Solidarité envers une associable pour une soirée sympa

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Pendant près de deux heures, Arthur avait fait le tour du château avec Céleste. Il lui avait montré tous les étages, les tours, ainsi que les passages et les astuces qu'il connaissait. Il était ravi de guider son amie à travers Poudlard, et était bien décidé à sociabilité cette timide!

Toujours était-il que les deux Poufsouffle étaient de retour dans leur salle commune en cette fin d'après-midi. Arthur alla chercher des biscuits dans le garde-manger des blaireaux et en proposa à Céleste, tout en s'écrasant dans un fauteuil avec soulagement. C'est qu'il commençait à avoir mal au pieds!

Il se demandait quelle pouvait bien être la marche à suivre pour décoincer sa pauvre amie, triste victime d'une éducation inhumaine. Franchement, elle avait l'air de pas bien beaucoup s'amuser dans sa vie...

Soudain, l'idée lui vint. Il se tourna vers sa camarade et lui demanda :

"Hé, Céleste, tu vas au bal de la Saint-Valentin en février? Si t'as pas de cavalier on peut y aller ensemble si tu veux!"

Il ne pensait pas particulièrement courtiser son amie, il la connaissait depuis trop peu. Arthur souhaiter juste lui faire découvrir ce qu'était une fête, parce que bon elle avait pas l'air de connaître.

Solidarité envers une associable pour une soirée sympa

avec Arhur

Après près de deux heures de visite du château, pendant lesquelles Céleste avait découvert plusieurs endroits, dont des passages secrets, les deux élèves rejoignirent leur salle commune. Le jeune Poufsouffle avait un peu mal au pied, mais n'y faisait pas tellement attention, tellement il était content que cette visite lui aie finalement fait connaître de nouveaux lieux.
En rentrant dans la salle commune, Arthur alla chercher des biscuits -des Pookies?- et en proposa au petit brun, qui en pris un avec plaisir avant de s'installer doucement sur un fauteuil. Fatigué, oui, mais pas au point de manquer à son éducation. Alors qu'il mangeait paisiblement son biscuit, il entendit sa nouvelle connaissance l'appeler, aussi releva-t-il la tête.

- Tu vas au bal de la Saint-Valentin en février? Si t'as pas de cavalier on peut y aller ensemble si tu veux!

Quoi?!? Sous la surprise, Céleste avala de travers et manqua de s'étouffer. Il toussa plusieurs secondes avant de reprendre contenance. Que répondre à ça? Le jeune Poufsouffle toussa encore un peu, mais cette fois-ci pour s'éclaircir la gorge avant de répondre, toujours en cherchant ses mots. Peut-être Arthur savait-il que Céleste était un garçon et lui proposait juste que les deux y aillent ensemble, en tant qu'amis? Telles étaient les pensées du garçonnet, même si nous savons que ce n'est point le cas. Du moins, qu'à moitié : Arthur considère Céleste comme une amie, mais ne sait pas qu'il est un garçon.

- Et bien, je ne pensais pas y aller en fait. Mais, si tu veux y aller sans être seul, je veux bien t'accompagner, pas de problème, ajouta-t-il en tentant un maigre sourire.

Sourire qui disparut juste après. "Si t'as pas de cavalier" Arthur pensait bel et bien que Céleste était une fille. Mais dans quelle bouse d'Hippogriffe avait-il plongé? se demandait-il en secouant la tête mentalement, ou en se la frappant contre un mur... Peut-être même les deux à la fois!

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Arthur était ravi : Céleste avait accepté! Il avait eu peur un instant qu'elle ne se vexe ou autre. Bien sûr, elle semblait avoir été élevée de manière à être toujours polie, ce qui devait souvent être un fardeau. Quoi qu'il en fut, les deux Poufsouffle iraient ensemble au bal de la Saint Valentin, pour le meilleur et pour le pire!

"Ha super! On aura qu'à se retrouver ici le jour du bal. Je sais plus quelle date c'est exactement."

C'est ainsi qu'une erreur ne fut pas corrigée, et que l'ombre d'un futur malaise grandit encore un fois...

Céleste ne savait plus trop comment réagir, aussi le fit-il mécaniquement, presque comme un robot.

- La Saint-Valentin? C'est le 14 février, comme tous les ans. Le bal doit se dérouler le samedi suivant cette date, répondit-il en regardant son biscuit. Il va être l'heure de dîner, je pense qu'un repas ne peut que nous faire du bien, ajouta-t-il, avant de se lever. Vous... heu... Tu viens? demanda-t-il à son camarade, en le regardant enfin dans les yeux.

Il se retourna ensuite pour aller manger, son cavalier ne tardant pas à faire de même.

» Pour le meileur... et pour le pire