui disait la bouleversait vraiment. Elle n'avait pas de pitié pour le garçon, elle avait de la rage contre son père. Qu'était-il devenu ? Et si elle était capable de le retrouver un soir de pleine lune, serait-il aussi agile face à un loup garou qu'à un enfant. Une réflexion qui la surpris elle même. Elle n'était pourtant pas violente gratuitement. Mais il avait quatre ans par Merlin !

Sa mère était morte. Son cœur se serra. La sienne aussi. Il était complètement seul. Terriblement seul face à un tortionnaire. Il avait peur, mais qui n'aurait pas peur ? Il ne fermait jamais les yeux, ne se reposait jamais totalement. Il était formaté par des années de terreur et de torture. Il chassait pour pouvoir manger. Vraiment ? Il n'avait pas de maison ? C'était donc ça, il vivait vraiment dans la nature.

Elle comprenait tellement mieux son attitude, ses réflexions. Cette folie. Tout devenait clair. Sauvé par Poudlard. Il ne rigolerait plus de l'école du binoclard, Plouk/land, enfin plus pour le moment faut pas déconner, c'est trop tentant.

Ses phrases faisaient écho en elle. "Je ne pouvais faire confiance à personne. Je devais apprendre à me battre pour survivre. Ne jamais baisser sa garde. Ma première cicatrice fut une fois où je dormais paisiblement." Et la plus terrible "Depuis je ne fermais presque pu l’œil la nuit. J’avais peur." Tout tourner dans sa tête. Elle sentit l'humidité mordre ses paupières, mais elle ferma les yeux avant qu'une larme ne s'en échappe. Il avait dit pas de pitié, pas de victime. Elle ne voulait pas qu'il pense ça. Elle ne le voyait pas comme ça, elle le voyait comme un survivant, un combattant, le courage en plus de s'être enfuit si jeune.

Elle ouvrir les yeux pour l'admirer. "Fait moi confiance et arrête de survivre...arrête de survivre avec moi tu veux bien ? Contente toi de vivre !" Il ne faisait confiance à personne ? Elle donnait très rarement la sienne, c'était parfait. "Je serais tes yeux ce soir. Et tous les jours que tu voudras." Dit-elle pour faire écho au fait qu'il ne fermait pas l’œil de la nuit. "Tu dois vraiment te reposer, donc c'est pas juste une suggestion, c'est un ordre !" Un léger sourire souleva ses lèvres. Pensait-elle vraiment l'effrayer en sachant sa vie ?

"J'ai d'autant plus envie que tu retrouves l'utilité de ton bras, alors tu n'auras de toute façon pas le choix mon chou..." Elle pris sa main qui avait la potion poussos et lui repris la fiole pour la poser sur la table. "Profites en, parce qu'il y a une nuit où je ne pourrais pas être avec toi..." Dit-elle en quittant son lit franchement gênée.

Était-elle mieux finalement que son monstre de père ? Elle avait une bête en elle après tout. Comment le jeune homme la jugeait-elle ? Il lui avait dit qu'elle était une belle créature de la nature. Mais comment devait-elle l'interprété ? Ce n'était pas la première fois qu'un homme lui faisait des remarques de ce genre, sans savoir son identité profonde. Ce qui coulait souvent sur elle, ne prêtant guerre attention à la remarque. Elle jouait souvent de son physique pour arriver à ses fins, sa nature de prédatrice prenant le dessus. C'était plus une façade qu'autre chose. Elle était en réalité très pudique et humble.
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MessageSujet: Quelque part dans une chambre... Quelque part dans une chambre... EmptyMar Aoû 25 2015, 22:11
Pendant que je racontais ma vie, je sentais Elisabeth qui serrait le drap de mon lit. Enfin mon lit est u bien grand mot. Je devrais plutôt dire le lit. Je la regardais sans la regarder, mon esprit était trop encombré par ces souvenirs qui ne cessaient de refaire surface. Ces souvenirs que j’avais enfoui en moi pour qu’ils ne viennent plus me gêner. Mais la vérité était qu’ils revenaient chaque nuit me hanter. Je me surprenais parfois en me réveillant en sursaut. J’avais même failli tuer un de mes camarades de chambre une fois. Je l’avais bloqué alors qu’il avait tenté de me réveiller. Si j’avais continué à serrer au niveau de sa gorge il serait mort étranglé.

Ce fut un peu plus tard. Une fois que j’avais fini mon petit monologue, que je vis ses yeux briller. Etait-ce des larmes ou son côté loup qui ressortait ? Je n’en avais pas la moindre idée. Mais elle ferma vite les yeux. Je ne savais pas quoi penser de cela. Elle tentait peut-être de retenir quelque chose, mais quoi ? Des larmes ? J’ose espérer qu’elle ne me prend pas pour une victime. Lorsqu’Elisabeth les rouvrit de nouveau je pu voir de l’admiration. Enfin est-ce que c’était vraiment de l’admiration ? Je n’en savais pas trop. Toujours était-il que ses phrases eurent un choc à l’intérieur de moi. Lui faire confiance et vivre plutôt que survivre avec elle du moins. Je la regardais droit dans les yeux. Je voyais de la sincérité dans son regard. Je sentais au plus profond de mon être que je pouvais faire confiance à Elisabeth. Moi qui n’avait jamais accordé ma confiance à quelqu’un depuis fort longtemps je faisais confiance à une personne qui quelques heures auparavant était une parfaite inconnue. Elle m’annonça qu’elle sera mes yeux pour cette nuit ainsi que tous les autres moments, si je le souhaitais. Je souriais un peu suite à cette phrase. Avoir une autre paire d’yeux ? Ça pouvait être pratique. Puis elle m’annonça que je devais me reposer vraiment et que c’était un ordre. Je lui fis un grand sourire et hochais la tête pour lui faire comprendre que j’avais compris.

Après cela elle m’annonça qu’elle avait hâte que je retrouve l’utilité de mon bras. Ce qui me surprit, ce n’était pas le fait qu’Eli m’avait dit cela, mais ce fut ses gestes. Elle m’avait pris de ma main la fiole de la potion au goût ignoble. Mais elle ne lâcha pas ma main. Je n’avais pas été habitué à ce genre de proximité amicale avec quelqu’un. C’était plutôt du genre si quelqu’un t’approche de trop près tu le mets à terre et tu le tues. Sauf que je n’avais aucune envie de la tuer. C’était étrange comme sensation. J’avais eu des camarades, mais jamais je n’avais donné ma confiance. Mais elle me prévenait qu’une nuit elle ne serait pas là. Puis je me rappelais qu’elle était une loup-garou et qu’elle pouvait perdre le contrôle la nuit de pleine lune. Je la sentais s’éloigner du lit et je sentais sa main s’écarter de la mienne. Je ne savais pas pourquoi mais je la retenais en attrapant sa main et l’empêchant de partir. J’attendis qu’elle se retourne afin de dire :

- Elisabeth. Tu es la première personne à qui je fais confiance depuis des années. C’est pour ça que je t’ai raconté mon histoire. Samuel a mon respect, mais toi tu as ma confiance. Je te fais confiance.

Je l’avais fixé dans les yeux pendant tout le long et je tenais toujours sa main pour qu’elle comprenne chacun des mots prononcés. J’étais vraiment sérieux. Je finis par lui dire en plus :

- Alors je serais ravi que tu sois mes yeux tout les jours qui suivent. Et je tiens à dire que je trouve que tu as un côté extrêmement doux et chaleureux que tu ne montres pas assez souvent. Bien que j’aime la Eli un peu fofolle, j’adore aussi la Lisa douce et compréhensive.

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MessageSujet: Re: Quelque part dans une chambre... Quelque part dans une chambre... EmptyMer Aoû 26 2015, 16:11
Quelque part dans une chambre... Lucy_h11

Elle le détaillait plus que jamais en parlant. Il avait le visage tuméfié par la colère d'un de ses meilleurs ami, et elle n'avait pitié. Malgré ces marques, malgré ses soins, elle ne le voyait pas comme une victime. Elle ne le verrait jamais comme ça.

Alors qu'elle fut gênée de lui parler du soir de pleine lune, il lui retint la main. Ce contact lui fit ouvrir des yeux ronds, surprise. C'est vrai qu'elle paraissait tactile, mais ce n'était qu'avec les gens qu'elle connaissait. Jouer du rodéo sur son vampire préféré oui, tenir la main d'un inconnu qui la déstabilisé non. Elle écouta le jeune homme perturbée.

Il lui faisait confiance ? Il ne savait pas dans quoi il s'embarquait avec elle. Et ça marchait aussi dans l'autre sans, dans quoi s'embarquait elle avec lui ? Elle ne le connaissait pas, et déjà ils se faisaient confiance ? La jeune femme pensait que l'air de la Grande Bretagne lui faisait perdre totalement la tête. Elle retira sa main vivement pour la plaquer contre sa poitrine. Comme si ce contact avait brûlé la chair de sa main. Son visage se ferma légèrement. A quoi il joue ? Qu'est-ce qu'il raconte ?

En regardant le garçon allongé, affaiblie et blessé, totalement à sa merci, seul, et sans la moindre peur, sans la moindre amertume, elle était fascinée. Il était rongé par un passé douloureux qu'il prenait soin de cacher au monde, mais pas à elle. Il n'avait aucune appréhension d'être dans une maison remplit de créatures en tout genre. Il n'avait pas fuit au provoquant Valdemar et n'avait pas hésité à s'interposer pour la sauver elle. Pourquoi ? Il était dingue c'est sûr, le genre de folie qu'elle était prête à partager. Après tout, faire partie d'une bande de vampire faisait d'elle quelqu'un de pas vraiment net non plus.

Un côté doux et chaleureux ? De quoi parlait-il ? Comment pouvait-elle être douce et compréhensive ? Il le pensait vraiment ? La gêne était encore plus présente sur son visage qui rougit et elle recula du lit pour touiller la potion, bien qu'elle en avait finit avec. Elle avait soudainement envie de transplaner pour fuir la pièce et fuir ce genre de remarque. Elle n'arrivait même plus à faire de l'humour et partir en dérision. Lisa ?

*Arrête ! Ne fait pas ça ! Ne dit pas ça ! Arrête de me regarder comme ça ! Ne me regarde pas comme ça s'il te plait... Ne tombe pas dans ce piège, je ne pourrais pas te relever cette fois !* Pensa-t-elle.

Quelque part dans une chambre... Tumblr_m7hb0am69b1rt3fn2

"Lisa ?" Fût le seul mot qu'elle arriva à prononcer. Elle avait envie de lui dire de se taire. Elle avait envie de changer de sujet. Elle avait envie de l’assommer et qu'il dorme. Et si elle l’assommait ? Elle regarda autour d'elle comme si elle cherchait vraiment de quoi le frapper avec. Peut-être retrouverait-il ses esprits après ça ?

Elle regarda sa baguette, un éclair brilla dans ses yeux. Mais elle secoua sa tête. C'était complètement dingue comme idée. Il fallait qu'elle se calme.
"Je devrais peut être regarder si tu n'as rien à la tête, parce que je crois que tu dérailles un peu."
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MessageSujet: Re: Quelque part dans une chambre... Quelque part dans une chambre... EmptyMer Aoû 26 2015, 17:25
Lorsque je la retins, je vis son visage changer. Elle avait une expression de surprise dessus. Elle ne devait pas s’attendre à ce que je lui prenne la main. Alors ce qui se passa fut assez surprenant. Je lui avouais que j’avais accepté de faire confiance. J’étais tout aussi surpris qu’elle. Moi qui ne la donnais pas facilement, voilà que je lui donnais sans le moindre problème. Je ne savais pas ce qui me prenait. Mais toujours était-il que lorsque j’avais fini mes phrases, Elisabeth retira rapidement sa main comme si cela lui avait brulé. Elle laissa sa main contre sa poitrine, comme pour la protéger de mon contact tandis que son visage se refermait légèrement. Je ne comprenais pas vraiment ce que cela signifiait.

Pourtant je continuais en lui disant qu’elle pouvait être douce et chaleureuse, bien qu’elle ait toujours un côté fofolle. Je ne pensais pas que ce que je lui avais dis l’aurait fait rougir. Car c’était ce qui se passa, elle devint légèrement rouge au niveau des pommettes. Je la vis se lever et retourner à la potion en la faisant tourner légèrement. Combien de temps elle était resté à la faire tourner je ne savais pas. Toujours était-il qu’elle restait silencieuse. Ce fût au bout d’un certain temps qu’elle répondit en reprenant le surnom que je lui avais dit. Je me senti légèrement gêné. Après tout je n’étais pas habitué à donner des surnoms. Je m’empressais de m’excuser :

- Ah je suis désolé. Je trouvais que ça t’allais bien. Excuse-moi si ça ne te va plait pas.

J’étais assez gêné. Je n’avais pas l’habitude de donner des surnoms et là je venais d’en donner un et il semblait que ça ne lui plaisait pas. Je la vis chercher à droite à gauche quelque chose. Quoi ? Je n’en savais fichtrement rien. Par contre à un moment, je la vis qu’elle regardait fixement un objet avant de secouer la tête. Qu’est-ce qu’elle pensait ? Elle se retourna et me demanda si je n’étais pas blessé à la tête car je déraillais. Je la fixais en levant un sourcil et je lui répondis d’un air amusé :

- Moi, je déraille ? Faudrait plutôt dire ça à Samuel. Juste parce que j’ai voulu voir s’il y avait du boulot à faire avec la rousse, je me retrouve avec un bras en moins.

Je soupirais un bon coup. Ça risquait de ne pas être simple pour les entraînements. En repensant à comment Valdemar et Samuel avait légèrement perdu le contrôle, je me mis à murmurer :

- Il va me falloir du sang de mort si on veut survivre.

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MessageSujet: Re: Quelque part dans une chambre... Quelque part dans une chambre... EmptyMer Aoû 26 2015, 18:50
Quelque part dans une chambre... Lucy_h11

"Je n'ai pas dit qu'il ne me plaisait pas !" Lâcha la jeune femme.

"C'est juste qu'on m'a toujours appelé Eli ou le chien..." Rigola-t-elle de bon cœur. C'est vrai qu'avec ses camarades c'était quitte ou double. Ils aimaient tellement se chambrer sur leur statut que ce surnom la faisait rire. Alors entendre quelqu'un lui en donnait un sur mesure, c'était plutôt déstabilisant.

"Tu dérailles oui, tu dis des choses étranges." Son visage grimaça quand il parla de Charlie. "Oui, mais je reste persuadée qu'il n'y a pas que ça. Samuel était étrange, je l'ai senti dans ses yeux quand...quand je suis arrivée à tes côtés" Elle avait bien failli se trahir. Elle avait vu sous sa forme d'animagus que Samuel était différent. Sans savoir qu'il s'agissait de la présence de l'astrolable. Elle n'en avait pas encore sentit les effets, étant rapidement montée à l'étage.

L'ambiance était plus détendue, et Élisabeth était moins méfiante. Elle se rapprocha du jeune homme et regarda ses blessures. "Tu devrais te sentir mieux, si j'ai pas trop fait de connerie dans ma potion. Je vois ta cage thoracique reprendre une meilleure forme, les côtes doivent être remise en place. Peux-tu bouger tes doigts sans avoir mal ?"

Alors qu'elle allait touché son visage pour vérifier les ecchymoses, elle se stoppa. "Qu'est-ce que tu as dis ? Désolée mon chou, il faudra t'y faire, j'ai l'ouïe fine. Du sang de mort ? Tu comptes droguer Valou ?" Oui elle savait ce que c'était. Et elle était quasiment sûre que ça ne plairait pas aux inséparables. Elle le regarda soucieuse. Elle était captivée par ses yeux. Elle baissa d'ailleurs son regard.
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MessageSujet: Re: Quelque part dans une chambre... Quelque part dans une chambre... EmptyMer Aoû 26 2015, 19:44
Lorsque je décidais de m’excuser pour le surnom en me demandant si ça ne lui plaisait pas, elle me répondit comme quoi elle n’avait pas dit cela. Je la regardais un peu surpris, puis elle m’annonça que c’était surtout parce qu’on l’avait toujours appelé Eli ou le chien. Suite à sa phrase elle se mit à rire. Moi je souriais mais ne rigolais pas. Je ne voyais pas en quoi se faire traiter de chien était une bonne chose. Je les entendais souvent se dire ce genre de petit surnom pas très tendre. Etais-ce une habitude entre ces deux races ? Je ne le savais pas vraiment, mais je continuais à sourire. Une fois calmée, je lui demandais :

- Donc ça ne te gêne pas ce surnom ?

Plus tard, lorsqu’elle me proposa d’examiner ma tête car je déraillais, je lui répondais que c’était Samuel qui déraillé totalement à cause de la rouquine dont je ne me rappelais plus son nom. D’ailleurs Elisabeth se mit à faire la grimace quand j’avais mentionné cette personne. Puis elle répondit que ce n’était pas que par rapport à la jeune fille, mais aussi à par rapport à quelques choses d’autres. Et elle l’avait remarqué dans ses yeux. Le petit truc qui m’a légèrement surpris était que Lisa avait eu une légère hésitation en voulant dire le moment où elle l’avait remarqué. Je ne relevais pas la petite hésitation. Pour le moment ce n’était pas le plus urgent. Je vis mon infirmière se rapprocher de ma position et me lança comme quoi mes os se remettaient doucement en place. Elle me demanda si je pouvais bouger mes doigts sans avoir mal. Je tentais de bouger mes doigts un à un. Je réussissais, mais j’avais encore légèrement mal pour certains et je fis une petite grimace. Mais je sentais de moins en moins la douleur au niveau du bras. Souriant je lançais à Elisabeth :

- Franchement tu es douée. Je n’ai presque plus mal. Où étais-tu depuis tout ce temps ?

Remarquant ma phrase je rougis légèrement et je détournais le regard. Puis je soupirais dans un murmure qu’il me faudrait du sang de mort. Elisabeth par la suite allait toucher mon visage mais elle se stoppa d’un coup pour m’annoncer qu’elle m’avait entendu, et elle me demanda si c’était pour droguer Valdemar. Je la fixais droit dans les yeux pour savoir ce qu’elle pensait. Ils étaient très beau je devais le reconnaître, mais d’un coup je vis qu’elle détourna le regard, ce qui me coupa dans l’admiration de son regard. Je dis d’une voix tranquille :

- Pas exactement. Je suis surpris que tu saches l’effet du sang des morts sur les vampires. Mais vu que je l’ai appris par un livre, pas étonnant que tu le saches aussi. Mais tu as vu la perte de contrôle de Samuel et Valdemar ? Si on ne fait pas attention ça peut tourner à la folie. Alors ce sang permettrait d’empêcher pendant une dizaine de minutes aux sangsues de faire des dommages collatérales. Tu me comprends Lisa ?

J’essayais d’avoir une réponse. Puis je tournais la tête vers la fenêtre de la chambre. Le vent ne soufflait pas trop. C’était un temps magnifique. Soudain je me rendais compte que je ne savais pas ce qui en était de l’aventure. Je demandais alors :

- Au fait. Tu en sais un peu plus sur la mission ? Il c’est passé quoi depuis que je suis dans les vapes ?

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MessageSujet: Re: Quelque part dans une chambre... Quelque part dans une chambre... EmptyJeu Aoû 27 2015, 04:11
Quelque part dans une chambre... Lucy_h11

La louve sourit "Non ça ne me gène pas"

Elle le regarda faire, il semblait un poil douloureux, mais demain matin, il irait beaucoup mieux et pourrait déjà se servir de son bras.

"Douée, il vaut mieux, avec l'équipe de bras cassés qui constitue ma meute. Sans vouloir t’offenser !" Elle éclatât de rire, c'était vraiment le cas de le dire. Pourquoi l'avait-elle inclue dans sa meute tout d'un coup ?

Où elle était pendant tout ce temps ?

"En train de te chercher mon chou" Lui lança-t-elle en lui tirant la langue comme l'adolescente qu'elle était.

Elle croisa ses bras quand il commença son explication sur le sang des morts. Attentive pour ses explications. Puis elle se mit à faire les cent pas dans la pièce pour réfléchir à ce qu'il disait. Peut-être n'avait il pas tord. Ne serais ce que pour les autres vampires qu'ils rencontreraient dans la forêt scandinave.

"Oui il y a un tas de choses que je connais, ça te surprend que je sois aussi instruite ?" Lui dit-elle sur un ton faussement vexée. "Je te rappelle que je traine avec des vampires depuis plus de cinq ans maintenant, j'ai du survivre parmi eux ! Ça n'a pas toujours été simple, surtout avec Valdemar. Mais dis moi, où comptes-tu trouver ce sang ? Mais sinon je te comprends, si c'est pas pour les inséparables, ça sera utile pour ceux qui ne sont pas civilisés"

Elle tourna sa tête vers la direction qu'avait pris celle d'Henry, la fenêtre. Elle profita qu'il soit distrait pour le détailler en long. Il était imposant physiquement et dégagé une force naturelle et rassurante. Il était rassurant. Elle sourit. Parce qu'elle n'avait jamais trouvé un humain rassurant avant lui.

"Pour tout te dire je ne sais pas ce qui se passe. Tout ce que je sais, c'est la lettre qu'on a reçu de Samuel. Et pour que Sam nous demande de venir l'aider, c'est qu'il se passe un gros truc." Elle s'arrêta un instant pour s'approcher de la fenêtre et regarder la forêt au loin. L'air soucieuse. Elle se retourna brutalement et transperça son regard.

"Tu ne dois pas venir ! Tu peux encore partir. Ne te lance pas dans cette aventure, je le sens mal !" Il fallait qu'elle le dise. Il fallait que quelqu'un lui dise. Soudainement inquiète qu'il lui arrive pire qu'un bras cassé, qu'elle ne saurait réparer.

"C'est pas votre trou de forêt interdite. On parle de la scandinavie. Des forêts où Valou est un bébé...et où mes semblables sont de suite moins....comment tu dis ? Douce et compréhensive " Elle lâcha un sourire, et ses joues rosirent, mais ses yeux se baissèrent. Elle lui tourna le dos.

"Ce que je veux dire, c'est qu'après l'entrainement, puisque c'est ce que tu veux...pars. Rien ne te retient dans cette mission." La jeune femme était perdue dans ses pensées. Elle n'avait pas le niveau de ses frères de cœur. Ça allait être déjà dangereux pour elle. Mais elle était utile, notamment en potion. Et elle pouvait user de son animagus dans des situations périlleuses, ou encore transplaner. Son visage s’éclaira ! Oui c'était ça, il fallait apprendre à tout le monde le transplanage, même s'ils n'avaient pas l'âge requis.

"Et sinon concrètement, du monde est arrivée en bas, j'entends d'autre personne. Je crois qu'il y a la sœur de Samuel, encore une sangsue, je me demande la tête qu'elle a. Elle est comment ?" Elle s'était retournée et avançait vers lui.

[HRPG : Fuck je me relis pas, il est 4h du matin faut pas déconner ! Surtout que j'ai mis 4h à l'écrire... drunken ]
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MessageSujet: Re: Quelque part dans une chambre... Quelque part dans une chambre... EmptyJeu Aoû 27 2015, 11:49
Je la regardais surpris. Une équipe de bras cassé dans sa meute. Enfin ce n’était pas ça qui me surpris d’ailleurs. Ce qui me surprit c’était le fait qu’elle m’annonça qu’elle ne voulait pas m’offenser. De quoi parlait-elle ? Je ne comprenais vraiment pas. Me mettait-elle dans sa meute ? Non je devais rêver. Ça m’étonnerait quand même. Lorsque j’avais compris ma phrase où je lui demandais où elle était pendant tout ce temps, je me mis à rougir légèrement. Elisabeth répondit qu’elle était entrain de me chercher, ce qui me fit rougir davantage. Même si elle avait tiré la langue, je ressentais de la gêne. Puis lorsqu’elle allait vérifier mon visage elle stoppa net en me demandant si le sang de mort était pour Valdemar. Je lui expliquais que oui et non, et lui annonçait que j’étais assez surpris qu’elle connaissait les effets du sang de mort sur les vampires. Elle avait croisé les bras en m’écoutant. Puis elle me lança sur un ton vexé comme quoi ça me surprenait qu’elle avait des connaissances en la matière. J’avais un peu envie de m’excuser, mais d’un coup elle reprit la parole, et m’expliqua que c’était dut au fait qu’elle a vécu avec des vampires et qu’elle avait du survivre. Je restais calme et l’écoutais parler. Puis elle me demanda où je comptais trouver ce sang. Et elle me comprenait pour l’utilisation de cela. Je la regardais avant de lui dire :

- Je compte aller dans un salon funéraire afin d’extirper du sang de cadavre frais. Je te rassure je ne compte tuer personne.

Après cela je tournais la tête vers la fenêtre. Je pensais un peu dans le vide, quand d’un coup je me rendis compte que je ne savais même pas ce qui c’était passé et ce que voulait faire Samuel. Je demandais à Lisa si elle en savait davantage sur cette mission et ce qui risquait d’y avoir par la suite. Elle s’avança vers la fenêtre et m’annonça que Samuel leur avait demandé de l’aide. D’après ce qu’elle disait c’était un truc très important. J’étais entrain de réfléchir ce qui pouvait être important quand Elisabeth se tourna d’un coup dans ma direction et me fixa droit dans les yeux et m’ordonna si je puis dire ainsi de ne pas participer à la mission. C’était trop dangereux pour moi d’après elle. Je crus voir une once d’inquiétude dans son regard. Puis elle enchaina en expliquant que ce n’était pas la même chose que la forêt interdite à Poudlard. Et qu’il y avait aussi des loups-garous qui seraient bien différent d’elle. Elle reprit d’ailleurs mes mots. Douce et compréhensive. Je la voyais faire un petit sourire, et je croyais que ses joues étaient entrain de rougirent légèrement, mais le fait était qu’elle se retourna rapidement vers la fenêtre de nouveau. J’étais entrain de penser à comment affronter des loups-garous. Le moyen le plus connu était les armes en argent. C’était souvent décisif contre un loup-garou. Je ne voyais pas grand-chose d’autre. A moins que…. c’était un truc assez risqué, mais je ne voyais pas d’autres options. Après je la vis se retourner, avancer vers moi et m’annoncer comme quoi la sœur de Samuel était arrivée. Je soupirais un bon coup. Puis elle me demanda à quoi elle ressemblait. Je réfléchissais un instant avant de lui dire :

- Une blonde je crois, plutôt pâlotte et un goût prononcé pour l’impulsivité. Mais elle ne te vaut en rien.

Je finissais ma phrase par un clin d’œil. Puis d’un coup je fis une mine assez sérieuse. Je vis qu’Elisabeth me regardait. Je savais ce que je voulais dire. Je pris une inspiration et d’une voix sérieuse je lui disais :

- Ecoute Lisa. Je trouve que c’est gentil que tu t’inquiètes pour moi. Mais je sais me débrouiller. Et puis avec Samuel on a eu l’accord que si je m’entraînais je participais à la mission. Et je ne vais pas te laisser seul avec eux. Après tout qui te surnommerais Lisa sinon ?

Je terminais en rigolant un peu. Puis je la fixais droit dans les yeux et je lui annonçais le fond de ma pensée :

- Mais sinon, le moyen le plus sécurisant de venir avec vous. Ça serait que… tu me transformes en loup-garou.

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MessageSujet: Re: Quelque part dans une chambre... Quelque part dans une chambre... EmptyJeu Aoû 27 2015, 14:14
Il n'allait tuer personne c'était déjà ça ! Un salon avec des morts, c'était possible ça ? Ça devait être moldu. Elle haussa les épaules.

"Je t'accompagne si tu veux !"

Elle voyait bien qu'elle n'arriverait pas à dissuader le jeune homme. Il sait se débrouiller, sans doutes. Mais d'un coup elle eut la boule au ventre. Pourquoi avait-il soudainement de l'importance pour elle ? Elle ne le connaissait pas, elle devrait ne pas tenir compte de son avis d'aller se faire trucider dans les forêts scandinaves. Pourtant elle ne se sentait pas indifférente. Et elle s'en agaça elle même. Ça commençait à se remarquer. Comme si elle luttait avec ses émotions.

Quand le jeune homme continua à parler, son sang se glaça sur place. Avait-elle bien entendu ? Qu'elle le transforme en loup garou ? Elle se retourna lentement vers lui, comme si le temps s'était arrêté. Son regard le fusilla sur place. Un râle sortie de sa bouche et elle sentait la colère l'envahir. Il est plus dingue qu'elle le croyait !

Elle gronda d'un coup, ses yeux luisant d'une charmante couleur ambre, aussi belle qu'envoutante. Son loup se manifestait en elle, sur elle. "NON !"

Elle s'approcha de lui d'un élan sauvage. "Tu ne sais pas ce que tu demandes ! T'es barré toi !"

Elle grimaça les lèvres pincées. "Jamais de la vie ! C'est une malédiction ! Tu ne sais pas...tu ne peux pas comprendre ! Tu peux avoir une vie. Tu peux vivre avec aucune peur, surtout pas celle de devenir un monstre les jours de pleine lune, où aucun être humain peut t'approcher sans y risquer sa vie. Tu ne connais pas l'enfermement et la sauvagerie qui nous habite !"

Son visage se relâcha, elle était en proie à une sorte de panique sourde. Sa voix se radoucit, mangée par les sanglots qui arrivaient. "Tu peux avoir une vie, une femme, une famille... Ne dis pas ça !"

Les larmes brisèrent son visage de demi-ange. "Je n'ai pas eu ce choix..." Elle tituba sous l'émotion. Et vint trouver le mur de la chambre avec son dos. Elle plaqua les mains sur son visage et se laissa glisser à terre secouée par des souvenirs.

Cette nuit de pleine lune, insouciante, tout juste âgée de 11 ans. Prête à rentrer à Durmstrang et commencer une vie de sorcière passionnée par les potions et les soins magiques. Accompagnée par sa mère pour récupérer une plante magique qui ne sort que lors de ses nuits pleine. Tout se passa si vite que sa mère n'avait pas eu le temps de sortir sa baguette. Attaquées toutes les deux par deux loup garou scandinaves féroces et assoiffés de chair humaine. Pas le genre de garou s'enfermant dans une pièce avec de la potion tue loup pris la semaine avant.

Sa mère mourra des suites de ses blessures et la jeune fille fût retrouvée moitié morte plus loin dans la forêt, mordu à plusieurs endroit du corps. Cuisse, flanc, dos. En plus de la transformation, elle était chaque mois hantée par les souvenirs sanglant de cette nuit, la mort de sa mère. C'est grâce à ses frères qu'elle retrouva le goût de vivre pour ce qu'elle était. Ils lui apprirent que la différence n'était pas si mauvaise et qu'elle n'avait de toute façon plus le choix, que plus rien était possible de faire, et qu'elle pouvait toujours étudier et devenir une bonne sorcière.

Samuel avait été un moteur pour son devenir. Lui permis et l'aida à créer sa potion tue loup. L'accompagna chaque nuit de pleine lune dans une pièce qu'ils avaient envouté ensemble. L'entraina à devenir animagus, et se réjouissant ensemble qu'il soit un loup, montrant ainsi qu'elle avait accepté cette entité en elle. Ses sentiments envers lui avait grandit chaque année, jusqu'au jour où elle avoua l'aimer. Ce qui ne plût pas au garçon, qui la considérer vraiment comme une sœur. La jeune femme était jeune, seule, et perdue dans ses repères de femme. Elle pensait être sincèrement amoureuse. Avec du recul elle sait aujourd'hui que c'était surtout le fait qu'il l'acceptait comme elle était. Qu'il lui faisait comprendre qu'on pouvait l'aimer pour ce qu'elle était, bête ou non.

Mais malgré cela, ce non retour de sentiment persuada la jeune femme que si même un autre "monstre" ne pouvait pas l'aimer, personne ne pouvait le faire. "Je n'ai pas eu le choix..." relança-t-elle dans un demi-souffle.
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MessageSujet: Re: Quelque part dans une chambre... Quelque part dans une chambre... EmptyJeu Aoû 27 2015, 15:31
Elisabeth se proposa de m’accompagner au salon funéraire. Pourquoi pas. Elle pourrait être utile. J’hochais la tête pour confirmer sa présence avec la mienne. Puis nous avions parlé du danger que représentait la forêt scandinave. Elle s’inquiétait pour ma santé et je trouvais ça fort sympathique. Mais j’avais pris ma décision déjà et je n’allais pas faire marche arrière. Ce n’est pas tant l’envie d’aventure qui me poussait. Non je ne savais pas ce que c’était, quelque chose d’enfoui profondément en moi. Quel était ce sentiment qui voulait que j’aille là-bas ? Je n’en savais rien. Puis j’eu l’idée de me faire transformer en loup-garou. Je n’aurai jamais pensé que j’aurai activé une bombe. Comment j’aurai pu ? Lorsqu’elle me regarda, c’était pour me fusiller du regard. J’avais du dire quelque chose de vraiment stupide pour qu’elle réagisse de la sorte. Je l’entendis gronder d’un bruit sourd. Ses yeux avaient de nouveau la couleur ambre qui lui allait si bien. Sauf que le souci c’était la réponse qu’elle avait donné. Son non était catégorique. C’était un mélange entre un hurlement et un cri. Je n’avais jamais entendu ça. Mais ça me tétanisa sur place. Je l’écoutais me traiter d’idiot. Rien que lorsqu’elle avança vers moi je vis son côté animal ressortir. Je savais qu’elle ne me ferait rien, mais j’avais l’appréhension que je l’aie blessée d’une manière ou d’une autre.

Elle continua à parler en me laçant que jamais elle ne me transformerait. Que c’était une malédiction. Que je peux vivre sans peur et que je n’aurai jamais à connaître la sauvagerie qui est en elle. Puis je vis que son visage se relâchait. Elle m’annonça dans une voix un peu plus calme que je pouvais avoir une femme et des enfants. J’étais assez surpris de ce qu’elle me disait. Pourquoi elle me parlait de ça ? Je n’y avais jamais pensé moi, alors qu’elle m’en parle. Ce fut lorsqu’elle commença à sangloter et qu’elle prononça sa phrase que je compris. Elle n’a pas eu le choix. C’est vrai que je ne connaissais pas son passé. Elle ne devait pas avoir choisi elle. Je ne savais pas comment elle c’était transformé. Qu’est-ce que j’ai pu être stupide. Lorsque je la regardais accolé au mur totalement inerte, j’eu un pincement au cœur. Je n’arrivais pas à supporter de la voir pleurer. Mon monde s’écroulait tout autour de moi. Je commençais à me lever du lit et à me diriger vers elle. Une fois à sa hauteur je l’entendis dire de nouveau qu’elle n’avait pas pu choisir. D’un coup des souvenirs de ma mère revint en mémoire. En me remémorant je fis exactement la même chose que ma mère quand je pleurais. Je la pris dans mes bras, en grimaçant légèrement, et je lui murmurais :

- Tu n’as peut-être pas choisi cette nature profonde en toi. Mais tu peux choisir de vivre ta vie comme tu l’entends. Tu peux avoir une famille ainsi qu’un mari et des enfants si tu le souhaites. Je suis sur de moi.

Je reculais la tête et lui pris les mains dans les miennes avant de lui dire dans un sourire :

- Je suis désolé pour ça. Je ne te demanderais plus ça, ni même à un autre loup-garou. J’ai été trop égoïste. Excuse-moi encore de t’avoir blessée.

Je me remettais droit et grimaça légèrement avec mon bras. Il n’était pas tout à fait remis. Je souriais à Lisa en espérant qu’elle ne m’en voulait pu. La voir triste m’avait vraiment fait un choc. Je ne savais pas ce que c’était mais en tout cas je me sentais étrange.

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MessageSujet: Re: Quelque part dans une chambre... Quelque part dans une chambre... EmptyJeu Aoû 27 2015, 18:48
La jeune femme au sol se laissa attraper dans les bras. Malgré un bras valide, elle pouvait ressentir sa force. Elle se sentit rassurer, entourer. Elle en avait besoin, jamais personne ne l'avait étreinte de cette manière. Elle était forte, sa musculature avait changé et l'activité sportive qu'elle pratiquait l'avait rendu endurante. Pourtant le gens qu'elle croisait souvent la prenait pour une fille fragile, frêle. Alors qu'elle avait besoin de puissance pour se sentir vivante.

Elle avait envie qu'on l’étreigne fortement, jusqu'à en avoir le souffle coupé. Jusqu'à sentir ses muscles se contracter, et ses os craquer. Elle avait ce besoin de se sentir contenue, opprimée, pour se recentrer. Ses émotions étaient tellement envahissantes, qu'elle avait besoin de ça pour ne pas exploser. Et jamais personne n'avait réussi jusqu'à présent à l'apaiser de cette manière. Son loup sauvage personne ne l'avait dompté, il fallait la canaliser.

Dans ces moments d'angoisses et d'explosion d'émotion les gens normaux fuyaient, par crainte d'être écrasé par sa force ou sa créature interne. Les inséparables étaient incapables de la maintenir ainsi. Ils ne supportaient pas à la fois l'odeur de son loup et son humanité. Et Samuel était absent depuis une année. La jeune femme avait donc recours à son animagus et partait des jours et des jours en forêt, hurler, courir, et laisser exploser sa sauvagerie trop contenue dans ce corps de femme trop frêle et fragile pour supporter un garou.

Alors que les larmes continuaient de couler sur ses joues, elle noya le noir de ses yeux dans celui du vert du jeune homme. "Plus fort" Lui ordonna-t-elle à bout de souffle. "Serre plus fort !" Répétât-t-elle avec plus de voix, en se jetant dans ses bras. Elle en oublia ses blessures et serra à son tour ses bras autour de son cou. Peut-être un peu trop fort, mais il était solide et bien bâti. Sa tête enfouie dans son cou, les larmes coulaient à flot. Il commença à la serrer, et elle ordonna une nouvelle fois "Plus fort !"

*Bordel je suis pas en porcelaine !* S'écria-t-elle intérieurement !

Elle ne pouvait pas lui montrer l'exemple, si elle le faisait elle l'étoufferait. C'est ça, c'est ça qu'elle voulait. Perdre son souffle, étouffer, comprimer ses émotions en elle. Elle voulait trouver la force, la puissance, les muscles. "Étouffe moi!"
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MessageSujet: Re: Quelque part dans une chambre... Quelque part dans une chambre... EmptyJeu Aoû 27 2015, 21:23
Je ressentais sa tristesse quand je la serrais contre moi. J’espérais qu’elle partirait cette tristesse. Je la voyais dans ses yeux et c’était terrible comme sensation. Je n’avais jamais ressenti ça avant. Ses yeux ne cessaient de pleurer. Je me sentais tellement impuissant. Je n’avais aucune connaissance en la matière. Seulement des bribes de mémoires de ma mère. Puis d’un cou quand je m’étais presque relevé, elle souffla deux mots. Je ne les avais pas compris. Puis d’une voix plus ferme et plus audible. Elle m’ordonnait de la serrer plus fort. Sauf que j’eu le temps de ne rien faire car elle se jeta au niveau de mon cou. Je n’eu juste le temps que de poser un genou à terre car sous l’effet de la charge j’avais failli partir en arrière. Elle serrait un peu fort mon cou, mais ça allait encore. Je tentais de la serrer de mon bras valide et ça semblait fonctionner. Sauf qu’il semblait que cela ne lui suffisait pas. Je sentais ses larmes couler contre mon cou. Je sentais ses cheveux qui avaient une bonne odeur. Sauf que d’un coup, Lisa m’ordonnait de serrer encore plus fort. J’hésitais un peu, mais je la serrais un peu avec mon bras amoché.

Je pensais que ça semblait suffire. Puis elle m’hurla à m’en exploser un tympan de l’étouffer. Je pris une grande inspiration. Si c’était ce qu’elle voulait et bien qu’il en soit ainsi. Je pris sur moi-même et commença à serrer de plus en plus fort. Je sentais mes muscles se serrer, ainsi que mes bras de toutes mes forces. Comme si on étranglait quelqu’un. Je me concentrais pour ne pas lâcher prise. La douleur se fit sentir dans mon bras droit mais je ne lâchais pas pour autant. Je sentais qu’elle me serrait aussi. Je ne savais pas si ça voulait dire que ça lui faisait du bien ou que je serrais trop fort. Je tentais de me redresser afin de la serrer davantage, mais je me senti partir en arrière. Ma jambe m’avait aussi un peu lâché. Je tombais en arrière avec Elisabeth dans mes bras. Je la serrais le plus fort possible pour lui éviter la chute. Je senti mon corps qui tombait au sol et la douleur se fit ressentir. Mon bras droit me faisait atrocement souffrir. J’avais du mal à respirer mais ça allait. Je regardais Elisabeth qui était sur moi, sa tête se trouvait légèrement en dessous de mon menton. Je fixais ses yeux noirs qui étaient tout simplement magnifique. J’essuyais une de ses larmes qui restait de la main gauche. Sa peau était douce et humide. D’une voix légèrement essoufflé je lui demandais :

- Tu n’as rien Lisa ?

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MessageSujet: Re: Quelque part dans une chambre... Quelque part dans une chambre... EmptyJeu Aoû 27 2015, 22:42
Quelque part dans une chambre... Lucy_h11

A chaque pression qu’exerçait Henry, la louve s'apaisait. Ses muscles se relâchaient, elle se calmait. Le feu qui brûlait en elle était en train de s'éteindre. Elle entendait gémir l'adolescent mais était encore incapable de le lâcher.

Elle se sentit chuter, tout comme ses émotions. Elle se retrouva sur Henry en un rien de temps, ne retenant pas sa chute, encerclée de ses bras. Quand elle leva la tête, les traits de son visage étaient détendus. Il avait fait exactement ce qu'elle attendait. Sa colère, sa terreur et ses souvenirs avaient été étouffer littéralement, contenus littéralement.

Elle ferma ses yeux quand il caressa son visage pour en chasser une larme. Un frisson parcourut son corps. Il pouvait aussi être doux. Pour une fois, elle n'avait pas envie de fuir. Pour une fois, elle n'allait pas fuir. Elle ouvrit les yeux, et répondit à sa question par un hochement de tête. Bien sur qu'elle n'avait pas mal, bien sur que tout aller bien. Et lui ?

Elle n'osait même pas ouvrir la bouche, pour ne pas rompre cet instant. Tout était si calme. Si clair tout d'un coup. Plus elle le regardait, plus elle sentait une étrange sensation. Sa gorge se noua. Son souffle devenait court. Il était si près d'elle. Elle pouvait sentir son souffle, et cette main sur son visage qui lui remettait une mèche en place derrière l'oreille. Son cœur commençait à s’emballer, ses mains se faisaient moite.

Pourquoi résister ? Pourquoi avoir peur ? Elle en avait envie... Élisabeth tourna sa tête dans l'espoir de réfréner ce sentiment, mais la main d'Henry vint la lui remette face à lui. Elle ne pouvait plus se cacher. Qu'est-ce qu'il était beau à se faire du soucis pour elle, ravalant sa propre douleur. Elle s'avança pour l'embrasser, leurs lèvres étaient sur le point de se toucher quand elle se redressa brutalement et se releva. Dans la fraction de seconde qui suivit, la porte de la chambre s'ouvrit sur Ludwig.

"Comment va notre blessé ?" Lâcha le vampire avant de l'apercevoir justement au sol. Il regarda Élisabeth perplexe. Que venait-il de se passer ? La jeune brune était écarlate et son cœur battait si fort qu'il ne fallait pas avoir une ouïe de vampire pour s'en rendre compte. "Tu l'as bâché Eli ? Qu'est-ce qu'il a encore fait ?!" Ludwig avait un ton agressif en prononçant les derniers mots.

"Rien !" Lâcha rapidement la louve. "Rien, je...je lui ai demandé de se relever, et je pense que c'était trop tôt. Dé...désolée Henry, j'ai fait une erreur d'appréciation, c'est encore trop tôt on dirait ! Désolée ! Vraiment désolée !" De quoi s'excusait-elle au juste ? Du presque baiser ? Du mensonge ? Que rien n'ait pu se faire ? Élisabeth ne le montrait pas, mais elle était au bord de l'évanouissement. Elle s'agitait pour garder ses nerfs. Quelle situation pesante et stressante. Heureusement, elle était soulagée que Ludwig soit si prude pour ne pas avoir saisi sa gène et la situation.

"Ça fait le malin, mais ça se remet pas vite en forme à ce que je vois" Lâcha sarcastiquement le vampire en vissant ses yeux sur ceux du suicidaire, comme s'il voulait être sûr de la version. "Je venais vous dire qu'Evens et Aiden étaient arrivés".

"Comme si je ne les avais pas entendu ! Tu venais faire ta fouine pour te moquer de l'humain !" Répondit sèchement la jeune femme qui retrouvait son calme. Elle éclata de rire et n'arrivait plus à s'arrêter. Elle se tenait les côtes.

Ludwig avait des yeux rond pointés sur sa sœur. Qu'est-ce qui lui prenait ? Élisabeth était en train de relâcher la pression de son stress. Pour sûr si Ludwig les avait vu s'embrasser, ça aurait été un carnage, pas par Ludwig, mais Valdemar et Samuel qui l'auraient appris du témoin.

Elle n'avait pas de bons souvenirs quand elle se rappelait des hommes qui la croisaient de trop près. Personne n'était jamais assez bien pour elle selon ses frères. Elle s'en fichait pas mal d'ailleurs, parfois elle en jouait même pour avoir la paix. Mais là, c'était différent. Pourquoi c'était différent d'ailleurs ? Entre deux rires elle regarda Henry, et sa gorge se noua de nouveau à la vue du jeune homme. Tout était différent maintenant. Merde.

Son rire se fit plus faible, elle se calma rapidement. "Pardon, je vous laisse deux minutes je vais prendre l'air, j'en ai besoin..." Ludwig la retint par le bras et huma la jeune femme. Ses yeux se posèrent sur elle, puis sur Henry. "Tu as pleuré ? Pourquoi ?" La jeune femme retira son bras vivement. "C'est pas tes affaires Lud, laisse moi passer !"

"Qu'est-ce qu'il t'a fait ? Qu'est-ce qu'il a dit ?" Demanda le vampire. Élisabeth lui tira la langue. "Il m'a fait pleuré de rire en racontant comment il allait vous mettre minable avec Valou !" Elle partit de la chambre en riant. Sauvée par son humour.

Ludwig se tourna vers Henry qui s'était relevé et se tenait face à lui. "Si tu la touches, je pourrais moi même m'énerver, tu as compris ?" Dit-il sans aucune once de rire. Il n'était pas si bête que ça au final.
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MessageSujet: Re: Quelque part dans une chambre... Quelque part dans une chambre... EmptyJeu Aoû 27 2015, 23:43
Que venait-il de se passer ? Il y avait un instant je tentais de la serrer comme elle me le demandait, mais là nous étions tout deux à terre. J’avais mal mais au moins Elisabeth n’avait rien. Je faisais bonne figure pour pas qu’elle s’inquiète de mon état. Puis je vis qu’elle avait une larme qui coulait sur sa joue, alors de ma main je la retirais. Elle avait fermé les yeux pendant ce mouvement. Puis toujours la main sur son visage je lui demandais si elle n’avait rien. Elle hocha la tête pour me confirmer mes dires. Je souriais d’un air heureux. La seule fois où j’avais sourit comme cela, c’était quand j’avais passé ma première nuit sans mon père. Pendant que je fixais Elisabeth je remarquais qu’une mèche de cheveux était entrain de glisser sur sa joue. Avec délicatesse je la remettais derrière son oreille tout en regardant toujours mon infirmière. Je me sentais bien. Non, je me sentais tout étrange. Je n’arrivais plus à bouger, j’étais pétrifié. Mais ce n’était pas de la peur, c’était autre chose. Un sentiment bien étranger que je ne savais pas maîtriser. Le temps semblait s’être suspendu. Le calme régnait dans la pièce. Je vis Elisabeth qui détournait la tête. Est-ce qu’elle allait de nouveau pleurer ? Mais ce n’était pas pour ça que je lui fis tourner la tête de mon bras droit encore blessé. J’avais envie de la voir. De plonger de nouveau dans son regard. Je la vis s’approcher de moi, de mon visage. Je me sentais comme hypnotisé par elle. Je ne pouvais résister. Ses lèvres étaient au bord des miennes et je n’avais qu’une envie c’était de les coller au sienne.

Sauf que d’un coup Ludwig arriva dans la chambre pour prendre de mes nouvelles. L’instant avait été brisé. Il nous regardait, nous qui étions stoppé dans cette position assez gênante. Pourquoi j’étais aussi gêné ? Je vis Elisabeth devenir aussi rouge que les couleurs des Gryffondors. Puis il demanda à la brune si elle m’avait bâché. Je ne comprenais pas ce qu’il entendait par là. C’était quoi ça ? Et le ton qu’il employait ne me plaisait pas du tout. Elisabeth répondit pour moi. Elle s’excusait. Pourquoi ? Pour mentir sur le fait que j’étais tombé car je ne tenais pas debout. Ou de cet instant volé ? Je n’en savais rien. Ludwig me regarda pendant qu’Elisabeth se relevait en me lançant comme quoi je ne guérissais pas très vite. Mon regard fut fusillant. Je ne lui permettais pas de dire ces choses. Il annonça qu’il était venu nous annoncer l’arriver de la sœur de Samuel et de son copain. Elisabeth répliqua immédiatement en annonçant que c’était pour se moquer de moi qu’il était venu. Puis d’un coup elle se mit à rire en se tenant les côtes. Elle était en plein fou rire. Ludwig la regardait avec des yeux énormes. Je me redressais tant bien que mal avec un seul bras. J’avais un peu trop forcé sur mon autre bras et l’étreinte de Lisa m’avait fait plutôt mal au cou. Je cru voir un regard de cette dernière vers moi, mais c’était si rapide que je n’eu le temps de ne rien voir. Son rire commença à diminuer. Et elle annonça qu’elle avait besoin de prendre l’air. Je tentais de l’interpeler :

- Attend Lisa…

Je vis Ludwig l’attraper par le bras et la humer. Il regarda Lisa puis moi et lui demanda ce que je lui avais fait pour la faire pleurer. Elisabeth raconta un mensonge de plus. Une histoire drôle ? Sur Valdemar et lui en plus Ce n’était pas malin ça tiens. Puis elle partie de la chambre assez rapidement. Ludwig me regardait toujours puis d’une voix menaçante m’interdit de la toucher. Je sentais mon sang ne faire qu’un tour. D’une voix pleine de dédain et de défis, je lui lançais :

- Je n’ai pas peur de toi. Et puis elle est assez grande pour faire ce qu’elle veut non ? D’ailleurs comme je l’ai dis en bas tu n’es pas mon chef. Alors je fais ce que je veux de ma vie. Donc tu as beau me menacer j’en ai rien à faire. Et puis Elisabeth voulait voir si j’arrivais à me servir de mon bras et de mes jambes convenablement. Mais ce n’était pas le cas et je suis tombé en l’entraînant avec moi. Donc t’as pas à t’en faire pour ta petite louve, t’as compris ?

Je le toisais du regard d’un air de défis. Je n’avais aucune arme, mais il n’avait aucun droit sur ce que je pouvais faire ou non avec Lisa.

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MessageSujet: Re: Quelque part dans une chambre... Quelque part dans une chambre... EmptyVen Aoû 28 2015, 19:09
Quelque part dans une chambre... Armand10

Ludwig resta de marbre devant la remarque du suicidaire. Son nez frémissait. Il sentait l'odeur d’Élisabeth sur lui. Son visage s'assombrit. Il n'était pas vraiment content.

"Je ne sais pas ce que tu manigances, et je me fiche de ne pas être ton chef, je suis le chef de personne. Je te dis juste qu'Eli est comme ma sœur, et je doute que Valdemar et Samuel te tienne un autre discours. Elle en a déjà assez bavé pour qu'un humain vienne l'ennuyer. Tu connais pas sa vie, on ne connait pas la tienne. Samuel semble te faire confiance, enfin, il semblait te faire confiance. Ne brise pas tout !"

Ludwig avait un doute quant aux intentions d'Henry. Il ne savait pas ce qui s'était passé dans la pièce. Pourquoi Élisabeth avait pleuré ? Mais il la connaissait assez bien pour savoir qu'elle ne pleurait pas pour rien, et certainement pas devant des inconnus. Il était cependant étonné qu'elle est gardée son calme. Il savait que quand ses émotions étaient trop grand pour elle, elle fuyait généralement sous sa forme d'animagus. Là il lui avait suffit de sortir la pièce pour aller prendre l'air ? Vraiment ?

Ludwig s'approcha rapidement de la fenêtre de la pièce et regarda vers les bois qui devenaient de plus en plus sombre, le soleil était bas, la nuit était en train de tomber. Un loup noir était assis à l’orée de la forêt, tournant le dos à la maison des Hansen. "Tu m'excuseras..." Dit-il à l'encontre d'Henry avant de quitter la pièce sans rien rajouter de plus. Quelques secondes après, par la fenêtre de la chambre, on pouvait observer le vampire s'avançait près du loup noir et s'assoir à ses côtés. Il avait dans les mains une sorte de peignoir blanc.

Quelque part dans une chambre... 2559958065_small_1

* ~ *

"Je t'ai pris de quoi te couvrir. Parce que je paris qu'encore une fois, tu n'y as pas pensé ?" Ludwig ne regardait même pas le loup. Il regardait droit, et fixait le paysage devant lui. Il restait là, sans même un contact, ou une caresse. Il pouvait rester présent à ses côtés, mais la toucher lui était impossible. L'odeur du loup était trop écœurant pour lui, et de toute façon, la jeune femme ne supportait pas qu'on la touche dans son animagus. "Je ne sais pas ce qu'il a pu te dire, ou ce qu'il a pu te faire pour te mettre dans cet état, mais on s'en occupera avec Valdemar. C'est insupportable déjà de te voir comme ça, alors..."

La louve noire sortit les crocs et grogna en direction de vampire. "Hum. Je vois. Si tu insistes... Règle la situation toute seule si tu veux.... Mais si je te revois pleurer... je ne te laisserais pas le choix Élisabeth." La louve se leva et Ludwig en fit de même. Ils s'enfoncèrent tous les deux dans les bois, ils n'étaient plus visibles pour personne. Quelques minutes après, le vampire sortit de la forêt d'un pas rapide et regagna la maison, il était rejoint par Élisabeth drapée de son peignoir blanc, pied nu.

* ~ *

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Après plusieurs minutes, la jeune femme arriva dans la chambre du blessé. Elle ne portait plus la même tenue. Ses cheveux moins travaillés, plus sauvage. Elle décrocha un discret sourire à l'attention d'Henry en refermant la porte. Elle semblait plus réservée. Plus distante. Moins avenante qu'au début de leur rencontre.

"Je peux voir ? Je peux voir si je n'ai pas causé plus de dégâts ?" Dit-il en s'avançant vers lui. Elle faisait référence à l'étreinte et leur chute. Avant même d'attendre une réponse, elle saisit le bras du jeune homme délicatement et fit des mouvements avec pour voir la mobilité du membre. Rien à signaler de ce côté là. Tout était mobile et rien de bloqué l'articulation. L'os se remettait progressivement. Ce qui n’empêcher pas la douleur, qui devait cependant être moins vive.

"Parfait ! Voyons voir devant."

Sans la moindre émotion visible sur son visage, elle souleva son t-shirt pour ausculter ses côtes, comme elle l'aurait fait avec n'importe qui. Comme si rien ne c'était passé tout à l'heure. Elle appuya dessus pour vérifier. Tout était intact. Et au vu de l'absence de rictus du jeune homme, il n'avait plus mal aux côtes. La potion agissait avec efficacité. A cette vitesse son bras serait entièrement remis demain. Il serait d'attaque pour l'entrainement.

"Parfait aussi !" Lui lâcha-t-elle froidement. Devant la tête du jeune homme qui semblait gêné par son comportement étrange et non chaleureux depuis qu'elle était revenue, elle rajouta en lui lançant un clin d'oeil. "Et je ne parlais pas des côtes !"

Elle rebaissa son t-shirt en rigolant et se dirigea vers la table où étaient installés tous les ingrédients de la potion pour les ranger dans un sac en toile. Après tout il avait un beau physique, pourquoi le cacher ?

La jeune femme souriait. Il était solide. Malgré son étreinte sauvage sur ses os fragiles, elle n'avait rien brisé en lui. Il n'était pas fait lui aussi en porcelaine. Cependant son sourire disparût quand elle pensa à la manière dont le jeune homme était devenu si fort et musclé. Des années d'entrainement intensifs, violents et inhumains. Son visage s'assombrit. Mais elle repensa à ce presque baiser. Pourquoi ? Elle ne semblait pas avoir envie d'aborder ce qui venait de se passer entre eux quelques temps plus tôt. Allait-il aborder le sujet lui ? Elle avait cependant envie de s'expliquer, sur son émotion tout à l'heure.

Élisabeth s'approcha de la fenêtre, elle regarda dans le ciel, la lune était visible. Elle formait un C, ce qui signifiait que la pleine lune était passée de quelques jours. Bientôt la nouvelle lune, noire, annoncerait le décompte de la nuit fatidique. La jeune femme toucha son collier instinctivement. C'était un arbre de vie cachant une lune. Symbole de la force de la vie et de ses origines. L'importance des ses racines et le développement de la vie. Pour qu'elle n'oublie jamais qui elle est, humaine avant tout.

Spoiler:

L'arbre de vie signifiait aussi pour elle la forêt qui était son lieu favori, de plénitude et ressourçant. La lune signifiait son ennemi, son angoisse, ses craintes. Elle pris une grande inspiration et commença une longue explication :

"J'avais onze ans. J'étais déjà passionnée par les potions et ma mère a voulu me faire un cadeau pour mon anniversaire. Elle m'a amené en forêt scandinave pour y recueillir une plante plutôt rare, qui sort les soirs de pleine lune. C'était évident avec le recul, mais je crois que ma mère n'y a pas pensé, ni mon père qui était resté à la maison. On...on s'est fait attaqué. Par des garou, mais je crois que je n'ai as besoin de préciser plus. Ma mère est morte sous mes yeux et j'ai été mordu à plusieurs endroit..."

La jeune femme avait la voix tremblante mais semblait gérer son émotion. Elle souleva son haut juste assez pour y voir une trace de morsure sur son flanc droit.

"Ils m'ont laissé pour morte, et j'aurais préféré mourir ce soir là. Mais on a finit par me retrouver quelques jours plus tard. On m'a soigné et on m'a fait rentrer chez moi avec des indications à mon père. On lui expliqua la transformation, l'isolement. La potion tue loup était trop chère, et je n'arrivais pas à la fabriquer moi même. La plante tue loup est difficile à trouver. Et seule dans la forêt...à 11 ans..."

Elle haussa les épaules.

"Je suis rentrée à Durmstrang et j'ai fais la connaissance des inséparables et de Samuel. Nous n'avions pas les même liens, Ludwig et Valdemar ne pouvaient pas me voir, et j'en prenais plein les crocs. Un peu leur souffre douleur tu vois ? Vampire et loup garou, une grande histoire d'amour. C'est Samuel qui m'a relevé un jour au sol alors que Valdemar m'avait lancé un sort. De là, une amitié est née entre nous. J'ai mis des mois, peut être des années en ce qui concerne Val, pour avoir leur confiance à Ludwig et lui. Pour Samuel c'était facile, il est d'un naturel curieux et tolérant. Il a été adopté, alors il m'a adopté dans leur meute en quelque sorte... Petit à petit c'était un rituel, tous les mois Samuel venait s'enfermer avec moi dans une salle mis à disposition pour les loup garou de l'école. Il avait pas froid aux yeux Sam. Il restait toute la nuit au milieu d'un cercle de feu pour me tenir compagnie. Petit à petit, les sangsue me trouvèrent des tue loup. Et avec l'aide de Sam j'ai pu correctement me faire des potions. C'est vrai, ça n’empêche pas la transformation, mais je reste inoffensive. Le pire c'est de rester lucide avec cette apparence. Je ne le supporte pas."

Elle fit une grimace, le dégoût se lisait sur son visage.

"Chaque anniversaire c'est dur. Un jour je t'expliquerais ce que je ressens vraiment." Elle se tourna vers le jeune homme, la mine triste.

"C'est douloureux pour moi d'entendre quelqu'un dire qu'il voudrait se faire mordre. Tu as le choix d'une vie sans contraintes. La possibilité d'avoir des enfants normaux. Et pas des monstres. Je sais que je suis jeune, mais j'y pense, j'y pense parce que c'est ma vie, et que rien ne changera jamais. Je suis garou, et c'est pour toujours. Je suis condamnée à cette vie. A cette solitude, quoi que tu en dises. Si j'oublie cette potion, si je ne trouve pas de tue loup, et je n'en trouve pas tout le temps, si j’oublie de prendre la potion une semaine avant la pleine lune...je deviens un monstre sanguinaire, plus terrible que les morts vivant en bas réunis. Plus sauvage qu'un Samuel enragé."

Elle toucha son bijou.

"Même la forêt ne me protège pas. Personne ne sait me protéger... Je ne me sens même pas en sécurité de moi même. La plupart du temps, j'ai peur de moi." Elle lui fit un timide sourire. Comprenait-il ce qu'elle voulait dire ? Comprenait-il qu'elle n'avait personne pour se montrer à la hauteur de sa créature ?

"Que tu n'es pas peur de moi est une chose, mais ne dis plus ce genre de chose devant moi, sinon je risque de me fâcher, vraiment...vraiment....vraiment !" Elle entonna un rire.

[HRPG : A toi de voir si tu as vu la scène par la fenêtre où non]
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MessageSujet: Re: Quelque part dans une chambre... Quelque part dans une chambre... EmptySam Aoû 29 2015, 00:13
La manière de parler de Ludwig sur ce que je risquais de faire m’énerva légèrement. En quoi cela le regardait-il ce que je faisais avec Elisabeth ? C’était comme une sœur pour lui et alors ? Qu’il la laisse vivre comme elle veut. Je ne connaissais rien à sa vie d’avant certes, mais elle savait ma vie d’avant. Que je ne brise pas tout ? Il commençait à m’agacer. Qu’est-ce que je risquais de briser ? Je le vis se diriger vers la fenêtre et lorsqu’il regarda dehors, il s’excusa puis parti en dehors de la chambre. Qu’est-ce qu’il avait vu qui l’avait fait sortir de la chambre. Je jetais un coup d’œil à dehors, quand soudain je vis Ludwig avec un peignoir blanc dans les mains, devant un loup noir. Je fixais le loup. Alors il existait vraiment ? Pourquoi Elisabeth m’avait menti ? Je regardais la scène, bien que je n’entendais pas le moindre son. Que se passait-il ? Il fixait devant le loup noir, sans le regarder. Puis les deux avancèrent dans la forêt. Quelques minutes plus tard, il réapparu avec Elisabeth à ses côtés. Je les fixais sans comprendre vraiment. Pourquoi elle était en peignoir ? Elle avait des habits avant, non ? Et puis ce loup qui était là ne l’est plus. Où était-il ? Si j’écoutais mon père il me dirait de suivre le rasoir d’Ockham. La solution la plus simple serait la meilleure. Donc le loup serait dans la forêt. Mais le souci c’était le monde magique. Que cela signifiait-il ? Une bribe de souvenir de cours me revint en mémoire. Un animagus ! Mais c’était bien sur. Un animagus avait la faculté de savoir se changer en un animal qui lui correspondait intérieurement. Un loup pour un garou. C’était évident. Je retournais sur mon lit à penser et à comprendre pourquoi elle ne m’avait rien dit.

Quelques minutes plus tard j’entendis la porte s’ouvrir. Je me retournais et vis Elisabeth revenir, les cheveux tout décoiffés et une tenue différente. Elle m’afficha un pâle sourire et ferma la porte. Elle commença à me demander si elle pouvait regarder si je n’avais rien de casser de plus à cause de tout à l’heure. Sans attendre ma réponse elle ausculta mon bras en me le faisant aller dans plusieurs sens. Je grimaçais légèrement mais la douleur était moins vive qu’auparavant. Elle annonça que c’était parfait, puis elle ausculta sans plus attendre mon torse en vérifiant si je n’avais rien. Elle était légèrement distante et je trouvais qu’elle agissait différemment de tout à l’heure. Qu’avait pu lui dire ce satané Ludwig ? Elle annonça d’une manière froide que c’était parfait aussi. Je me sentais mal à l’aise par la situation. Ce n’était pas la Elisabeth de tout à l’heure. Qu’est-ce que Ludwig avait fait. Puis d’un clin d’œil mon infirmière me dit qu’elle ne parlait pas que des côtes. J’étais surpris. Elle changeait d’humeur comme de vêtement ma parole. Je l’entendis par la suite rire, mais je ne savais pas pourquoi. Puis son rire se fit muet et elle se dirigea vers la fenêtre. Je n’avais pas ouvert la bouche depuis son arrivée. Je la vis toucher quelque chose au niveau de son cou, comme un collier ou je ne savais quoi. Puis après une grande inspiration elle commença à raconter son passée.

Je l’écoutais sans l’interrompre. J’avais envie de la prendre de nouveau dans les bras, car je sentais sa tristesse m’envahir. Lorsqu’elle souleva légèrement son haut pour montrer la trace de morsure qu’elle avait sur son flanc droit. J’eu un terrible frisson. Elle avait enduré bien pire que moi. Elle était devenue la bête qui avait tué sa mère. Elle m’expliqua par la suite sa rencontre avec la bande. La manière dont Ludwig et Valdemar la traitaient m’énerva légèrement, mais je fus surpris par la manière de faire de Samuel. Il avait été courageux et cela avait permis à Lisa d’accepter son garou. Enfin sauf la nuit quand elle était transformée. Je voyais une légère trace de dégoût. Puis elle se retourna vers moi avec une mine triste en me disant que chaque anniversaire c’était dur. Je la regardais en fronçant les sourcils, car elle m’annonça qu’elle allait m’expliquer un jour. De là elle me parla de l’avenir et que je pourrais avoir des enfants normaux, tandis que elle non, malgré tout ce que je pouvais dire. Et qu’elle était condamnée à une solitude éternelle. J’avais envie de lui dire que non que ce n’était pas le cas, mais je n’osai rien dire car elle n’avait pas finit de parler il semblait. Elisabeth toucha son collier et qu’elle était dangereuse, même pour elle-même. Et que personne ne pouvait la protéger. Puis elle me fit un sourire timide tout en m’expliquant qu’elle s’énerverait si je parlais de nouveau de me changer en loup-garou. Je la vis rire. Mais d’une voix moqueuse et légèrement dure je lui disais :

- Oui bien sur. Tu feras la louve noire qui retrousse les babines et qui montre les crocs, n’est-ce pas ?

Je pris un moment de silence. Elisabeth avait arrêté de rire en me regardant. Je l’écoutais me répondre et je lui lançais avec un sourire en coin :

- Je ne suis pas aussi bête. Je n’ai jamais eu d’hallucination, n’est-ce pas ? La louve noire c’était toi, non ? Si tu me jures que ce n’est pas toi la louve je te croirais. Mais si tu me mens, tu peux me croire. Je n’oublierai pas cet abus de confiance. Alors répond à ma question. Es-tu la louve noir oui ou non ?

Après notre petit échange sur sa nature loup ou non, je me remis droit et avança dans sa direction et en la fixant dans les yeux je lui parlais d’une manière douce :

- Je ne peux comprendre tes sentiments sur ta nature loup, mais je peux comprendre la souffrance que tu as endurée. Ça ne devait pas être facile. Mais tu n’es pas condamnée à une vie de solitude. Lisa tu es quelqu’un de belle, aussi bien extérieurement qu’intérieurement. Alors crois moi tu peux avoir quelqu’un.

Je poussais un soupire de nouveau. Je lui demandais d’une voix basse :

- Que t’as dis Ludwig ? Tu es différente depuis qu’il t’a parlée. Qu’est-ce qu’il a dit ?

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MessageSujet: Re: Quelque part dans une chambre... Quelque part dans une chambre... EmptySam Aoû 29 2015, 01:22
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Élisabeth recula devant l'annonce d'Henry. Il avait capté pour la louve. Elle se dirigea vers la fenêtre. Bien sûr, il avait vu. Elle aurait pensé qu'il n'aurait pas marché jusqu'à la fenêtre avec ses blessures. Elle c'était trompée. Elle fit la moue. Elle avait deux options, dire la vérité, punissable par les lois magiques mais garder sa confiance. Ou ne rien dire, protéger son secret et perdre la confiance d'un allier.

Il avait vu. Pourquoi mentir ? Pouvait-elle lui faire confiance ? Il lui avait raconter sa vie, et lui avait spécifié qu'il lui faisait confiance. Tout ce qui est dit, est dit. "Tu n'as pas eu d'hallucinations. Le loup noir c'est moi." C'est parcouru de frissons qu'elle annonça cela sur un ton réservé. Allait-il lui dire qu'elle lui avait menti tout à l'heure ?

Mise à nu par ses révélations, elle était soucieuse. Espérant ne pas avoir donné sa confiance trop vite. "Tu auras compris que si je ne le cris pas sur tous les toits, c'est que c'est interdit ce que je fais... Je te serais reconnaissante de n'en parler à personne." Sans dire le mot, elle lui disait qu'elle lui faisait confiance.

Elle aperçut qu'il s'avançait vers elle. Pourquoi faire ? Elle se sentit mal à l'aise d'un coup. Elle voulait qu'il reste à distance. Elle ne voulait pas craquer encore. Ce regard qu'il lui lançait, ses yeux verts qui lui faisaient tourner la tête. Elle avala sa salive. Il lui disait qu'elle avait le droit à quelqu'un. Est-ce qu'il pensait à lui ? Il était ridicule.

Elle ricana comme si ce qu'elle était en train d'entendre était complètement dingue. Comme s'il était complètement fou. Comment il pouvait savoir lui ? "La beauté ne fait pas tout. Ça serait dingue que de m'apporter de l'amour, je n'en mérite pas. Je veux dire, ça serait accepté ma malédiction. Ça serait vraiment stupide, juste parce que je suis belle !" Elle roula des yeux. Non vraiment il fallait qu'il arrête.

Elle reposa le regard sur lui quand il lui parla de Ludwig. "Il m'a dit de régler le problème Henry avant qu'il ne s'en occupe avec son frère" C'était bien un problème oui. Ce qu'elle ressentait était un problème. Elle devenait plus faible à ses côtés. Moins sur ses gardes. Moins alerte. Distraite. Déstabilisée, par lui, sa voix, ses yeux, ses gestes, son mouvement, son odeur. Cette odeur de résine sucrée, de pigne de pin frais, cette odeur de forêt, cette odeur rassurante. L'odeur qu'elle allait retrouvé quand elle était dans les bois, pour retrouver le calme et la sérénité. Tout ça, elle l'avait ressentit dans ses bras. Et c'était un problème de taille. Il fallait qu'elle arrête de s'attacher. Elle savait que ça allait la faire souffrir. Elle ne voulait pas souffrir, pas encore.
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MessageSujet: Re: Quelque part dans une chambre... Quelque part dans une chambre... EmptySam Aoû 29 2015, 12:10
Sa réaction me montra bien que c’était elle le loup. Mais je fis mine de ne pas comprendre et je lui demandais si c’était elle ou non. Si elle me jurait que ce n’était pas elle je la croirais. Car j’ai confiance en elle et j’ai pu faire une erreur. Sauf que j’étais sur de mon coup. Enfin je regardais Elisabeth qui se dirigeait vers la fenêtre où je les avais vus. Qu’allait-elle dire ? Je restais de marbre et je l’écoutais. Elle m’annonça d’une voix sans rire, sans vraiment d’émotion, que je n’avais pas eu d’hallucination, et que c’était elle le loup noir. Je restais à la regarder puis elle me demanda de garder le secret et de ne rien dire car c’était illégal. Je souriais, personne ne m’avait donné un secret auparavant. C’était comme une marque de respect et d’honneur. D’une voix pleine de sérieux je lui dis :

- Je garderai le secret jusqu’à ma mort. Tu n’as rien à craindre sur ça.

Puis je me redressais et avançais dans sa direction. Je la vis être légèrement mal à l’aise. Je ne voyais pas pourquoi. Une fois à sa hauteur je commençais à lui parler d’une manière douce en lui disant qu’elle n’était pas obligée d’avoir une vie de solitude et qu’elle était belle intérieurement et extérieurement. Je la vis ricaner, comme si je disais des bêtises. Elle commença à annoncer qu’elle ne pouvait recevoir de l’amour car ça serait accepter sa malédiction. Et Lisa prononça les paroles comme quoi ce n’était pas parce qu’elle était que belle qui fallait l’aimer. Je la vis rouler des yeux, je pris son menton pour essayer de la faire regarder dans ma direction. D’une voix qui ressemblait à un murmure je disais :

- Tu n’es pas que belle extérieurement. Tu l’es aussi intérieurement. Et tu mérites de recevoir de l’amour. Tout les deux on est pareil. On se protège de tout le monde de peur qu’il nous découvre intérieurement. On a peur d’être mis à nu par une autre personne et que nos sentiments s’ouvrent. J’ai raison ?

Plus tard après sa réponse, je lâchais son menton avec douceur. Après d’un murmure extrêmement silencieux, je lui demandais ce qu’avais dit Ludwig. Elle me regarda de nouveau et me sorti qu’elle devait s’occuper du problème Henry avant qu’il s’en occupe lui-même avec son frère. Je serrais fortement le poing du côté blessé. Moi un problème ? De quel droit osait-il ? J’avais bien envie de lui mettre mon poing dans la figure. Je sentais la colère m’envahir, mais je me contenais. Moi qui étais si calme et si patient. Voilà que je m’énervais d’un seul coup par rapport à ce qu’il pouvait dire sur moi. Ça ne me ressemblait pas. Je demandais d’une voix que je tentais d’être calme :

- Et je suis un problème parce que quoi ? Je t’ai fais pleurer ou autre chose ?

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MessageSujet: Re: Quelque part dans une chambre... Quelque part dans une chambre... EmptySam Aoû 29 2015, 13:46
Spoiler:

Élisabeth lui fit un sourire en plissant ses yeux quand il l'informa qu'il gardera son secret jusqu'à sa mort. Elle le regarda dans ses yeux.

"Même après ta mort si tu veux bien, et si elle pouvait arriver le plus tard possible, ça serait bien aussi !" Elle lui fit un clin d’œil.

Quand il lui pris le menton entre ses doigts, elle était tétanisée et retenait sa respiration. Qu'allait-il faire ? Son souffle se faisait court au fur et mesure qu'il lui sortait toute une pléthore de compliment. Il avait l'air plus sincère que n'importe quelle personne. Mais tout cela la déranger. Comment être sûre qu'il ne soit pas aussi un dragueur invétéré qui balance ce genre d'argument pour avoir une fille ? Pourtant ses yeux...ses yeux respiraient la sincérité. Elle ferma les siens, profitant de la chaleur des doigts de l'adolescent sur sa peau.

Peur d'être mise à nu ? C'était déjà fais, en quelque sorte... Il savait pour l'animagus, il savait pour le garou, il savait pour son passé, il savait pour ses angoisses, il savait pour sa peur de l'avenir. Devait-il en savoir plus ? Devait-elle lui dire qu'elle s'effondrerait certainement si elle lui avouait que oui, elle avait peur d'ouvrir ses sentiments.

"Ne fais pas ça..." Furent les seuls mots qu'elle pouvait exprimer en cet instant. Elle ouvrit ses yeux. Ne fait pas ça, ne fait pas que je tombe amoureuse de toi ! Il n'allait certainement pas comprendre. Il n'allait pas comprendre qu'elle lui demandait d'arrêter de la séduire, il ne le savait certainement pas. Mais plus ça allait, plus il disait ce qu'elle avait besoin d'entendre. Plus elle restait à ses côtés, plus elle s'effondrait intérieurement. Toute la force concentrée à se dire qu'elle devait rester seule, qu'elle ne méritait personne. Tous ces sentiments s’écroulaient pour tomber dans les mains d'Henry.

Elle se recula quand il lâcha son menton. Elle avait envie de le prendre dans les bras, de le faire basculer sur ce lit et de l'embrasser férocement. Son cœur battait la chamade. Et sa gorge était nouée. Il reprit la parole pour lui parler de Ludwig. Elle avait du répits dans ses pensées.

Oui, Henry était un problème, un problème de taille pour la jeune femme. Dans tous les cas, elle allait souffrir. Fort. De lui dire ou non. Elle allait souffrir. Mais il n'avait pas besoin de souffrir avec elle. Parce que oui, il allait encore la faire pleurer, un jour, certainement. Parce qu'elle s’inquièterait pour lui, pour eux, pour elle. Parce qu'il lui semblait possible de l'aimer jusqu'à la mort. Jusqu'à la torture.

Élisabeth savait aussi que ses frères seraient des bâtons dans les roues. Et qu'Henry allait subir leur foudre, partout, tout le temps. Elle savait comment ils étaient avec les hommes qui s’approchaient trop d'elle. C'est à demi-mot ce que lui avait dit Ludwig dans la forêt. Ils leur seraient incapable de ne pas s'en mêler, de ne pas la protéger, et auraient toujours à l’œil le jeune homme. Il ne le supporterait pas, il en aurait marre, il allait devoir gagner la confiance de trois vampires, comme elle, avait mis des années à l'avoir. Et il n'attendrait pas, il n'aurait pas cette patience, et il l’abandonnerait certainement, pour quelqu'un avec une famille plus simple.

Son cœur se serra fort dans sa poitrine. Oui, elle allait souffrir de le perdre, maintenant ou plus tard, qu'est-ce que ça change ? Mais il devait peut être savoir ? Il avait le droit de savoir ? D'avoir une chance de prouver qu'elle se trompait, qu'elle a tord ? Il pouvait essayer, peut-être ?

Même si tout était mal partie avec les trois vampires. Il avait de la ressource, et il allait devoir certainement se battre, dans tous les sens du terme, pour prouver qu'il sa place à ses côtés, à leur côtés ? Pour faire partir de cette famille atypique, pour être à la hauteur de la jeune femme, pour être à la hauteur de la protéger comme ses frères. Ce n'était pas vraiment elle qui avait mis la barre si haut, c’était ses frères qui l'avait porté à cette hauteur d'exigence. Élisabeth était insaisissable pour le commun des mortels, il allait devoir être un humain différent. Il allait devoir être un humain au milieu de créatures méprisant l'humanité. Peut-être que l'arrivée de Charlie allait changé les choses ? Surtout au niveau de Samuel. Et le vampire l'imposerait d'une manière ou d'un autre aux inséparables, vu comment il avait réagit avec Samuel. Peut-être qu'elle pouvait espérait qu'il impose Henry de la même manière. Peut-être pouvait-elle lui parlait ? Qu'il comprenne ?

Elle ne doutait pas vraiment sur ça. Samuel ne lui avait rien refuser, si ce n'est son amour. Mais Henry pouvait aussi se planter, ou ne pas faire l'effort ? Elle pouvait ne pas être une raison suffisante pour lui ? Ne pas être aussi importante. Et peut-être qu'elle se faisait des idées ? Et que rien était possible entre eux ? Peut-être qu'il aurait tourné la tête avant que leurs lèvres se touchent tout à l'heure ?

"Tu m'aurais embrassé ? Tout à l'heure. Tu m'aurais embrassé ?" La jeune femme s’étonna elle même de sa questions. Son cœur allait exploser dans sa poitrine, son visage s'empourpra d'un coup. Bordel pourquoi elle avait dit ça ?
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MessageSujet: Re: Quelque part dans une chambre... Quelque part dans une chambre... EmptySam Aoû 29 2015, 14:25
Lisa me fit sourire par sa réponse. Maintenir mon silence même après ma mort. C’est vrai que je n’avais pas pensé à cela. Mais ce qu’elle me dit par la suite me fit rougir légèrement. En espérant que ma mort soit beaucoup plus tard. Je continuais à la regarder. Elle était spéciale. Non pas par sa nature de loup-garou mais en générale. Je n’avais encore jamais rencontré une fille comme elle. Lorsque je lui pris le menton pour qu’elle me fasse face, Elisabeth me regarda pendant un instant puis elle ferma les yeux. J’avais l’impression qu’elle ne voulait pas entendre ce que je voulais dire. Ou alors que j’étais aussi proche la perturbée. Cela me perturbé aussi. Je la fixais de mes yeux et je sentais tout mon être attiré par elle. Je me surpris à approcher ma tête vers elle, j’avais envie que nos lèvres se rencontrent. J’avais envie de ce contact. Je n’avais senti cela auparavant. Puis d’un coup, elle sorti qu’il ne fallait pas faire ça. Elle l’avait sentie ou quoi ? Dans tout les cas je me reculais pour ne pas le faire. Je la vis ouvrir les yeux. Je ne savais plus quoi penser. Elle allait m’embrasser tout à l’heure si Ludwig n’était pas venu, et là elle me dit de ne pas le faire. C’était le monde à l’envers.

Je relâchais son menton et elle recula de quelques pas. Elle avait besoin d’espace. Je reculais aussi d’un pas. Et je lui demandais ce que Ludwig lui avait dit. Régler le problème Henry. Cela m’avait énervé et j’avais tenté de ne pas le montrer en lui demandant si j’étais un problème et en quoi. Elle ne me répondit pas de suite. Je continuais de serrer mon poing, j’avais envie d’exploser la figure de ce Ludwig. Elisabeth ne répondait pas de suite. Surprenant moi qui pouvais attendre des heures qu’une proie se montre, là j’étais dans l’incapacité d’attendre sa réponse. Mais quand elle me répondit, la surprise se lisait parfaitement sur mon visage. Est-ce que je l’aurai embrassée ? Mais de quoi me parlait-elle ? Bien sur que oui, d’ailleurs j’allais de nouveau l’embrasser si elle ne m’avait pas dit non. En soufflant d’une manière saccadée je lui répondis par la suite :

- C’est plutôt la question inverse qui serait le mieux. Je ne pensais pas que tu pouvais être aussi changeante. Tu es la personne la plus complexe que je connaisse. Pourquoi faire que oui puis après m’annoncer le non quand je fais le pas. Pour ensuite me demander si j’allais faire le pas. Tu peux m’expliquer ?

Je tentais de garder mon calme, mais rien à faire je sentais l’énervement, la frustration et l’agacement en moi monter. Je ne me contrôlais plus. D’une voix légèrement rapide je lui sortais :

- T’embrasser, hein ? C’était ce que je comptais faire quand tu as fermé les yeux. Mais tu as dis non. Tout à l’heure à terre oui j’allais me laisser embrasser. J’étais pétrifié, non pas par la peur, mais par autre chose que je ne comprenais pas. Alors pour répondre à ta question, oui. Mais si ce Ludwig n’était pas intervenu ça se serait passé et on ne serait pas là à parler de ça. Honnêtement il commence à m’énerver celui là. Le problème Henry. Voilà ce que j’en fais du problème Henry !

Plus je parlais de Ludwig plus je m’énervais. Je me tournais vers le mur sur ma gauche et frappais un énorme coup de poing de ma main droite, où mon bras n’était pas encore remis. La douleur fut vive, mais la colère était supérieure. Je commençais à me calmer en ignorant ma main.

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MessageSujet: Re: Quelque part dans une chambre... Quelque part dans une chambre... EmptySam Aoû 29 2015, 14:52
Est-ce qu’Élisabeth avait réussi à embrouiller le jeune homme ? Elle se retint de rire quand il lui parla. Mais en fait, tout se retourna contre elle. Lui aussi avait eu envie de l'embrasser. Et sans le savoir elle lui avait dit non. Il devait vraiment le vivre mal.

Que voulait-elle vraiment ? Le repousser ? L'attirer ? Elle était en train de faire les deux en même temps. Le jeune homme avait l'air aussi perdu qu'elle. Tant mieux. Il n'y avait pas raison pour qu'elle soit la seule paumée dans l'histoire.

Il avait envie de l'embrasser... Ça raisonnait dans sa tête. Il essayait de garder son calme, mais elle sentait bien qu'il était énervé. Par Ludwig, la situation. Il ne savait pas ce qu'était le problème Henry. Elle sentait le cœur du jeune homme battre vivement dans sa poitrine, emporté par plusieurs sentiments semblait-il.

Elle avait sa réponse. Tout à l'heure il n'aurait pas tourner la tête. Elle voulu dire quelque chose, mais elle le vit frapper contre le mur à côté d'elle et sursauta. L'espace d'un instant, elle pensait que c'était dirigé vers elle. Il venait de frapper de son bras blessé. L'idiot ! Elle ne pouvait cependant pas s’empêcher de trouver ça mignon. Oui, personne n'a jamais dit qu'elle était normale...

Elle lui saisit le poing qu'il tenait toujours armé, de ses deux mains. Elle embrassa ce poing sans l'once d'une peur. "N'abime pas mon travail s'il te plait". Elle le lâcha et se dirigea vers lui en le poussant sur son torse pour qu'il recule jusqu'à buter contre un mur. Avec sa force elle n'eut pas vraiment du mal, mais le jeune homme semblait ne pas résister, c'était bien trop facile. Elle s'approcha de lui et plaça ses mains de chaque côté de son visage, de manière à être maitre de la situation et de l’empêcher de bouger la tête.

Elle vint appuyer son front contre le sien, leur nez se touchaient de côté. "Calme toi ! Tu vas te faire mal. Si tu veux cogner quelqu'un, cogne Ludwig, mais fait le bien, parce qu'il te laissera pas une chance si tu le rates." Elle parlait dans un murmure. Son souffle chaud contre la peau de l'adolescent. Elle tremblait et Henry pouvait le sentir. Ses lèvres se rapprochèrent des siennes, mais elles se frôlaient juste. Rajoutant une frustration énorme à la situation. La jeune femme se torturait tout seule. "On ne peut pas. On en crèverait tous les deux." Lâcha-t-elle, ses paroles rajoutaient du contact avec les lèvres d'Henry.
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MessageSujet: Re: Quelque part dans une chambre... Quelque part dans une chambre... EmptySam Aoû 29 2015, 15:11
La douleur envahissait mon corps, suite à mon coup de poing sur le mur. Je vis Elisabeth sursauter. Elle pensait peut-être que le coup de poing était dirigé vers elle. Je ne le saurais probablement jamais. Mais une chose était sur j’avais mal, mais je sentais encore la colère m’envahir. Puis en peu de temps qu’il ne faut pour dire ouf elle m’attrapa la main blessée et déposa ses lèvres dessus, comme pour faire le baiser magique quand je m’étais coupé tout à l’heure. Elle me demanda de ne pas abimer son travail. Je tentais de me calmer, mais je n’y arrivais pas. Je n’arrivais pas à contrôler mes émotions. Puis elle me lâcha la main et je tentais de me calmer. Sauf que sans avertissement elle me poussa jusqu’à me coller contre un mur. Je ne savais pas ce qu’elle comptait faire, mais je me sentais stresser. J’avais la boule au ventre, je ne savais pas quoi faire. Tout était compliqué. L’était-ce vraiment ?

Elle plaça ses mains contre mon visage. Je ne pouvais plus le bouger. Elle déposa son front sur le mien et nos nez se touchaient. Je sentais son souffle chaud contre moi. Je commençais à avoir les mains moites, j’avais une boule à l’estomac. Qu’est-ce qu’elle faisait ? Elle me demanda de me calmer pour pas que je me fasse mal et que si je voulais cogner quelque chose, il fallait que se soit Ludwig. Elle me parlait lentement, comme dans un murmure. Je lui répondis de même :

- Je ne raterai pas mon coup en tout cas.

Je n’arrivais pas à me détacher de son regard. J’avais envie d’approcher ma tête mais je n’y arrivais pas. Elle tremblait. Avait-elle froid ? Non je ne pensais pas. Puis d’un coup je me mis à trembler aussi. Elle rapprochait ses lèvres des miennes. Je restais là pétrifié. Je ne pouvais rien faire. Nos lèvres se frôlèrent, mais ne se touchèrent pas. Elle était si proche de moi et je ne pouvais pas la toucher. C’était une torture atroce. Puis elle lança que l’on ne pouvait pas car cela nous ferait mourir tout les deux. Je la regardais droit dans les yeux toujours. Je sentais que je pouvais bouger mes mains. Je levais mon bras blessé et commençait à caresser ses cheveux. Puis je lui disais :

- Peut-être. Mais ça serait une incroyable aventure à vivre.

Puis sans prévenir je l’attrapais par l’arrière de la tête et je fis rejoindre nos lèvres en l’attirant contre moi.

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MessageSujet: Re: Quelque part dans une chambre... Quelque part dans une chambre... EmptySam Aoû 29 2015, 18:24
Spoiler:

Son regard transperça la jeune femme qui faiblissait de seconde en seconde. Il essayait d'approcher sa tête, mais elle le tenait fermement dans ses mains. NON ! Il fallait qu'il arrête, elle était trop faible. Il se mit aussi à trembler, il semblait partager la même émotion qu'elle.

Sa phrase raisonnait dans sa tête. Vivre ensemble une aventure ? Et elle serait selon lui incroyable ? Cette remarque était la plus touchante qu'elle ait entendu. Elle relâcha son corps et il en profita pour la serrait contre lui. Elle se laissa embrasser, mais d'un coup tout son corps se contracta ! Comme si elle avait reçu la foudre. Qu'est-ce qu'elle était en train de faire ? C'était pas de cette manière qu'elle allait résoudre le problème Henry !

Elle se dégagea de son étreinte et brisa ce baiser. "Non !" Elle était essoufflée comme si elle venait de faire un effort physiquement important. Son regard était affolé, hésitant. Elle avait la bouche entre ouverte et une main plaquée contre celle ci, comme pour se rendre bien compte qu'il l'avait bien embrassé, comme pour se rappeler encore de son goût.

Elle était bouleversée. Son souffle se calma petit à petit, elle évalua la situation. Il était là devant elle, blessé. Il l'avait sauvé tout à l'heure en faisant diversion. Elle l'avait sauvé, elle l'avait soigné. Elle l'avait vu moitié nu, le dos couvert de cicatrices. Il lui avait raconté sa vie, ses tortures, son père, sa peur de dormir. Il l'avait vu pleurer, il savait son secret. Il lui avait révélé quelques uns des siens. Il allait venir avec eux, quoi qu'elle en dise, dans la forêt scandinave. Il était beau, et son odeur l’enivrait au plus profond d'elle. Il était aussi puissant que doux. Il était peut être la force qu'elle attendait depuis tout ce temps ? Elle avait envie de courir dans son âme qui se reflétait dans ses yeux aussi verdoyant qu'une forêt

Merde, elle avait besoin de ça, là tout de suite ! Elle avait besoin d'être faible, juste une fois, juste une seconde, juste le temps d'un baiser. Elle s'avança d'un pas sauvage et se blottit tout contre lui dans un soulagement total. Elle soupira un instant, juste avant de faire fondre ses lèvres contre les siennes dans un baiser plein d'ardeur. Elle était complètement saoule de lui. Elle allait le regretter. Mais c'était trop tard. Elle n'arrivait pas à s'arrêter de l'embrasser, les mains plaquées sur le torse de l'adolescent, pouvant ainsi sentir les accélérations de son cœur.

Entrainer par ces battements, elle agrippa son t-shirt et l'attira vers elle le décollant ainsi du mur. Elle n'avait pas envie d'être forte, elle avait envie d'être sa victime, car c'est ce qui se passait. Victime de son enivrante aura. Elle avait envie de perdre ses repères, sa maitrise. Et de n'être qu'une simple fille, frêle et fragile sous ses mains. Dans une danse sensuelle où leurs lèvres ne se quittèrent pas, elle finassa sa course dos à un mur à son tour. N'étant plus qu'une proie à sa merci, ne pouvant plus reculer ou se défiler sous ses lèvres.
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MessageSujet: Re: Quelque part dans une chambre... Quelque part dans une chambre... EmptyDim Aoû 30 2015, 15:53
J’avais profité d’un moment de faiblesse de Lisa pour l’embrasser et la coller contre moi. Je n’eu presque pas le temps de ressentir le goût de ses lèvres qu’elle se raidit d’un seul coup et recula d’une manière brutal de notre baiser avec un non catégorique. Elle était comme essoufflée. Si je ne savais pas ce qui c’était passé, j’aurai eu l’impression qu’elle avait fait un marathon. Son regard était totalement affolé. Je me sentais mal. Pourquoi m’avait-elle repoussé, si elle avait envie qu’on s’embrasse ? Une de ses mains tenait sa bouche. Pourquoi ? Je ne comprenais plus rien. Elle semblait se calmer. Je ne savais pas quoi faire. Lui parler ? M’avancer vers elle ? L’embrasser de nouveau ? Partir ? Tellement de question qui n’avait pas de réponse dans mon esprit. Je ne savais plus quoi penser. Prenant une bonne inspiration je disais :

- Excuse-moi Lisa mais je n’ai pas pu résister à l’envie de…

Je me décidais finalement d’avancer pendant que je parler. Sauf qu’au dernier moment, avant que je finisse ma phrase, Lisa changea totalement d’attitude et me fonça dessus tel un animal fou. Elle me colla de nouveau contre le mur et se blottit contre moi. Je commençais à la prendre dans mes bras, puis je l’entendais soupirer. Je ne pensais pas que cela allait être un déclencheur de ce que je pourrai appeler une rafale de baiser. Elle m’embrassait avec une telle ardeur une telle fougue, que j’avais à peine le temps de respirer. Mais je m’en fichais éperdument. J’avais ses lèvres contre les miennes, ses mains sur mon torse. Je me sentais de nouveau vivant. Je me sentais plus que bien j’étais épanoui. Puis je sentis qu’Elisabeth me tirait par le tee-shirt et me colla à elle. J’étais de nouveau libre de mes mouvements. Les baisers ne cessaient d’affluer. Je pris Lisa dans mes bras et je la soulevais dans les airs tout en l’embrassant et je la collais contre le mur. Je la gardais contre moi tout en l’embrassant toujours. Mes bras entouraient sa taille et je serais de toutes mes forces. Je voulais refaire l’étreinte de tout à l’heure tout en l’embrassant. Je n’avais pas peur de la serrer trop fort je savais qu’elle tiendrait le coup. Moi mon bras le tiendrait aussi. Au bout d’un moment je la fis redescendre et je la serrais contre moi, stoppant net nos baisers. Je respirais ses cheveux et embrasser le haut de son crâne. Je pris ensuite sa tête et la regardant droit dans les yeux je lui disais :

- Je crois que passer par cette forêt aujourd’hui était une excellente idée.

Puis je l’embrassais de nouveau et remis mes mains sur sa taille pour la serrer contre moi.

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MessageSujet: Re: Quelque part dans une chambre... Quelque part dans une chambre... EmptyDim Aoû 30 2015, 17:12
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Élisabeth se laissa soulever dans les air. Quand son dos heurta le mur, elle eut un sourire de satisfaction. Elle sentait l'étreinte puissante du jeune homme. Ce qu'elle souhaitait. Il lui était trop difficile de réfléchir à ce stade, elle n'était plus qu'une proie prisonnière. Elle avait du mal à ne pas planter ses ongles dans la chair du jeune homme, poussait par un instinct animal.

Il avait relâché les baisers, elle l’entendit parler. "Et moi je te hais pour ça ! On va le payer cher, on va le regretter !" Il l'embrassa de nouveau, il s'en fichait. Tant mieux. Ça rassura la jeune femme. Elle lui rendit chaque baiser avec toute la passion qui brulait en elle. Entre deux souffles elle bougonnait des "Je te hais" Qui avaient l'air plutôt d'être des "Encore !" en cet instant.

Elle était complètement consumée de tendresse et elle était en train de débarrasser Henry de son t-shirt quand elle entendit des pas montés à l'étage. Son cœur s'accéléra. C'était totalement grisant, elle voulait s’arrêter, mais elle n'y arrivait pas. Elle était tiraillée entre le désir et la peur de se faire prendre. Dans sa tête les émotions allaient la faire exploser. Des pas s'approcher de leur chambre. Samuel ! La jeune femme se débâtie avec ferveur pour se dégager de l'étreinte du Serpentard. "Samuel ! Arrête !" Gémit-elle paniquée.

Henry la lâcha, elle eut juste le temps de défroisser ses vêtements et de passer une main dans ses cheveux, que quelqu'un frappa à la porte. Heureusement qu'il était bien élevé. La jeune femme se mit à rire nerveusement, en suppliant Henry des yeux qu'il se taise, accompagnant à cela, un doigt sur sa bouche. Elle ne résista pas à un dernier baiser, furtif avant d'aller ouvrir la porte.

"Oui ?" Dit-elle en ouvrant la porte à Samuel.

Quelque part dans une chambre... 462661-110701-xavier-samuel

"Tout le monde est arrivé et..." Samuel planta ses yeux dans ceux d’Élisabeth. Il attrapa une mèche de cheveux à la jeune brune et les huma. Elle était couverte de l'odeur du suicidaire. Même ses cheveux. C'était carrément impossible juste en le soignant. Il avait compris de suite. Le cœur des deux protagonistes battait trop vite pour que sa théorie soit fausse. Ses yeux s'assombrirent. Il jeta un œil noir à Henry par dessus l'épaule. Il fronça ses yeux. "A quoi tu joues Eli ? Tu ne le connais même pas !" Il essaya de forcer le passage pour aller causer deux mots à Henry.

Mais la jeune femme resta planter devant Samuel, droite comme un piquer, le repoussant d'une main pour ne pas qu'il s'avance. "Depuis quand tu te permets de me juger pour ça ?" Samuel paraissait gêné. La louve avait fait mouche.

"C'est un humain..." Lâcha-t-il pris au dépourvu.

"Mais apparemment je suis pas assez bien pour les hybrides !" Répondit elle de manière incisive. "Tu es bien avec une humaine je me trompe ?" Cracha-t-elle.

Le vampire s'empourpra. Elle cognait fort avec ses mots la brune. Il se radoucit légèrement. "Oui mais Charlie..."

"C'est pas pareil ? Toi tu aurais le droit à l'amour, et moi je devrais rester dans ton ombre ?" La jeune femme savait que ça allait déstabiliser le vampire, après leur passif. Bien qu'elle n'avait plus de sentiments envers lui, elle ressentait le besoin de lui exprimer toute sa colère. C'était à cause de lui qu'elle avait si peu d'estime pour elle en ce qui concerner l'amour. Et le droit d'être aimée. Même s'il ne l'avait pas fait exprès.

"Calme toi Eli, j'ai jamais voulu te faire de mal, c'était juste pas....pas possible pour nous !" Avait-il murmuré à la jeune femme pour ne pas qu'Henry entende.

"Nul n'est tenu à l'impossible Hansen !" Avait presque crié la jeune louve. "Ça aussi c'est pas impossible!" Dit-elle en pointant Henry du doigt. "Donc tu vas garder ça pour toi, je respecterais ta relation avec Charlie, et tu vas respecter ce qui pourrait se passer entre nous ! Tu me dois bien ça."

"Ne rien dire aux inséparables ?" Interrogea le jeune homme gêné.

"Ne rien dire aux inséparables" Acquiescé Élisabeth.

Samuel hocha la tête pour approuver. La louve le laissa entrer dans la pièce. Il se dirigea vers Henry. Il était agacé mais il ne dit rien sur ce qui venait de se passer. Il ne supporterait pas qu'on le fasse pour lui et Charlie. Il annonça juste "Comment tu vas ? Élisabeth a fait des miracles comme toujours on dirait..." Dit-il en le regardant d'un peu partout."Je tenais aussi à m'excuser pour toute à l'heure. Mais la prochaine fois, tu me mets au courant avant de faire une telle chose sur Charlie..."

Élisabeth souriait dans le dos de Samuel. Satisfaite de la situation. Elle lança un clin d’œil à Henry. Les choses semblaient bien tourner pour le moment.
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MessageSujet: Re: Quelque part dans une chambre... Quelque part dans une chambre... EmptyLun Aoû 31 2015, 00:26
Lisa continuait de m’embrasser de manière folle en m’annonçant qu’elle me haïssait car on allait le regretter. Sauf que je m’en fichais éperdument et je continuais de l’embrasser de manière fougueuse. Nos lèvres ne se décollaient presque jamais. Et je sentais les mains d’Elisabeth qui commençait à retirer mon tee-shirt. Et moi pendant ce temps là je commençais à caresser ses hanches sous ses vêtements. Je sentais le contact de sa peau qui était extrêmement doux. Je continuais à la caresser et à la serrer quand soudain elle se débattait de mon étreinte en me demandant pourquoi, lorsqu’elle annonça que Samuel arrivait. Je tentais de bien me rhabiller et de me recoiffer. Puis elle se dépêcha de me donner un léger baiser furtif et elle se dirigea vers la porte où quelqu’un avait toqué. Ce fût bel est bien Samuel qui était au seuil de la porte.

Samuel tenta d’entrer quand soudain il huma les cheveux d’Elisabeth. Et il commença à lui demander ce qu’elle faisait car elle ne me connaissait pas. S’il savait ce que l’on c’était raconter, elle et moi il ne le saurait pas. Il tenta de s’avancer vers moi, mais Lisa s’interposa et de là commença à un enchainement de discussion verbale, qui semblait se développer en règlement de compte. Je comprenais qu’il y avait une sorte de rivalité, ou de jalousie entre les deux. Déjà vu comment elle était remontée. Puis finalement elle demanda à Samuel de ne rien dire aux inséparables. Je regardais les deux qui se mirent d’accord. Samuel hocha la tête, puis Elisabeth le laissa se diriger vers moi. Il commença à me demander si j’allais bien et qu’Elisabeth avait fait encore des miracles. Puis il s’excusa, car il avait carrément perdu le contrôle et il me demanda de le prévenir la prochaine fois que je ferais une chose aussi folle. Elisabeth me fit un clin d’œil pour me confirmer que tout aller bien. Je me redressais et en le fixant droit dans les yeux je lui disais :

- Bon écoute, tu as voulu que je les entraîne. J’ai voulu voir s’ils avaient des capacités et je n’’allais pas les faire avoir une séance de préparation. C’était un test et elle a échoué. Tu m’as voulu comme professeur et c’est comme ça que je travaille. Alors soit tu ne veux plus que je les entraîne, soit tu acceptes mes méthodes de travails.

Je respirais un grand coup et une douleur vive se refit sentir au niveau de mon bras. Sauf que je ne montrais rien. Je décidais par la suite de me rapprocher de Lisa et tout en faisant cela je disais :

- J’aimerai savoir ce qui a fait que tu as perdu le contrôle aussi. D’après Lisa ce n’est pas seulement à cause de la dague. Tiens en parlant de ça. Tu l’aurais s’il te plaît ?

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MessageSujet: Re: Quelque part dans une chambre... Quelque part dans une chambre... EmptyLun Aoû 31 2015, 13:58
Élisabeth regarda leur discussion attentivement. Elle savait qu'Henry était à fleur de peau et que Samuel était tout de même sur sa retenue. Il ne fallait pas grand chose pour faire exploser les deux garçons. Et elle ne savait pas vraiment qui elle devrait arrêter en premier ? Henry qui n'attendait que sa revanche sur les vampires ? Ou Samuel qui venait d'apprendre que sa meilleure amie, qu'il a repoussé il y a quelques années, voit dans sa relation avec Henry un doux air de vengeance ?

Elle haussa les épaules et resta sur ses gardes quand Henry répondit à Samuel. Il était direct. Samuel allait sûrement l'être aussi. Bien qu'il soit de dos et qu'elle ne pouvait voir son visage brillait de malice, elle sentit son cœur se détendre. Qu'allait-il dire ? Il resta silencieux et Henry continua son laïus. Lisa. Son cœur se serra, c'était son surnom. Elle lui sourit tendrement. Mais Samuel se retourna vers eux, surpris.

"Lisa ?" On sentait qu'il était agacé. Comme si la jalousie le rongeait de l'intérieur. Élisabeth s'approcha d'Henry et caressa son visage comme pour approuver. "Rykas" Entonna-t-elle vers lui. Samuel souleva un sourcil. Ca lui rappeler sa langue, presque, natale. Elisabeth savait qu'en détournant la définition de chéri en l'adaptant au prénom d'Henry, personne ne comprendrait vraiment. Et comme elle était plutôt comique et donnait des surnoms à tous le monde, elle savait que même les inséparables penseraient que c'est un de ses surnoms ridicule qu'elle donnait à tout le monde pour les agacer. Elle avait envie de plonger ses lèvres sur les siennes, mais la présence de Samuel l’emmurer totalement.

Samuel brisa le silence qui lui fit perdre l'envie de l'embrasser.

"Et bien, dans ce cas, je ne te retiens pas... Tu peux partir. Si tu ne veux pas m'informer de tes plans avant de les mettre en œuvres, vas y je t'en pris, prend la porte !" Il avait un air de défis dans les yeux. Il allait voir. Il allait voir si Henry tenait tellement à Élisabeth. Partirait-il par fierté ? Ou resterait-il par amour ?

Élisabeth était en train de bouillir en elle. Ses grands yeux noirs se plantèrent dans ceux d'Henry. Elle était inquiète. Pas de sa réaction, mais de sa réponse. C'était trop tôt. Il allait partir. Il n'allait pas s'écraser devant Samuel. Elle n'en valait pas la peine. Il ne deviendrait pas l'alpha du vampire. Elle n'était pas une raison suffisante. Elle avait envie de couper leur discussion, d'intervenir. Mais elle n'y arrivait pas, elle voulait savoir. Elle voulait entendre. Là c'était bientôt le moment de savoir à quel point elle allait souffrir. Elle retenait son souffle.
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MessageSujet: Re: Quelque part dans une chambre... Quelque part dans une chambre... EmptyLun Aoû 31 2015, 14:47
Pas de réponse à priori. Je ne voyais pas vraiment pourquoi il ne me donnait pas de réponse. Par contre ce qui me surpris c’était qu’il ignore totalement mes questions et mes phrases, pour se concentrer sur un seul et unique mot. Le surnom que j’avais donné à Elisabeth. Il semblait assez agacé de l’entendre. Serai-ce de la jalousie ou juste que cela l’énervé qu’elle soit avec un humain ? Je lui tournais totalement le dos et Lisa s’approcha de moi pour me caresser le visage et elle me donna un surnom assez étrange. Cela me fit légèrement sourire, je trouvais ça assez mignon. Et ça changeait de Ryry. J’étais assez content et je fermais les yeux. Le contact de sa peau sur la mienne m’apaiser comme jamais. Je n’avais jamais ressenti un tel bien être. Alors c’était ça de ressentir le bonheur et le calme interne. Samuel devait en avoir marre que je lui tourne le dos, car il brisa un silence et lança que je pouvais partir si je n’en faisais qu’à ma tête.

J’ouvris de nouveau les yeux, comme piqué au vif. Partir ou rester ? Je ne pensais pas qu’on en serait arrivé jusque là. Je vis Elisabeth planter ses yeux dans les miens en quête d’une réponse. Je me cherchais dans mon moi intérieur. Comment faire ? Il ne voulait pas que je fasse à ma manière et pour cela il me demandait de partir, alors qu’il m’avait clairement annoncé qu’il avait besoin de moi pour la mission. S’il n’y avait que cette mission, je serai parti sans hésiter. Mais là il y avait autre chose. Je ne savais pas pourquoi mais l’idée d’être loin d’elle me déstabilisé. Il fallait choisir. Partir ou rester ? Je revoyais pendant un instant mon père me faire survivre, et m’annoncer comme quoi j’avais échoué encore et encore. Jusqu’au jour où j’ai fuis. J’ai fuis jusqu’à me retrouver seul. Je ne pouvais rester avec lui, alors j’étais parti. Mes sentiments remontèrent à la surface, je fermais mes poings si fort que l’on pouvait voir mes jointures blanchirent. Je me retournais vers Samuel et je m’avançais vers lui. Une fois devant lui je le regardais en relevant la tête pour le fixer droit dans les yeux et lui dire :

- Tu sais. Dans la vie on n’a pas toujours ce qu’on veut. Et crois moi j’en sais quelque chose. Alors tes menaces tu peux te les foutres où je pense.

Sans prévenir je tentais de lui asséner un coup de genoux féroce dans le bas ventre. Mais je n’eu pas l’effet escompté. En effet il me bloqua le coup en peu de temps qu’il n’en faut pour le dire, puis il riposta avec une vitesse folle en cognant mon bras droit. La douleur m’envahit et je fléchis légèrement. Soufflant un bon coup, je surmontais ma douleur et remonta en pleine vitesse pour répondre d’un uppercut dans la mâchoire. Il se le mangea et ne sembla pas avoir riposté. Je ne savais pas pourquoi. Soit il ne l’avait pas vu soit il avait fait exprès. Mais pourquoi cela ? Je tentais de reprendre mon calme et me tenant le bras blessé je lui disais :

- Ecoute. Je n’ai jamais dis que je ne préviendrais personne. Pour la dague j’ai plus ou moins prévenue Lisa que j’allais faire un truc. Alors je veux bien te prévenir par la suite tant que tu ne dis rien aux gens que je dois entraîner. Je me suis bien fait comprendre ?

Je le fixais droit dans les yeux. Puis relâchant mon bras je disais :

- Mais ne t’attend pas à ce que les personnes que j’entraîne s’en sorte sans ecchymoses. Ils sont partis pour survivre et pour réussir, ils devront apprendre à la dure.

Je terminais ma phrase en tournant la tête vers Lisa. Elle savait assez bien que je faisais référence à mon passé avec mon père. Je tournais de nouveau vers Samuel pour voir sa réaction et ce qu’il allait me dire.

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MessageSujet: Re: Quelque part dans une chambre... Quelque part dans une chambre... EmptyLun Aoû 31 2015, 15:49
Élisabeth frissonna quand Henry s'approcha ainsi de Samuel. Elle avait une mauvaise impression. Sa première réaction fut d'avancer son pas vers le blessé. Mais quelque chose lui disait de ne pas intervenir encore.

Elle sentit le premier coup partir et le vampire le contrer. Samuel riposta dans coup bien placé dans la blessure encore sensible du jeune homme. L'enfoiré ! Elle ouvrit la bouche et se dressa d'un coup, les yeux luisants d'un ambre en feu, les poings serrés, elle était à deux doigts de se transformer pour bondir tout crocs dehors et foncer sur Samuel. Le Serpentard avait du la voir, car il ferma les yeux et relâcha ses muscles quand il reçu l'uppercut d'Henry. Le vampire tituba en arrière et crachat du sang sur le parquet. Le regard noir, la rage au ventre.

Il faisait ça pour Élisabeth, par simple respect et tendresse pour elle. Il ne voulait pas qu'elle se déchire dans son animagus. Il ne voulait pas s'abaisser à ça juste pour foutre une nouvelle raclé à Henry. Et après tout, il l'avait bien mérité. C'était de bonne guerre et il était même plutôt satisfait de la puissance et de l'impulsivité du jeune homme. Il saurait défendre son amie, au péril de sa vie. Qui de mieux placé pour ça ? Que quelqu'un qui se bat à main nu avec un vampire qu'il vient de l'envoyer au carreau quelques heures plus tard ? Ça n’empêchait pas que sa fierté soit elle aussi blessée que sa mâchoire qui grinçait sous l'impact.

Le cœur de la louve palpitait très fort. Elle sentait une aura sauvage l'envahir. C'était trop là ! Trop ! Voir les deux garçons se déchirer ainsi. Elle analysa la situation. Elle entendait toujours parler Henry sur l'entrainement à la dure. Oui elle avait compris. Et de repenser à la violence de son père lui fit gonfler un peu plus sa rage. Elle avait les narines qui gonflaient comme un animal prêt à charger. Samuel essuya le sang qu'il avait au bord des lèvres. Avant qu'il est pu répondre à Henry, Élisabeth explosa et se mit presque à hurler. Samuel lui même frissonna et braqua ses yeux sur elle, comme si il avait en face de lui un Détraqueur.

"Ça suffit ! Ça suffit tous les deux !" Elle agita ses bras en brassant l'air. Le regard sauvage et menaçant !

"Toi !" Dit-elle en pointa le doigts vers Samuel et en avança vers lui férocement. "Tu arrêtes tout de suite d'abimer mon travail !" Samuel reculait sous les pas d’Élisabeth, comme si elle faisait dix têtes de plus que lui. Il ne bronchait pas. Elle avait sortit sa baguette et la pointait à présent comme une arme. Le vampire recula jusqu'à butter contre un fauteuil et s'assit dessus par défaut. Ce qui souleva un rire nerveux mais satisfait de la jeune femme. Elle se tourna alors vers Henry et le fusilla du regard braquant aussi sa baguette. Puis elle passa un coup à la fois son regard sur Samuel et le blessé.

"Vous m'énervez tous les deux ! La prochaine fois vous pourrez vous gratter pour que je refasse du Poussos, je vous laisserais à l'agonie pleurer vos os ! Vous m'entendez ? Arrêter de vous battre ! Vous vous en donnerez à cœur joie dans la forêt scandinave ! Là bas vous pourrez gonfler vos muscles et prendre les paris sur celui qui abat le plus de créatures ! Je comptabiliserais les points si vous voulez ! Mais là ! Là arrêtez !!"

Elle se retourna vers Henry, le regard flamboyant. "Au lit ! Tu m'entends ? Tu retournes au lit que j'examine une dernière fois ton bras !" Le regard insistant de la jeune femme et la baguette pointée dans sa direction ne le fit pas se faire attendre. Henry grimpa dans le lit. D'un pas rapide elle s’empressa à ses côtés et le couvrit des draps comme pour le border pour ne pas qu'il en sorte. Elle saisit son bras - un peu trop vivement, ça lui fera les dents - et elle examina avec attention. Elle se tourna vers Samuel, enragée. Le jeune homme rentra sa tête dans ses épaules.

"Heureusement que je n'ai pas éteins le chaudron !" En effet, le bras d'Henry avait gonflé, sans doute une fissure plus qu'une nouvelle fracture. Elle rempli rapidement une nouvelle fiole - dans le silence le plus total - et elle la tendit à Henry. "Bois !"

Elle posa sa baguette, légèrement plus calme et remplit une nouvelle fiole. Elle se dirigea vers Samuel qui ne bronchait toujours pas. Elle lui attrapa le bas du visage et le tourna dans tous les sens. "Ouvre !" Dit-elle en parlant de sa bouche. Samuel s'exécuta. La jeune femme se tourna cette fois ci vers Henry en plissant les yeux, en colère. "Bois aussi !" Dit-elle au vampire en lui donnant une fiole de Poussos. Sa mâchoire était fracturée.

"Je vous préviens ! En sortant de cette chambre ! Vous allez être les meilleurs amis du monde ! Sinon c'est moi qui me casse !" Elle n'était pas vraiment sérieuse. Mais le ton qu'elle avait employé pouvait faire douter les garçons. Alors qu'elle leur tourna le dos en rangent son matériel de potion une nouvelle fois. Samuel fixa Henry, qui avait l'air lui aussi sous le choc du bulldozer. Il ouvrit sa bouche douloureuse, et lança assez fort pour que Henry entende, et aussi faiblement qu'il le pouvait pour qu’Élisabeth sache qu'il ne voulait pas qu'elle entende. Même si elle allait entendre.

"Bon courage !" Dit-il en lançant sa tête en direction d'Élisabeth. L'air de lui dire qu'il ne s'était pas choisi une copine commode. Il lâcha un rire qui lui valu une grimace de douleur.

"Haha très marrant Hansen, attend que je prévienne Charlichou !" Samuel ravala son rire et souffla un bon coup. Pour Élisabeth, il pouvait le faire.

"Que veux-tu réellement savoir ?" Annonça-t-il à Henry. Il était prêt à répondre à ses questions maintenant.
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MessageSujet: Re: Quelque part dans une chambre... Quelque part dans une chambre... EmptyLun Aoû 31 2015, 23:30
Mon coup avait eu plus d’impact que je pensais, mais j’étais fier de moi, malgré la sensation qu’il avait fait exprès de se prendre le coup de poing. Je vis Samuel qui allait me répondre sauf qu’une voix qui semblait mélangeait à un cri d’animal me parvint à l’oreille. Je vis le vampire regarder derrière moi, comme s’il affrontait quelque chose de terrifiant. Je n’osais pas me retourner vers Elisabeth. Mais ce fut plus fort que moi. En tournant légèrement la tête je la vis excédée, baguette à la main menaçant Samuel. Elle avançait vers lui de manière totalement excédée. J’avais l’impression que son aura de loup était visible à l’œil nue, tant c’était intense. J’avais l’impression d’être en face d’un des plus grands prédateurs et moi j’étais sa seconde proie. J’étais tétanisé par la peur. Lisa engueulait Samuel en lui ordonnant de ne pas saloper son travail. Je voyais l’Alpha reculer de quelques pas puis il tomba dans une chaise qu’il n’avait pas vue. La situation était assez comique, je me permis de faire un petit rire discret, mais mon rire se fit entendre par mon infirmière qui me fusilla du regard.

Mon rire resta dans ma gorge. Je n’osais rien faire, qu’est-ce que je pouvais dire ou faire ? Elisabeth nous engueula tout les deux et nous ordonna de ne pas nous battre entre nous, car il y aurait assez de combat dans la forêt scandinave. Puis elle m’ordonna de me mettre dans le lit pour examiner mon bras. Je n’attendis pas la deuxième demande, car je sentais que je me prendrais un sortilège dans la tête. Je me dirigeais sur le lit. Mon infirmière se dirigea vers le lit et me mit les couettes par-dessus moi, comme si elle ne voulait pas que je sorte du lit. Puis elle attrapa mon bras de manière un peu brusque, ce qui me fit tirer une grimace. Elle se tourna rapidement vers Samuel qui aurait voulu à ce moment précis être une souris. Elisabeth était contente de ne pas avoir éteint le chaudron. Cela voulait dire, qu’il faudrait que je boive encore cette potion. Je soupirais lentement, en évitant de rompre le silence qu’il y avait dans la pièce. La louve revint vers moi et m’ordonna de boire la fiole qu’elle me donna. Je la pris dans mes mains et commença à boire tranquillement. Bon sang le goût était toujours aussi dégueulasse. Je la vis du coin de l’œil déposer sa baguette et examiner Samuel. Je regardais la scène, quand elle me fusilla du regard. Je devais avoir fait plus de dommage que je n’aurais cru. Je buvais de nouveau vite fait le restant de ma fiole.

Puis Elisabeth menaça de quitter le groupe si on se battait encore et qu’on devait devenir les meilleurs amis du monde. J’étais totalement sidéré de voir qu’elle pouvait agir de la sorte. J’avais l’impression de mettre fait écraser par un troupeau de chevaux sauvages, tellement elle avait été excédée. J’entendis Samuel me murmurait bon courage avant de se mettre à rire légèrement. Je le regardais en haussant un sourcil. Je ne voyais pas ce qu’il pouvait insinuer par là. Mise à part le fait qu’elle se soit énervée et que ça risquait peut-être de se reproduire. En tout cas Elisabeth n’était pas sourde et le menaça de raconter à Charlie. Cela fit taire l’Alpha net. L’infirmière était entrain de ranger les affaires de la potion, lorsqu’il m’annonça qu’il était prêt à me dire ce que je voulais savoir. Je cherchais dans ma tête des questions. La plus évidente était en rapport à la mission. Ensuite… j’avais une question qui me trottait dans la tête pendant un moment. Tout cela parce que la loup-garou avait dit. Je sortis les jambes de la couette afin de m’assoir au bord du lit. Respirant calmement je regardais Elisabeth, puis je regardais fixement Samuel dans les yeux avant de lui demander :

- Je n’ai que deux questions à te poser. Mais je vais commencer par la première. Sauf qu’avant je voudrais savoir. Samuel tu es bien qu’à moitié vampire c’est ça ?

Samuel hocha la tête. Je ne savais pas s’il avait comprit où je voulais en venir mais je n’allais pas tarder à lui donner la réponse. Ou plutôt j’allais lui demander sa réponse :

- Dans ce cas voilà ma première question. Est-ce que tu as eu la possibilité de sortir avec Elisabeth ? Et si oui l’as-tu rejetée ?

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MessageSujet: Re: Quelque part dans une chambre... Quelque part dans une chambre... EmptyMar Sep 01 2015, 17:33
Élisabeth laissa tomber une fiole qui s'écrasa au sol quand Henry posa la question à Samuel. Elle était de dos aux garçons et ses yeux fixèrent le mur en face d'elle, terrorisée. Elle n'en avait jamais vraiment parlé à Samuel. Après qu'il l'ait repoussé, elle était partie se réfugier dans les bois. Elle avait souffert. Beaucoup. Et ils avaient eu du mal à se reparler. Peu après Samuel était partie pour Poudlard. La jeune femme appréhendait déjà une telle discussion, que le faire devant Henry était une torture. Elle hésitait entre sauter par la fenêtre devant elle ou hurler à Samuel de partir.

Par une force qui lui était inconnue, elle se tourna vers Samuel. Le jeune homme avait les yeux rivés sur elle. Pour la première fois, elle le trouvait faible, innocent. Son cœur se serra. Il avait les traits de quelqu'un de confus et triste. Il ne maitrisait plus la situation. Lui ! Le grand Hansen. Était-ce du regret là dans ses yeux ? Non... De la pitié ? Non, il n'en avait jamais eut à son égard. Oh, ça y est, elle avait trouvé. C'était de la culpabilité. Celle qui fait qu'il ne bronche pas quand elle a des excès de colère. Celle qui fait que malgré son statut d'Alpha elle garde une emprise sur le vampire. Celle qui fait qu'il restait tous ces soirs de pleine lune.

Ils se regardaient dans un silence pesant - surtout pour Henry - sans bouger. Ils semblaient se parler sans dire un seul mot. Ces nuits de lune ronde, à rester silencieux, à se côtoyer, au travers de flammes. A vivre au travers du regard de l'autre. Samuel brisa le premier ce contact pour regarder Henry. Une expression de désolation pouvait se lire sur son visage.

"Oui, j'ai eu l'opportunité, il y a quelques années, de sortir avec Eli. Je ne l'ai pas rejeté elle...pas vraiment..." Il se tourna vers Élisabeth et s'approcha d'elle. Comme pour montrer que ce qu'il allait dire était remplit de sincérité, comme pour lui faire comprendre. Il lui attrapa le bas du visage délicatement avec sa main, comme on voudrait rassurer un enfant, ou embrasser la personne qu'on aime.

A ce contact Élisabeth se raidit, il ne l'avait encore jamais touché. Pas même tenue par la main une seule fois. Les rares contacts étaient fait par Eli, quand elle le soignait. Elle était pétrifiée sur place. Elle sentait le froid la saisir au contact de ses doigts. Son cœur se serrait, elle avait mal, littéralement mal. C'était comme si son corps tout entier repoussait le vampire. Comme si le froid mordait chaque partie de son corps. Une grimace apparut sur son visage, elle fronçait les sourcils, des larmes envahirent ses yeux. C'est elle qui parla la première.

"C'est ça que tu ressens ? A chaque fois que je te touche ?" Frissonna Élisabeth.

"Oui, depuis toujours !"

"C'est horrible !" Dit-elle en retirant la main du vampire de son visage.

"Oui !" Lâcha froidement le vampire.

Cette sensation ne quittait pas la jeune femme. Le froid la gelait de l’intérieur. Elle ramena ses bras autour d'elle. Comme pour se réchauffer. C'était à peine si elle ne claquait pas des dents.

"Et ça met quelques jours à disparaître. Mais..." Elle regarda Henry. "Je crois que tu peux l'aider." Henry de devait rien comprendre. Mais Élisabeth avait tout saisi. Ses yeux fixèrent le blessé.

"Je n'ai jamais dit, à aucun moment, que je ne t'avais jamais aimé Eli, qui ne pourrait pas t'aimer ? C'est juste que c'était impossible. Vraiment impossible." Pour la louve tout prenait un sens, ils étaient physiquement, cosmiquement et magiquement incompatibles. Depuis le début Samuel le savait et protégeait la jeune femme de la torture qu'était ce contact. Celle qui subissait à chaque fois qu'elle posait les mains sur lui. Tout, tout prenait du sens. Toutes les personnes qu'Hansen évitait - toutes les femmes - c'était donc ça. Il sentait cette torture, pas que pour elle, mais pour toutes les femmes qui pouvaient le toucher.

"Et Charlie ?" Samuel n'eut pas besoin de répondre devant le sourire éclatant qu'il lui lança.

"Essaye pour voir..." Lui dit-il en pointant Henry du doigt.

Élisabeth hésita un moment. Le garçon avait l'air perdu dans ce discours de sourd. Et elle avait peur de sa réaction. Samuel venait quand même de dire qu'il l'avait aimé un jour, mais qu'il lui était impossible d'être avec elle. Mais le froid qui prenait maintenant possession de son cœur et qui la martelait de l'intérieur, lui donnait un mal de crâne et l'envie de vomir. Elle ne tenait plus, elle s'avança vers le blessé, d'un pas délicat et hésitant. Elle attrapa la main valide du jeune homme et la plaça sur sa joue en la tenant dans ses mains.

Un feu sauvage attaqua son visage. Elle ferma ses yeux. C'était comme un soir d'hiver au coin d'une cheminée, après avoir passé la journée dans la neige. Elle se laissa bercer par le soulagement que procurait ce contact. Il lui en fallait plus. Elle hésita un instant et c'est quand la porte de la chambre claqua, qu'elle fondit droit sur ses lèvres - Samuel était parti - Henry agissait comme un antidote. Chaque baisers la réchauffer et le froid la quitta définitivement. Elle arrêta de l'embrasser, satisfaite.

"Repose toi un peu, je reste là Rykas, je vais préparer quelques potions pour le grand départ. Je te réveille pour le repas ?" Elle semblait vouloir faire comme si rien ne s'était passé. Allait-il en faire autant ?
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MessageSujet: Re: Quelque part dans une chambre... Quelque part dans une chambre... EmptyMar Sep 01 2015, 18:52
Le silence était pesant. Je devais avoir lâché une bombe pour qu’il reste ainsi. Mais ma question était fondée. Elisabeth avait détruit une fiole. Comme lorsqu’elle avait vu mes traces de blessures dans mon dos. Mais le silence resta. Je vis du coin de l’œil Elisabeth se tourner vers lui. Le silence était toujours présent et je voyais que Samuel et elle se regardait non stop. Le visage de l’Alpha était totalement confus et triste. Avait-il encore des sentiments pour elle ? Ça m’étonnerait, sinon il ne serait pas avec sa Charlie. Lorsqu’il tourna la tête pour me regarder il était totalement abattu. Il m’annonça qu’il avait eu la possibilité, mais que ce n’était pas un rejet. Je fronçais les sourcils. Pourquoi diable disait-il cela ? D’ailleurs je le vis se diriger vers Elisabeth. Je n’étais pas très rassuré à l’idée et je me redressais de mon lit et était de nouveau debout. Je le vis attraper le menton de Lisa, un peu de la même manière que j’avais fait à un moment. Mais le contact la raidit d’un seul coup et une grimace se fit voir sur sa figure. Je ne comprenais pas vraiment ce qui arrivait, mais je voyais que mon infirmière commençait à avoir les larmes aux yeux. Elle rompit le silence entre les deux et un enchainement de courtes paroles se fit.

D’après ce que je compris, elle ressentait une vive douleur ou je ne sais quoi lorsqu’il la touchait et c’était pareil pour l’inverse. Il relâcha le contact et je vis Elisabeth se réchauffer en se tenant les bras. Samuel annonça que ça mettait plusieurs jours à disparaître et que je pouvais aider à faire disparaître ça. Je le fixais en fronçant les sourcils de quoi parlait-il ? En quoi je pouvais atténuer une douleur ? Il annonça qu’il l’avait aimé, mais que c’était impossible pour eux. Ce fut un choc d’entre ça, mais je me contenais. Il semblait ne pu avoir de sentiments pour elle. Mais j’espérais qu’elle aussi n’en avait plus pour lui. Elisabeth demanda à Samuel ce que c’était pour Charlie, mais il lui répondit avec un énorme sourire en lui disant d’essayer en me pointant du doigt. Je regardais légèrement hébété. Puis je vis Lisa s’approcher de moi d’un pas hésitant. Je m’approchais en tentant de l’attraper si elle tombait mais elle tenait le coup. Elle attrapa ma main gauche qu’elle plaça sur son visage et elle ferma les yeux. C’était comme si elle était heureuse et qu’elle se sentait revivre. Je vis Samuel se diriger vers la porte. Je n’osais pas rompre le contact avec Elisabeth. J’avais encore des questions qu’il n’avait pas répondues. Mais ça attendra. Je regardais Lisa et elle fondit en un seul instant sur mes lèvres lorsque Samuel ferma la porte. Je me fis envahir de nouveau par des baisers. Je reculais sous la montagne que je recevais. Puis je fus de nouveau assis sur le lit, et elle stoppa ses baisers.

Elle me demanda si je souhaitais dormir et qu’elle me réveille avant le repas. Elle faisait comme s’il ne c’était rien passé il y a quelques minutes à peine. Je la regardais droit dans les yeux et secouais la tête d’un air négatif. Je caressais sa joue de ma main gauche, la valide, et je lui demandais :

- Je reste éveillé en attendant. Tu ne te débarrasseras pas de moi comme ça. Sinon c’était quoi comme sensation lorsqu’il t’a touché ? Ce que tu as ressenti. Ça ressemblait à une torture.

Je me faisais du souci pour elle, mais j’étais assez jaloux du fait qu’il aurait pu se passer quelques choses entre les deux. Sauf que pendant un instant je me demandais si elle n’était pas avec moi seulement pour rendre jaloux Samuel. Déjà elle était légèrement charmeuse quand je l’ai rencontrée. Mais est-ce qu’elle jouait la comédie ou pas ? Je me redressais subitement comme frappé par la foudre. Je lui demandais d’une voix calme :

- Est-ce que tu te sers de moi pour rendre jaloux Samuel ?

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MessageSujet: Re: Quelque part dans une chambre... Quelque part dans une chambre... EmptyMer Sep 02 2015, 20:14
Il y avait vraiment un peu de ça, quand elle demanda à Henry de dormir, elle avait peur de se retrouver seule face à lui. Face à ses réactions et ses questions. Et elle avait raison. Un frisson parcouru tout le long de sa colonne vertébrale quand il lui demanda si elle ne jouait pas un peu avec lui pour rendre jaloux le vampire. Ça devait bien arriver.

Il était jaloux. Avait-on déjà été jaloux comme ça pour elle ? Elle le regarda, un sourire se dessinait sur ses lèvres. Le ciel semblait être tombé sur le jeune homme et elle s'en amusa. Il était vraiment jaloux oui. Elle resta silencieuse. Cherchant sans doute ses mots.

Elle attrapa une bande qu'elle déroula sur son bras, quand il y avait une bonde longueur elle la déchira avec les dents. Elle fit un nœud et s'approcha du jeune homme. Elle lui passa la bande autour du cou pour y placer son bras blessé en appuie. Elle passa une main sur sa joue tendrement.

"J'ai pas vraiment envie de jouer avec toi sydän" Elle sembla chercher encore quoi dire. Ça lui demandait un effort considérable de mettre des mots sur ses pensées, son ressentit.

"Samuel c'est du passé, et nous n'avons jamais eu de temps pour parler de tout ça. J'en pense que je l'ai aimé, parce qu'il représentait à l'époque la seule personne qui pouvait vouloir de quelqu'un comme moi. J'étais jeune, j'étais seule, j'étais une paria, même en scandinavie. J'étais orpheline de mère et mon père est devenu plus paternel avec sa bouteille de Whisky Pur Feu que sa propre fille. Il a été dépassé par ce que je suis devenue. La seule personne qui n'a pas paru l'être dans toute ma chienne de vie, c'est ce vampire. Il est devenu le héros de ma propre vie. Et quand il m'a....repoussé...j'ai été trahis. Mais je pense que je l'aurais été de la même manière avec les inséparables." La jeune femme n'aborda pas la question de sa transformation et de ses nuits où Samuel restait entre les flammes pour ne pas la laisser seule.

"Je crois qu'au fond, c'est contre moi que j'étais en colère. D'avoir cru que c'était de l'amour. Samuel est comme un frère. Si je te donne l'impression de me servir de toi, je m'en excuse, ce n'est pas le cas." Elle était un poil déçue quand même. Mais elle ne pouvait pas lui en vouloir, ile ne se connaissaient pas suffisamment.

Pouvait-on se servir de quelqu'un comme lui ? Rendre jaloux le vampire ? Elle aurait eu l'occasion cent fois de le faire avec des élèves à Durmstrang. C'était pas les hommes qui manquaient de courir derrière elle. Élisabeth lui saisit le visage des deux mains pour se noyer dans ses yeux. "Quand Hansen me touche, je suis dévastée par la glace, mon cœur se gèle et c'est douloureux." Elle grimaça en changeant de position, cette fois elle positionna les mains d'Henry sur son visage à elle sans le quitter des yeux. "Et quand toi tu me touches, un mur de flammes me terrasse." Elle ferma ses yeux. "Partout..."

Elle s'avança pour l'embrasser, mais arrivait près de ses lèvres, elle changea de trajectoire. Il restait bien silencieux. Elle n'était plus vraiment sûr. Elle finit sa course en déposant son baiser sur son front. Elle se libéra de ses mains pour retourner autour du chaudrons, elle avait déjà commencé une nouvelle potion. Elle tourna soudainement sa tête vers la porte de la chambre comme si quelqu'un allait rentrer. On venait de frapper à la porte en bas.

"Un lycan !" Dit-elle le yeux rond.
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MessageSujet: Re: Quelque part dans une chambre... Quelque part dans une chambre... EmptyMer Sep 02 2015, 21:28
J’attendais une réponse qui ne venait pas. Elle était entrain de me faire une attèle pour mon bras. Puis elle décida de me dire qu’elle n’avait pas envie de jouer avec moi, et elle utilisa un autre mot que je ne compris pas. Je fronçais les yeux. Qu’est-ce que ça voulait dire comme mot ? Elisabeth commença par la suite à me raconter le pourquoi ses sentiments. Que son père était un alcoolique fini qui ne s’occupait pas de sa fille. Puis elle rencontra Samuel qui l’avait sauvé, comme elle l’avait dit. Je me rappelais qu’elle m’avait annoncé qu’il restait par moment avec elle lors de ses transformations. C’était normal qu’un lien se tisse entre eux, mais je ne savais pas pourquoi j’avais une rage interne qui me faisais que cela m’exaspéré. Comment c’était possible de ressentir cela ? J’écoutais encore Lisa qui me parlait et qu’il m’annonçait qu’elle était désolée si j’avais l’impression qu’elle se servait de moi. Je me sentais mal. Pourquoi j’avais pensé cela ? Parce que je ne fais confiance à personne. Mais elle était différente, je sentais que ma confiance pouvait être respecté ici. C’était la première fois que j’avais une telle envie de faire confiance à quelqu’un. Mais pourquoi je repoussais cette idée de confiance. Je caressais ses cheveux et lui répondis :

- Tu n’as pas à être désolé. C’est plutôt moi qui devrais l’être.

Peu de temps après, Elisabeth posa ses mains sur mon visage et me regarda droit dans les yeux. J’avais tellement l’impression de me noyer dans son regard que j’oubliais de respirer. Sa peau chaude et douce me faisait un tel bonheur que je n’arrivais pas à m’en extirper. Elle remit le sujet Samuel sur le tapis, elle m’annonça que lorsqu’il la touchait elle ressentait une froideur comme elle n’avait jamais senti, ça lui congelait l’intérieur. Lorsqu’elle en parla, cela me donna un frisson. Puis elle changea de position en grimaçant, mais elle garda toujours ses yeux fixaient sur moi. Elle avait attrapé mes mains et les avait mises sur son visage et Lisa annonçait que lorsque je la touchais c’était une avalanche de feu qui la parcourait dans tout son corps. Elle avait fermé les yeux et je voyais son bonheur se lire sur son visage. Je me sentais bête. Pourquoi j’étais aussi énervé contre Samuel ? Elisabeth ne semblait pas éprouver la moindre chose pour lui. Mais en éprouvait-elle pour moi ? Elle ouvrit de nouveau les yeux et approcha ses lèvres pour m’embrasser. J’allais me laisser faire quand soudain elle changea de trajectoire et m’embrassa sur le front. J’étais déçu de cela, mais je ne disais rien. Elle recula et sorti de mon champ d’action avant de s’afférer à une nouvelle potion.

Je la regardais silencieux. Elle était vraiment belle. Je ne comprenais pas pourquoi, mais j’avais l’appréhension de la perdre. Je secouais la tête. Pourquoi je ressentais ça moi. Puis je la vis tourner la tête et sortir comme quoi il y aurait un autre loup-garou. Mon sang ne fit qu’un tour. Si j’avais compris, les loups-garous ne peuvent pas se toucher avec les vampires sans éprouver une forte douleur. Mais là on parlait d’autres personnes de la même race que Lisa. Et donc elle pouvait sans problème sympathiser avec eux ou pire encore. Je ressentis un frisson et je commençais à m’énerver dans mon coin. Il fallait que je me calme. Je me levais de nouveau du lit et commençais à marcher d’un pas pressant vers la fenêtre qui donnait sur l’extérieur. Il me fallait de l’air frais, ou plutôt l’air de la nature. Voir… autre chose. Je me stoppais dans ma marche pour me tourner de nouveau vers Elisabeth. Je repensais à ce sentiment de bien être qui m’avait envahit et j’avais besoin de le ressentir de nouveau. Je me dirigeais vers elle et une fois devant elle, j’attirais sa tête contre la mienne pour l’embrasser, puis je descendais ma main vers son flanc gauche pour la serrer contre moi et ressentir le bien être que j’avais besoin. Une fois cela fait je décidais enfin à détacher nos lèvres l’une de l’autre. Je souriais et répondis :

- Désolé j’avais envie de ça en cet instant précis.

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MessageSujet: Re: Quelque part dans une chambre... Quelque part dans une chambre... EmptyMer Sep 02 2015, 23:59
Quelque part dans une chambre... Png_lucy_hale__6__by_mariismikaelson-d6qjo0y

Le jeune homme avait l'air peu satisfait de ses réponses, du moins, il n'arrivait pas à s'apaiser. Elle le sentait, il était encore en colère ? Jaloux ? Elle n'y pouvait rien de plus. Elle ne pouvait pas non plus lui mentir. Elle ne savait pas très bien, était-elle heureuse d'une telle réaction ou non ?

Il se leva vers elle et allait lui dire qu'elle ne savait pas comment faire pour l'apaiser. Elle se laissa attirer vers lui. Elle se laissa embrasser, et quelque chose en elle explosa. C'était ça. C'était comme ça qu'elle pouvait le rassurer ? Il s'excusait. Mais il en avait pas besoin.

Au lieu de le lui dire, elle l'embrassa en retour, passionnément. Comment pour l'inviter à se relâcher, à se détendre. Elle sentait sa colère s’amenuiser, alors elle glissa ses mains sur son torse pour se coller à lui. "Tu ne devrais jamais être désolée avec moi !" Elle l'embrassa de nouveau et avant de se laisser emporter par le désir, elle se recula.

"On devrait y allait, ça sert à rien que j'abime moi même mon travail, si j'engueule les autres après" Dit-elle un sourire enjôleur, un poil provoquant. Elle le tira par la main. "Sydän, je te conseille de garder tes distances avec moi devant les inséparables, je n'ai pas envie de refaire du Poussos si tu vois ce que je veux dire ?"

* ~ *

Dans le couloir, ils ne croisèrent personne et elle en profita pour lui glisser quelques baisers avant de descendre les escaliers en direction du salon, où les voix et l'agitation était palpable pour elle.
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