On arriva à l'infirmerie en un rien de temps, j'avais les poumons qui me brûlaient, l'effort que j'avais fourni était sur-humain, et même sur-vampire. Élisabeth n'haletait même pas. Elle était concentrée sur ma sœur qu'elle avait déjà posé sur un lit. Bientôt les draps prirent une teinte rougeâtre qui me terrifiait. J'étais inquiet, et je n'arrivais plus à bouger. Tétanisé, je me surpris à me tenir le côté droit. Élisabeth avait sortit sa baguette et elle lançait des sorts à toute allure. S'en était encore plus effrayant. Le sang avait arrêté de couler. Le pouls de ma sœur était inaudible, même pour moi.
J'étais saisit à la gorge et je me recroquevillais sur place. Cette impression qu'on m'enlevait du sol était plus forte, et je luttais pour rester là. Comme ma sœur était certainement en train de rester en vie. Quelque chose avait l'intention de me quitter pour toujours, et je sentais que c'était le lien qui nous unissait. Ce n'était pas possible, pas comme ça.
Je me tournais alors, car mon oreille entendit du bruit au pas de la porte. C'était Henry. La rage me dévora d'un coup. Qu'est-ce qu'il foutait là ce traitre ? Je sentais monter en moi une soudaine envie de le tuer, de le faire souffrir. Mon instinct était ébranlé de tous les côtés. J'avais envie de le saisir à la gorge et de l'étouffer une bonne fois pour toute cet humain. Que venait-il faire ? Achever ma sœur ? Tuer Eli ?
Je fonçais sur lui, mais quelque chose me retint de lui saisir le cou. Je lui barrais la route.
C'est la bataille à Poudlard! Centaure attaque et Evens blessé. Est-ce que ça va s'arranger?
Liberté. Voilà pour quoi je me battais. La liberté des êtres humains de ces immondes hybrides et créatures surnaturelles. Je me suis réveillé lors de cette bataille avec ces chevaux humains. Mais quel horreur ! J’avais connaissance de toutes les données. Eliminer les batards poilus et les salops blanchâtres. J’avais vu ma cible la louve mais il me fallait une flèche en argent pour bien la saigner. Je me dépêchais d’aller chercher mes affaires planquées. Une fois tout pris je me préparais à tirer quand je vis cette petite blonde passer devant moi. La vampire. Sœur de l’alpha du groupe. La blessé risquait d’être fort pratique. Je sortais une flèche aspergé d’ail et je décochais la flèche. En plein dans son flanc droit. Parfait. Je profitais de l’action pour tuer un centaure d’une flèche dans la tête. Je prenais un malin plaisir à éliminer un à un ces immondes hybrides. Quel horreur. Je vis l’alpha se diriger vers sa sœur et la louve aussi. Une petite explosion serait tellement la bienvenue, mais j’étais trop proche. La louve me fit la suivre vers l’infirmerie. Parfait un endroit pour être tranquille. Deux à tuer, une à achever. Rien de plus simple. Je profitais de la cohue pour disparaître un peu et me préparer pour la suite.
J’arrivais enfin à l’infirmerie mais l’alpha me fonça dessus et était près à me tuer sur place. Je le sentais à sa voix et sa posture. Je tentais de le calmer :
- Tout doux. Je suis là car elle me l’a demandé.
Je montrais la louve de la tête. J’avais un petit objet dans la main, une petite capsule de sang de mort prêt à être dégainé. Inodore car fermé. Je tentais d’éviter son regard perçant pour pas qu’il remarque la différence de couleur des yeux. Au loin je vis la louve retirer la flèche du corps d’Evens, il fallait que je l’achève. Je souriais avant de dire :
- On dirait que ta sœur va s’en sortir. Et ce grâce à Elisabeth.
Aiden Trask
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Aiden avait eut un empêchement de dernière minute. Il était un bon préfet, vraiment. Et voir ce pauvre gamin pleurer dans ce couloir lui avait retourné l'estomac. Il n'avait juste pas pu le laisser là, évidemment le temps avait filer à une vitesse ahurissante... Il avait loupé le début du bal en s'occupant du gamin, il n'avait même pas revêtu son costume. Il était juste en train de se diriger vers l'entrée de l'école avec le jeune garçon quand un groupe de centaures armés jusqu'au dents passa devant eux. Ils allaient vite trop vite pour Aiden surtout accompagné d'un jeune aiglon.
En quelques minutes des cris retentirent. La panique était palpable dans l'air, ils étaient encore à une dizaine de mettre de l'entrée de l'école. Il couru vers l'entrée accompagné du garçon. Il s'arrêta soudainement à quelques mètres avant d'arriver aux grandes portes.
"Lance l'alarme de la salle commune, qu'aucun serdaigle ne sorte de la salle. Je peux compter sur toi Raven ?" Demanda urgemment Aiden en fixant de son regard ambré le garçon face à lui. Le garçon hocha la tête avec sérieux.
"Allez cours, je surveille tes arrières." Aiden poussa le gamin d'une tape dans le dos, et le garçon déguerpit à toute vitesse.
Soudain Aiden sentit la douleur d'Evens alors même qu'il venait de passer les portes de l'école. La douleur de sa petite-amie lui fit mettre un genou à terre. Un grondement féroce lui échappa entre douleur et colère. Il compartimenta les émotions qu'il recevait de sa blonde, la douleur venait d'elle à n'en pas douter. La colère c'était la sienne, il était dans une rage phénoménale. Il allait arracher la tête du connard qui avait blessé son âme sœur ! Il était encore loin de la grande salle, Raven avait disparu par une porte en direction des escaliers. Lui arrivait tout juste dans le hall menant à la grande salle quand du coin de l’œil il vit Henry, mu par son seul instinct il le suivit. Il couru après lui, son cœur battant la chamade. Il déboula quelques minutes après le groupe dans l’infirmerie. Se fichant comme de sa dernière chaussette des centaures dans la grande salle. Peut-être même étaient-ils partit après avoir semé le chaos. Il était essoufflé mais il s'en fichait complètement. Son regard tomba rapidement sur Elisabeth et sur Evens. Parce que c'était elle qui se vidait de son sang.
Il bouscula violemment Henry sans même le voir, seule Evens comptait dans l’instant présent. Il n'avait même pas vu les deux garçons se battre ou se menacer. Son esprit complètement focalisé sur Evens. La panique étreignait son âme, le lien se faisait ténue et ça plus que tout le terrifiait. Pourtant, il se fit violence pour ne pas juste pousser la louve de son chemin en grognant. Il s'approcha tout de même du lit, son regard ambre semblant un peu lointain, il essayait d'atteindre l'esprit d'Evens à travers le lien. Lui envoyant son amour, sa force son courage. Il fallait qu'elle vive putain de merde ! Il ne supporterait pas de la perdre. Pas elle. Il attrapa la main de la jeune femme dans la sienne, la serrant à lui faire mal, sa magie semblait juste courir sur sa peau. Reproduisant sans le savoir, la situation inverse qui avait eut lieu en Scandinavie.
"Ne me laisse pas... Je t'aime tellement. T'as pas le droit..." Souffla le loup dans un souffle tremblant en regardant le corps ensanglanté de sa moitié. Elle était si pâle. Une larme échappa au loup, il porta la main de la vampire à ses lèvres. Embrassant le dos de sa main, se faisant il lui transférait sa magie sans s'en rendre compte. Les larmes brouillant sa vue.
"TU M'ENTENDS EVENS ! T'AS PAS LE DROIT DE CREVER !" Hurla le jeune homme sa rage refaisant surface. "T'as pas le droit..." Murmura le garçon. Sa magie crépitait dans l'air dangereuse. Une sorte de voile sembla entourer Evens, Elisabeth et lui avant de disparaître. Il avait lancé un bouclier sans s'en rendre compte, son instinct le poussait à protéger sa meute.
Je vis passer Aiden à toute allure dans l'infirmerie percutant Henry dans la foulée, ce qui me permis de voir qu'il était armé. Son carquois fit un bruit avec le choc du demi-loup. Et ce petit con osé me dire tout doux ? C'était plus fort que moi, mon poing se leva et je frappais dans son plexus. Tout se passait trop vite, je recevais un coup dans la mâchoire, une douleur vive traversa ma bouche et je crachais du sang. Passant ma langue sur ma lèvre fendue je le mettais en joue le garçon. Au même moment il banda son arc vers moi.
Je sentais comme une morsure sur mon bras qui tenait la baguette. Avec ma main libre je touchais l'endroit et remontais la manche sans quittait l'humain devant moi. C'était une piqûre, tout autour mes veines se teintaient en un violet terrifiant. Qu'est-ce que ? Du poison ! Cet enfoiré venait de me piquer avec une de ses putain de capsule de la mort.
Ma vue se brouilla pendant une seconde. J'avais comme un voile et Henry semblait flotter devant moi. J'entendais Aiden hurlait, ma sœur était en train de mourir et Henry n'avait rien trouvé de mieux que de...de se programmer ! C'était là ! C'était maintenant bordel ! Je secouais la tête et au même moment j'eus juste le temps d'éviter une flèche ! Enfoiré ! Je roulais au sol et je tapotais un bracelet avec le bout de ma baguette. Il était censé donnait un signal au groupe, à tout moment, pour prévenir que la bombe avait été actionné. Carl, Seamus, Aiden, Evens, Ludwig, Valdemar étaient tous branchés.
D'ailleurs on pouvait entendre la monture de ma sœur et celle d'Aiden retentir dans la pièce.
*****
J'avais les mains recouverte du sang de la vampire dont la vie m'échappait sous les doigts. L'arrivée du loup compliquait encore plus les choses. J'étais en panique, je n'avais jamais été en panique. Je ne pouvais pas lui demander de partir, et de toute façon cette tête de mule ne le ferait pas. J'essayais de savoir pourquoi j'étais si terrorisée. Evens était....une amie...ou tout du moins une personne que je ne voulais certainement pas voir mourir. Sa blessure était grave, la flèche avait perforé un poumon et atteint son foie. Si elle mourrait je ne voulais certainement pas voir les yeux d'Aiden plantés dans les miens. C'était insupportable. Je sortais tous les sorts utiles inimaginables, comme une catalogue de tout ce que j'avais appris. Mais il fallait opérer pour qu'elle se rétablisse entièrement. Je devais juste me charger de la stabiliser. Je pouvais faire repousser une membrane comme le poumon, mais certainement pas le foie. Je devais juste cautériser la plaie. Pour ça, je devais sortir la flèche. Mais elle allait perdre encore beaucoup de sang.
"TU M'ENTENDS EVENS ! T'AS PAS LE DROIT DE CREVER !" devant les hurlements d'Aiden mon sang ne fit qu'un tour. L'instant d'une seconde, je focalisais toute mon attention sur la sphère de protection qu'instaurait Aiden autour de nous. C'était magnifique, c'était apaisant, c'était fascinant. C'était tout ce qu'il me fallait pour me ressaisir. Je faisais attraction de tout ce qui se passait dans la pièce, aussi je n'entendais pas Samuel et Henry se battre, je devais sauver une vie.
"Aiden, je vais enlever la flèche, son cœur risqu...son cœur...peut....son cœur va s'arrêter." Mes yeux s'embrumèrent de larmes.
"Tu peux la masser quand je te le dirais ? Je te montre !"
Je saisi ses mains, l'obligeant à relâcher celles d'Evens. C'était terrible.
"Tu les poses comme ça, à cet endroit là, oui voilà comme ça, et tu appuies de toutes tes forces à intervalle régulier, 30 fois, puis tu t'arrêtes. Tu as compris ? Tu appuies là 30 fois à intervalle régulier. Ce n'est pas grave si tu sens ou entends ses côtes se briser, ça je sais réparer Aiden ! Tu m'entends ? Ça je sais réparer ! Alors tu n'hésites pas !"
Je sentais qu'il était paniqué, mais il faisait tout pour ne pas le montrer. C'était tout ce qu'il me fallait.
"Avant ça, il faut la poser par terre, il faut une surface plate pour masser, on ne peut pas le faire sur ce lit"
Il m'aidait délicatement à poser la vampire au sol. Son pouls était de plus en plus filant, il fallait agir maintenant. D'un coup j’ôtais la flèche de son abdomen et le sang se remit à couler de plus belle. Evens fût prise de convulsions, puis son cœur céda. Ce silence dans sa poitrine me donnait envie de partir en courant, loin de toute cette merde. Ça serait une trop grande responsabilité à porter si la sangsue y restait. BORDEL.
"Maintenant Aiden ! VAS Y !"
Je n'étais plus qu'une boule de magie, lançant tous les sorts avec une puissance que je ne me connaissais pas. Le sang arrêta de couler. Ça ne serrait pas suffisant, elle en avait trop perdu. Je continuais quand même. La membrane des poumons ne mettrait pas longtemps à se reformer. Une suture de fortune maintenait la plaie au foie. Mais le cœur ne repartirait pas. Plus de sang pour pomper.
Et pourtant, alors que je ne pouvais plus rien faire pour la blonde, je vis quelque chose d'incroyable agir sous mes yeux. A chaque impulsions que donnait Aiden, des étincelles brillantes crépitèrent entre ses mains et la poitrine d'Evens. Comme s'il lui transférait un fluide ? Sa magie ? Bordel mais c'était quoi ce lien entre les deux ? Quoi qu'il en soit, Evens retrouva les couleurs qu'elle avait perdu il y a quelques secondes.
"ARRÊTES !"
J'arrachais brutalement les mains du loup du torse d'Evens. Son cœur était repartie. J'en croyais pas mes yeux. Il l'avait réanimé, c'était....oui bordel c'était magique ! J'avais envie de hurler de joie ! J'avançais vers Aiden et lui colla mes lèvres sur les siennes dans la joie immense qui m'envahissait.
"J'y crois pas ! T'es mon nouveau Merlin toi !"
Je me relevais et cognais mon pied contre la flèche. Je la ramassais et la regardais de plus près. Ma joie retomba comme un vase qu'on lâcherait au sol. Tout se brisait en moi. C'était une flèche d'Henry. Je relevais immédiatement ma tête et je vis une nouvelle horreur. Samuel à terre et Henry le visant avec son arc. Une sirène retentit d'un bracelet que portait Aiden, ou Evens je ne savais plus. Je hurlais
"Henry arrêtes, qu'est-ce qui te prend ? HENRY lâches cet arc bordel !"
Il avait tourné la tête vers moi et me visait à présent. Mais le champ de force d'Aiden m'évita un coup fatal. Je vis alors crépiter un sort au bout de la baguette de Samuel. D'un bond je sortis du cercle de protection pour m'interposer entre Samuel et Henry. Le vampire baissa sa baguette. Mais je me sentis happer par derrière, quelque chose de pointu forcé contre ma gorge. Henry m'avait ramené contre lui et serrait la pointe affutée d'une de ses flèches en argent contre ma jugulaire.
C'est la bataille à Poudlard! Centaure attaque et Evens blessée. Le programme Van Helsing est activé. Que va-t-il se passer?
Je me fis bousculer par l’autre toutou qui alla vers sa chère moitié. Bien il allait la voir mourir. Je vis l’alpha me donner un coup de poing dans le plexus solaire. Le coup était violent et je sentais qu’il avait bien frappé. Alors on jouait à ça, la vermine ? Très bien laisse-moi donc te rendre l’appareil. J’attrapais son bras pour planter le sang de mort dedans puis je lui décochais un crochet dans la mâchoire. J’avais frappé assez fort pour qu’il soit légèrement blessé et j’avais réussi à lui injecté du sang de mort. Je sorti mon arc avec une flèche d’ail en joue sur lui. Lui en contre partie tenait sa baguette sur moi. La suite était fort intéressante il regarda son bras touché par mon petit poison. Souriant d’un air moqueur je disais en le regardant droit dans les yeux :
- Ben alors ? On se sent pas bien ? T’en fais pas va, une fois fini avec toi je m’occuperai de tout le monde. J’ai assez de sang pour chaque vampire dans cette école.
Je vis qu’il secouait la tête et j’en profitais pour décocher une flèche dans sa direction. Ses sens lui avait permit de survivre encore un peu mais le poison fonctionnait encore pour au moins quelques minutes. C’était court mais jouable. Puis je le vis taper sur sa montre et sa baguette ce qui déclencha une sorte d’alarme dans la pièce. Il devait avoir contacté ses petits copains. Je profitais de cela pour lui asséner un coup de pied dans le ventre puis je préparais une flèche que j’allais lui mettre en pleine tête. D’un air triomphant je disais :
- Après la sœur, le frère alpha. C’est mon jour de chance. La prochaine sera ta sœur de cœur. Toute ta meute va mourir.
Avant que je décoche la flèche j’entendis la louve hurlait, je me retournais et la fixais droit dans les yeux. Sans réfléchir je tirais la flèche dans sa direction mais une sorte de bouclier invisible l’avait protégée. Merde ! Il fallait tuer l’alpha maintenant. Je tournais la tête mais trop tard il allait lancer un sort. J’allais plonger pour l’éviter quand soudain la louve s’interposa entre lui et moi. Profitant de l’ouverture je sorti une flèche en argent que je mis au niveau de sa gorge. La tenant fermement avec la flèche je commençais à dire :
- Si vous tentez quoi que se soit je tue la batarde poilu c’est compris ?
Voyant que l’alpha ne tentait rien pour le moment je continuais à parler :
- C’est bien. Je pensais pas que les hybrides savaient réfléchir. Maintenant le monstre et moi allons sortir calmement et si l’un d’entre vous tente quoi que se soit, je promets à celle-ci une mort lente et abominable.
Je susurrais à l’oreille de la louve :
- Ça vaut pour toi aussi. Et ne m’appelle pas Henry. Je suis Van Helsing, chasseur de monstres. Alors maintenant on bouge.
Je commençais à l’amener dans le couloir tout en surveillant tout les côtés. Il fallait atteindre le parc. Une fois en sécurité je la tuerais plus ou moins rapidement. Mais pour le moment elle était le seul moyen de sortie que j’avais.
Aiden Trask
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Feuille perso Nom: Aiden Trask Maison: Serdaigle Age: 15 ans
Aiden était vraiment a deux doigts d'une crise de panique, voir son âme-sœur dans cet état. Ressentir le vide par leur lien... Il avait l'impression qu'il allait devenir fou, perdre complètement la raison. C'était un sentiment horrible, se sentir si près du précipice, près à basculer dans la folie d'une seconde à l'autre. Il se tourna vers Elisabeth, la louve, d'un regard vide, absent. Il hocha néanmoins la tête à ses instructions. Il était en mode automatique, son être tout entier hurlait de douleur, son cœur saignait de sentir le lien si ténu. Il était terrorisé, plus qu'il pensait pouvoir jamais l'être un jour. Son regard un empreint de folie se durcit quand la louve prit ses mains dans les siennes, l'arrachant de son âme sœur à l'agonie.
Ce qui lui restait de raison le poussa à écouter, à être attentif. Il pouvait voir les larmes dans les yeux de la louve, elle n'était pas fautive. Il resta silencieux ne parlant pas, l'aidant dans un silence tendu, pesant. Il ne se sentait pas capable d’émettre le moindre son. Il hocha donc simplement la tête, quelques côtes cassées à côté d'une mort certaine était un faible prix à payer, pensa t'il absent. Il aida Elisabeth a poser Evens au sol. Il se tint près à agir dés que la jeune femme lui ordonnerait.
"Maintenant Aiden ! VAS Y !"
L'ordre perça l'état second du jeune homme, et il commença le massage cardiaque sans une hésitation. Il avait sentit à travers le lien qu'elle était morte en quelque sorte. C'était un sentiment de vide, un gouffre horrible. Il avait envie d'hurler à la mort, mais continuait simplement son massage, les larmes coulant librement sur ses joues. Sa magie semblant faire des choses étranges, il la sentait passer par ses mains et toucher le cœur de son âme-sœur. Il n'eut pas le temps de s’inquiéter du phénomène. Il ne le vit même pas tout à sa concentration et à sa propre douleur. Il ne réalisa même pas que la jeune femme revenait parmi eux. C'est Elisabeth qui lui fit réaliser qu'elle respirait en lui criant d'arrêter tout en prenant ses mains dans les siennes pour l'empêcher de faire plus de dégâts. Il avait le regard sur le torse d'Evens qui se soulevait et s'abaissait doucement, petit à petit il sentait de nouveau leur lien. Il ne réagit pas que Elisabeth l'embrassa dans une effusion de joie. Il n'avait d'yeux que pour sa blonde, elle était en vie. Bordel, elle était vivante. Le soulagement qu'il ressentit alors, lui fit prendre une brusque inspiration. Tout à sa contemplation il ne réalisa pas le drame qui se jouait à quelques pas de lui.
Il porta la main d'Evens à ses lèvres tremblant. Son autre main toucha les visage de la jeune femme avec douceur. Comme-ci elle allait se briser d'un instant à l'autre. Il sursauta quand il entendit Elisabeth crier. Il tomba sur une scène surréaliste puisqu'il avait été tellement concentré sur son âme-sœur qu'il n'avait rien vu. Il mit un moment avant d'appréhender ce qui se déroulait sous ses yeux. La phrase d'Henry le gela, sa programmation avait été activé. Il su à cet instant que ce bâtard était à l'origine de l'état de son âme-sœur. C'était la seule explication, les centaures étaient peut-être cons mais pas au point de tuer des enfants, les blesser, les terrorisée... Mais les tuer ? Improbable.
L'aura de magie du jeune demi-loup sembla vibrer dans l'air agressive. Et sa voix grondante s'éleva dans le silence de mort laissé par les menaces du chasseur.
"Tu n'as aucune intention de l'épargner." Il jeta un regard à Samuel mal en point alors que le loup se redressait la fureur courant sous sa peau. Ses yeux d'ambre et ses attributs loup ressortant. Il donnait un drôle de tableau les joues couvertes de reste de larme, de sang. Ses yeux étaient bien plus expressifs que son visage. Il était dans une rage dévastatrice.
"Tu parle de monstre... Mais t'es tu regardé ? Le pantin de ton sinistre paternel. C'est tellement pathétique. Au moins les monstres ont un libre arbitre, ce qui n'est même plus ton cas. Tu me ferais presque pitié." Cracha Aiden n'ayant rien à envier au fiel des serpentards.
"Qu'est ce que t'attends pour la buter ? C'est pas ce que tu vas faire de toute façon ?" Se moqua Aiden dans le but de déstabiliser assez son adversaire pour qu'il lâche la louve. Ce qui était plutôt incertain, mais Samuel avait besoin de soin. Ils avaient besoin d'elle, et Aiden ne voulait pas la voir mourir alors qu'elle venait de sauver son âme. Il lui en devait une, et même-ci ses paroles pouvaient être mal interprétés par les différents protagonistes, il en avait rien à foutre. Tout ce qui comptait c'était de sauver une vie, parce que ci la louve quittait cette putain d'infirmerie... Elle mourrait, il pouvait le voir dans les yeux haineux d'Henry. Henry était entièrement concentré sur lui, peut-être que Samuel pourrait faire quelque chose, lui ne pouvait malheureusement rien faire de plus pour la brune.
Je me regardais, c'était étrange comme sensation. J'étais debout et allongée en même temps. Je me regardais sur le sol, j'étais étendue là, une marre de sang autour de moi. Le sang coulait sans cesse. C'était inhumain, il y avait bien plus de cinq litres là par terre. Ce devait être un rêve. Debout, je regardais mes pieds, le sang avait atteint mes orteils, j'étais pieds nues. Je reculais de quelques pas. C'était insupportable de voir ce sang coulait vers moi. Que se passait-il ? Je portais mes mains à mes lèvres, je sentais mes crocs, pourquoi ?
C'était là que l'évidence me frappa. Le corps au sol était l'humain et j'étais le vampire, juste le vampire. J'étais deux corps distincts. C'était effrayant. Je sentais comme un vide, un manque. La partie humaine était en train de mourir, mais la partie vampire luttait encore.
J'étais fatiguée et j'avais envie de m'assoir. Une chaise apparue aussitôt, je m'y installais et j'attendais. Quoi ? Je ne le savais pas vraiment, mais j'avais la conviction profonde qu'il me fallait attendre le bon moment. Je ne savais pas si c'était pour partir, ou pour revenir. Le temps se faisait long, mais je ne pensais à rien, je regardais le sang coulait de mon corps. Ma poitrine semblait ralentir de seconde en seconde. Bientôt elle ne se soulevait plus.
Ma respiration se bloqua et ma vue se brouilla d'un coup. Tout était devenu sombre autour de moi et j'avais l'impression d'être dans un néant qui m'engloutissait rapidement. Le noir était terrifiant, je ne voyais même pas mes mains que je tenais devant mes yeux. La bruit de ma respiration haletante résonnait dans mon crâne, j'avais mal à la tête. Je sentais de l'eau perler sur mes yeux, mes joues, comme si la pluie s'était mise à tomber que sur mon visage. Une goûte tomba dans ma bouche, elle était salée, comme des larmes.
Bien que je n'avais jamais goûté les siennes, je savais qu'elles appartenaient à Aiden. Mon cœur cognait si fort dans ma poitrine, ce n'était pas normal. J'avais bien trop mal, c'était comme si quelqu'un m'écrasait, m'étouffait. Je ne pouvais pas respirer comme je le voulais, c'était provoqué. Ce n'était pas moi qui bougée ma poitrine, mais quelque chose que je n'arrivais pas à déterminer.
Tout d'un coup, j'avais l'impression de voir voleter des éclairs autour de moi. Les étincelles magiques se ressemblaient entre elles pour former une sorte de...de loup. L'animal courait au dessus de moi et ramenait la lumière. Mes yeux ne quittaient plus cette entité majestueuse. J'étais fascinée, la douleur dans ma poitrine grandissait au fur et à mesure que le loup prenait de l’ampleur. Je pouvais voir à présent mon autre moi, allongé au sol, sans vie. Le sang avait cependant arrêté de couler et semblait revenir dans le corps. Comme si une pompe l'aspirait. La flaque de sang se faisait de plus en plus petite et le loup s'arrêta au dessus du corps. Il semblait le lécher. Je n'étais pas vraiment sûre, mais quand son museau toucha l'humaine, des étincelles parcoururent chaque parcelle de sa peau. Le loup se releva et se mit à prendre de l'élan avant de foncer sur le corps inerte et le traversait totalement. Je poussais un cris et l'humaine me regarda. Elle s'était éveillée et me fixait. Ses yeux étaient sombres, noir en fait pour être précise.
"Viens, il nous ramène !"
Je n'avais pas peur. Je me levais alors de ma chaise et je me dirigeais vers l'humaine. C'était le moment que je semblais attendre. Elle me tendait une main que je n'hésitais pas une seconde à saisir. La sensation était particulièrement désagréable, mais ça ne dura pas longtemps. Quand j'ouvris les yeux, j'étais allongé au sol. Mes yeux mirent quelques secondes avant de réaliser où je me trouvais. A l'infirmerie de Poudlard.
Chaque respirations étaient douloureuses. Ça sifflait dans ma poitrine. J'avais le sentiment d'avoir des côtes brisées. Cette douleur, je m'en souvenais, j'avais eu la même chose en sortant de la forêt interdite l'année dernière, après ma lutte avec Carl. Je soulevais mes mains, elle étaient couvertes de sang. Je penchais ma tête vers une voix familière. Je ne voyais pas vraiment la scène, j'entendais juste Aiden grondait comme je ne l'avais jamais entendu gronder. Je ressentais sa colère, son désarroi.
"Qu'est ce que t'attends pour la buter ? C'est pas ce que tu vas faire de toute façon ?"
Je n'osais même pas parler. A qui s'adressait-il comme ça ? Ça ne lui ressemblait pas. Ou plutôt si, ça lui ressemblait. De qui parlait-il comme ça ? Qui devait butter qui ? J'avais peur, j'avais mal. Je voulais me redresser, mais la douleur dans mon flanc droit m'en empêchait. Je restais immobile sur le sol froid de l'infirmerie. Puis des images me revinrent en mémoire, la dernière que j'avais eu précisément. Cette flèche dans mon ventre.
Rapidement j’imbriquais des souvenirs. Qui m'avait fait ça ? Les centaures ? Une odeur familière, une odeur particulière attira mon attention. De l'ail. Je tournais ma tête vers l'objet qui la dégager. Une flèche. Celle d'Henry. La douleur ne m'arrêtait plus cette fois, je me relevais, titubant. Juste assez pour voir une vision horrible. Aiden me tournait le dos et faisait face à quelqu'un. Élisabeth était dans les bras d'un Henry méconnaissable, aux yeux bleus, ce dernier pointait une flèche contre sa gorge, prêt à trancher la chair.
******
Je n'en croyais pas mes yeux. Je ne reconnaissais plus l'homme que j'avais aimé. Je sombrais dans une douce folie. Il voulait ma peau ? Ma sale peau de monstre ? Je n'étais même pas en colère. J'étais atterrée, déstabilisée. Je regardais Samuel dans les yeux. Je lui implorais mon pardon. Pour ne pas l'avoir cru avant, pour m'être laissée prendre au piège. Pour être là, dans ses bras, comme une proie facile. Je savais que Samuel ne pourrait pas s'en remettre, si je devais mourir. Mais maintenant, tout était clair. Je devais mourir.
Quelle raison j'aurais de continuer à vivre ? Plus jamais j'allais revoir ce que j'avais trouvé dans les yeux d'Henry. C'était fini tout ça. Il pouvait bien me tuer que j'en avais plus rien à faire. Cette vie n'était déjà plus la mienne, et cela depuis le jour où ces créatures m'avaient engendré comme elles.
"Il a raison. Qu'est-ce que tu attends Henry ? Tues moi"
"Ne fais pas ça Eli !"
Les yeux de Sam étaient brulant de sollicitude. Mais j'étais bien déterminée. Je penchais mon cou vers la pointe d'argent. Je sentais déjà le sang coulait le long de mon cou. J'enfonçais encore un peu plus la lame pour marquer ma détermination. Je savais que Samuel ne tenterait rien tant que j'étais dans ses bras. Il ne risquerait pas de me blesser ou pire. Mais si je mourrais, il n'aurait plus aucune raison de retenir un sort. Je décidais de provoquer Henry pour qu'il en finisse.
"Tu as peur ? A l'instant où tu auras tranché ma gorge, ils n'auront plus aucune raison de te laisser en vie. Aussitôt que tu m'auras tué, ils vont te tomber dessus, et t'arracher le cœur. T'as joué avec la vie de son âme sœur, tu as déjà perdu ! On a tous les deux perdu... Mais la partie n'est pas fini pour eux."
Je raclais ma gorge. C'était douloureux de devoir lui dire tout ça. De le provoquer pour qu'il m'achève, mais je n'avais plus envie de rien, si ce n'est que de disparaître de cette terre où je devais y vivre sans Henry..
"Aiden a raison, tu n'es qu'une bête articulée et programmée, une marionnette qu'on actionne. Tu ne sais même pas pourquoi tu fais ça. Tous ces baisers, tous ces moments passés tous les deux..."
Les larmes ne cessaient de couler sur mes joues, rejoignant à présent le sang qui glissaient entre mes seins. Alors que je croyais qu'il allait le faire, je sentis une vive douleur sur mon cou. Mais je sentais aussi ses bras qui me lâchaient, il me poussa violemment en avant et je tombais littéralement dans les bras de mon frère. Je n'eus même pas besoin de tourner la tête pour savoir qu'Henry avait filé dans les couloirs, j'entendais ses pas rapides frappés le sol en pierre du château.
******
J'étais soulagée d'avoir ma sœur dans les bras. Je la serrais fort. La morsure du froid que me provoquer le contact avec ma louve me remit les idées en place. L'étreinte n'était pas du tout agréable, mais elle était d'un pur soulagement. Un léger coup de baguette magique et le sang arrêta de couler sur son cou. Rien de vital n'avait été touché, mais elle aurait une vilaine balafre du fait qu'il l'ait entaillé avec de l'argent.
J'avais envie de courir pour rattraper cette enflure, mais je ne le fis pas. J'avais envie de voir quelqu'un d'autre. De toute façon, ce faussaire puait tellement que je le retrouverais sans mal. Je me relevais avec la louve dans mes bras, elle ne semblait plus qu'être l'ombre d'elle même. J'avais bien compris son manège. Je savais qu'elle avait eu envie de se sacrifier, pour qu'on puisse atteindre Henry plus facilement. Et je savais qu'en ce moment même, elle était paralysée par ses propres intensions. Ma douce et volcanique Eli. J'embrassais tendrement son front, même si cela me décrocha des tiraillements douloureux sur mes lèvres, et je l'installais sur un lit. Elle ne bougeait même plus, le regard dans le vide.
J'avançais vers Aiden, il était assez effrayant comme ça. Il semblait se battre contre lui même, et sa rage vibrait sur mon corps. Mes yeux se posèrent sur Evens. Elle était relevée. Je n'avais pas eu besoin de ça pour savoir qu'elle était en vie. J'avais senti notre lien revenir. Comme si on avait replacé une moitié de plus en moi. Je n'osais pas avancer plus, Aiden était en connexion avec elle, et bien que je sois son jumeau, je n'avais pas envie que l'hybride perçoive mes avances comme une attaque ou une provocation envers Eve. Il était à fleur de peau, tendu, et le moindre faux pas pourrait le faire bondir sur moi. Je ne voulais pas qu'il sente le moindre danger envers Evens.
"Aiden, elle est réveillée..."
J'inclinais simplement mon bras vers ma sœur, comme pour faire revenir le loup à la réalité.
******
"Ai...den ?"
Ma voix était tremblante et elle s'était brisée sur la fin de son prénom. J'avais le sentiment de revenir de loin. Et j'étais gelée. Je grelotais, j'étais en état de choc. Le sang que j'avais perdu m'avait enlevé le peu de chaleur que j'avais en moi. J'étais ravie d'être en vie, et cette vie, je la devais à ce loup argenté. Je ne savais plus si j'avais rêvé. Mais je savais que ce loup était là devant moi et qu'il me tournait le dos.
C'est la bataille à Poudlard! Centaure attaque et Evens blessée. Le programme Van Helsing est activé. Que va-t-il se passer?
Deux contre moi et un otage. C’était une bonne chose. Par contre mon otage faisait des siennes. Même si je la tenais fermement, elle semblait bien décider à agir. D’ailleurs elle m’appela par le prénom Henry et elle me défia de la tuer. Je lui disais à l’oreille :
- Il n’y a pas d’Henry. Il n’y a que Van Helsing ici maudit loup. Et j’ai encore besoin de toi-même si le fait d’être aussi proche que toi me donne des nausées.
La louve avança pour enfoncer la pointe de la flèche au niveau de son cou. J’eu du mal à l’empêcher d’avancer. Si je la perdais je risquais de faire face à deux créatures totalement déjanté. Comment faire ? Et elle l’avait compris la saloperie de louve. Elle savait que si je la tuais, j’allais y rester. Elle commença à parler comme l’autre saloperie de loup hybride qui voulait ma peau. Moi une machine ? Non je sais pourquoi je fais cela. Je suis né pour éradiquer la planète de toutes ces abominations. Des baisers ? De quoi parler cette louve ? J’allais la tuer un point c’est…
D’un coup j’eu mal à la tête. Bordel c’était quoi ça ? Je plissais les yeux. L’autre voulait se battre ?
*Mais va-t-en pauvre con ! Ce corps est mien !* *Pas tant que j’ai mon mot à dire !* *Je suis plus fort que toi.* *Peut-être mais il me reste assez de force pour ça !*
J’avais récupéré pendant d’un instant mon corps. J’en profitais pour retirer la flèche de manière rapide, malheureusement en laissant une légère blessure et avant de la pousser je disais :
Aiden suivi la suite des événement avec une froideur et une détermination inébranlable. Henry ou qui qu'il soit à ce moment là, ça n'avait aucune importance, avait commis une grave erreur. S'attaquer à l'âme-sœur d'une créature magique était au mieux inconscient, au pire suicidaire... La rage du jeune homme le rendait méconnaissable, il observa avec détachement la louve qui voulait se sacrifier. Pensait-elle réellement ce qu'elle disait ? Comment pouvait on souhaiter mourir à ce point ? Nul doute qu'elle devait être désespéré et ne pas attendre grand chose de la vie. Comment pouvait-elle avoir si peu de cas pour sa propre vie ? Il ne comprenait pas, elle avait l'âme d'une gryffondor.
Certaines de ses paroles faisaient sens cependant, elle avait raison, si elle venait à mourir ici et maintenant... Henry ne pourrait décemment pas s'enfuir sans que Samuel et lui même l'attaque avec violence et brutalité. Il avait blessé quelqu'un de très cher à leurs yeux et leur âme. La mort d'Elizabeth ne serait qu'une raison de plus pour réduire en pièce le jeune homme. Aiden qui faisait face à Henry pu voir à quel moment quelque chose changea. Il y avait encore le garçon qu'il avait rencontré cet été. Contrairement aux autres, il ne pensait pas qu'il était fautif. Henry avait été une victime, une simple expérience d'une bande de dégénérés. Et même-ci la bête en lui ne demandait qu'à le déchiqueter en pièce une autre partie, sa partie fondamentalement réfléchit et humaine s'insurgeait de punir un être qui n'était qu'une des victimes des machinations qu'ils avaient découvert.
Cependant les actions commises ne pouvait être pardonnées, pas ci facilement. Il regarda le jeune homme déguerpir à toute vitesse tandis que Samuel réceptionnait une Elizabeth en piteux état. Il se débattait avec lui même, il ne voulait pas quitter Evens mais d'un autre côté il voulait tuer le chasseur. Son corps était rempli d'une tension dévastatrice, nul doute que quand il relâcherait ses émotions une bonne fois pour toute, il ferait un carnage. Il tourna son regard vers Samuel, quand celui-ci s'approcha de lui doucement. Comme il aurait pu le faire avec un anomal sauvage, doucement et sans mouvements brusque. Un grondement sourd sortit des entrailles d'Aiden... et puis la phrase que murmurait le garçon l'atteignit de plein fouet. Il entendit enfin la voix de sa blonde, il se tourna vers elle brusquement, ignorant les deux autres. Il s'accroupit à hauteur de la jeune femme, d'une main tremblante il toucha sa joue gelée. Et soudainement, il la prit dans ses bras avec une douceur contrastant avec sa brusquerie de plus tôt.
"Ne me fait plus jamais ça." Sa magie vibrait littéralement dans l'air les entourant comme pour les protéger du monde extérieur. Sa voix avait un accent un peu brisé sur la fin, il ne se remettrait pas d'une perte pareille, il le savait.
"Si j'attrape ce bâtard, je vais le mettre en pièces." Gronda le jeune homme son visage enfouit dans le cou de la jeune femme.
C'était comme si je sortais d'un rêve. Tout n'était que brouillard. Le genre de rêve qui laisse un goût amer, une vision difforme à notre réveil. J'avais mal, partout, mais surtout je me sentais faible, je ne pensais jamais pouvoir me relever. J'avais déjà du mal à tenir assise. Je me laissais complètement aller dans ses bras. Je n'avais plus de forces. Je me laissais porter par sa douceur, son incandescence qui me réchauffait, et tout ce qu'il pouvait me procurer de positif en moi, je l'aspirais pour tenir bon. Aiden.
"Ne me fait plus jamais ça."
Faire quoi ? Mourir ? C'était ça ? J'avais failli mourir ? J'avais l'impression d'avoir l'esprit embrumé et je sentais toute les odeurs aux alentours m'attirer. L'odeur du sang d'Aiden, du sang d’Élisabeth. Tout cela me signifiais que j'avais besoin de boire.
"Si j'attrape ce bâtard, je vais le mettre en pièces."
L'angoisse me paralysait, j'avais déjà oublié que si j'étais dans cet état c'était à cause de cet enfoiré d'archer. J'étais déçue, j'aurais pensé que malgré tout ce qu'on savait, il ne se programmerait pas, ou bien qu'il n'attenterait pas à nos vies. Mais d'un côté j'étais rassurée que ce soi moi plutôt qu'Aiden ou bien Samuel. Je préférais largement être la victime que de devoir être au chevet de l’homme que j'aime, de le voir en train de mourir. J'avais peur qu'il me quitte, qu'il s'en aille pour de bon. Je ne voulais pas qu'il cesse de me tenir fort dans ses bras.
"Reste avec moi !"
J'essayais de le serrer, mais j'avais beaucoup de mal, mes bras tremblaient, et bientôt tout mon corps était pris de convulsions. Je sentais mon cœur ralentir de nouveau. L'angoisse me saisissait, plus je stressais, plus le cœur s’emballait et s'affaiblissait.
"J'ai soif..."
J'avais à peine murmurer cela que je voyais déjà Samuel se penchait vers moi avec sa fiole de sang qu'il portait toujours autour de son cou. Je regardais le flacon avec une telle providence, que mon sourire en était douloureux. J'étais incapable de l'ouvrir moi même. Aussi ce fut Aiden qui me plaça le flacon entre les lèvres. Je buvais d'une traite le sang modifié. Et c'était sans effet. Cela n'avait pas étanché ma soif.
"Pas assez"
J'étais mortifiée que cela ne me fasse rien, que cela ne me suffise pas. J'entendais la porte claquer derrière devant moi. Élisabeth était partie. Samuel se tourna vers la porte, quand son visage se reposa sur moi, je pouvais lire la déception. La jeune femme avait du rejoindre Henry dans les bois. Mais tout ceci ne résolvait pas mon problème de sang.
Je regardais Samuel et Aiden s’engueulaient mais je ne comprenais plus vraiment ce qu'ils se disputaient comme ça. Chacun avait l'air d'avoir un point de vue différent. Ils étaient beau tous les deux, je les aimais si fort. Je ne regardais plus que leur visage, leur yeux, leurs lèvres, c'était sans doute la dernière fois que je pourrais les admirer comme ça tous les deux.
Tout se brouillait, ma vue, ma ouïe. J'avais envie de dormir, de m'endormir pour apaiser tout ça. Cette sensation, je la reconnaissais, elle revenait à moi comme une traitre. La mort, je la sentais de nouveau. Alors que j'étais plongée dans un foyer ardent dans les bras de mon loup, je sentais de nouveau le froid m'envahir. Cette fois ci, je n'avais plus peur. J'étais lasse.
"Plus !"
Il me fallait plus de sang, là, maintenant. C'était fichu, j'étais fichu. Mais ce n'était plus grave. Le temps que Samuel - parce que je ne voulais pas quitter Aiden - aille chercher du sang, ça serait fini de moi. La dispute entre les deux recommençait, mais cette fois ci, il y avait l'air d'avoir un gagnant. Samuel se pencha vers moi et saisit ma tête.
"Ne t'endors pas, reste avec nous, tu ne dois pas dormir où tu ne te réveilleras pas. Eve, je vais te demander de me faire confiance, tu me fais confiance ?"
Je regardais mon frère comme s'il était un parfait inconnu. De quoi parlait-il ? Bien sûr que je lui faisais confiance, c'était mon jumeau. Je hochais la tête, car parler me coutais trop. Il releva la manche de sa cape. Et me tendit son bras. Je le regardais sans rien comprendre. Tout était en train de s’évaporer autour de moi, je n'arrivais plus à distinguer l'intégralité de leur visage. Je ne voyais plus leur beauté. Il tendit une nouvelle fois le bras en l'agitant devant moi, puis il finit par m'ordonner de le mordre. J'ouvrais alors les yeux en grand. Une pulsion d'horreur me saisissait.
"NON !"
Hurler de la sorte me fit tousser d'effort. Je l'entendais me dire qu'ils n'avaient pas le choix. Qu'il n'y avait pas d'autre moyen. Qu'il ne risquait rien, qu'il le sentait, qu'il le sentait jusque dans son âme qu'il fallait que je le fasse, maintenant. Il fallait que je prenne son sang. Ses yeux brûlants de colère, tout d'un coup j'eus peur de mourir, cela me faisait réfléchir plus sérieusement à cette proposition.
"Mords, il n'arrivera rien, que veux-tu qu'il arrive ? Tu es ma sœur, ma chair, mon sang. On ne risque rien, je ne risque rien ! Tu en as besoin, tu dois te régénérer, tu as perdu des litres de sang. Tu préfères quoi ? Mourir ? Ne sois pas égoïste ! Ne nous laisse pas ! Evens on a trop besoin de toi."
Mon frère avait l'air désespéré, mais c'était sans compter la vision d'Aiden qui me déchirait totalement. Il était dévasté et il était hors de question que ça soit la dernière image que j'ai de lui. Il me disait quelque chose de tendre, de doux, j'avais envie de l'écouter, encore et encore. Je lui souriais. Je n'avais pas non plus envie de le perdre. Sans danger ? Mais pour qui ? Si je buvais du sang humain, j'allais finir...folle, je...je n'allais jamais m'en remettre ? Si ? D'un coté j'étais fatiguée de toutes ces épreuves.
Mes années d'expériences au Département des Mystères, la lutte du contrôle de ma créature, la Scandinavie, le temple moldu, la mission au Ministère de la magie, le combat avec mon père, la découverte de l'immensité du mensonge dont était composé ma vie, sans oublier les épreuves des fondateurs au Temple Moldu. Et maintenant ça.
Maintenant il fallait que j'affronte de nouveau la mort ? La mort en personne ! Bordel de merde c'était quoi cette vie pourrie ? Faite de douleur et d’expériences hasardeuses. J'avais fait le tour de toutes les catastrophes, il ne manquait plus rien. Et je n'avais que 17 ans bordel !
Pourquoi ne pas simplement m'allongeais dans les bras de la mort, écouter ce calme qui m'envahissait. Aiden méritait certainement une meilleure vie sans moi. J'étais un boulet, un aimant à problème. Peut-être que c'était ça le but de ma vie, mourir ? Le plus difficile sur cette terre c'était bien d'y vivre. La mort était comme un cadeau, la mort était le cadeau que me faisait la vie. J'étais tellement fatiguée, je n'avais définitivement pas le courage d'un Gryffondor. Je ne me rendais pas compte que mes yeux se fermaient. C'est quand j'entendis Samuel me hurlait dessus que mes pupilles réagirent et sans réfléchir, je plongeais mes crocs - dans un ultime effort - dans les chairs du bras de mon frère.
C'était comme si j'avais toujours fais ça. Le sang que j'avalais explosait dans chacune de mes cellules. J'avais l'impression qu'un tsunami broyait chacun de mes organes. Un ouragan d'éclair parcourait mon corps. J'aspirais encore et encore et mon frère ne bronchait pas. Son visage était sévère et ses yeux brillaient de soulagement. Ma vue s'améliora quasi intégralement. Le tempête intérieure s'apaisait, je m’habituais à cette sensation de régénération. Le sang n'avait aucun goût, bien sûr toujours cette subtilité de fer, mais rien de particulier, rien à voir avec l'idée que je me faisais du sang d'un humain. Mais Samuel n'était pas seulement homme, il était aussi mon frère, mon jumeau, mes gênes. C'était comme si je buvais mon propre sang.
Je sentais les forces me revenir. J'ignorais combien de sang j'avais pris, mais je savais qu'il ne m'en fallait pas plus. Je relâchais la pression sur son bras et lâchais. La sensation était étrange, et j'avais retrouvé toutes mes facultés olfactive, visuelle et auditive. Je ne ressentais plus cette lassitude et ce besoin de disparaitre. Je ne me sentais plus défaitiste, je n'avais plus envie de mourir, ni d'abandonner.
Des forces m'étaient revenu et je pouvais enfin serrer l'amour de ma vie dans les bras, aussi fort que possible. Le flash d'un magnifique loup qui m'avait tenu compagnie là bas me revenait en mémoire. Par dessus son épaule je regardais mon frère, les larmes aux yeux qui finirent par rouler pour venir s'échouer sur le dos de mon Serdaigle. J'avais tellement de reconnaissances. Je n'avais besoin de rien dire, il savait que je le remerciais jamais assez.
Samuel remit sa manche en place, il avait les traces de mes deux crocs et du sang qui perlait à peine des deux trous. Il semblait allait bien, vraiment très bien. Il se redressa, ébroua sa tenue. Son regard avait changé, il ne pensait plus à ce qui venait de se passer. Il pensait à Henry, ses traits de haine masquaient sa beauté. Il était inquiétant, il me faisait peur.
"Je vous laisse, je vais retrouver cette enflure. Aiden, prend soin de ma sœur, on se retrouve avec les autres !"
Je le regardais quitter l'infirmerie sans détacher mon étreinte, j'avais peur qu'en le faisant, Aiden me quitte sur le champ. Je défais doucement mes bras, le tenant toujours sur ses avant bras.
"Je me rends compte maintenant que l'éternité sans toi, est toujours plus terrible que de vivre mille souffrance ici sur terre. Tu es venu me chercher jusque dans ma mort, comment pourrais-je te laisser après ça ? Je t'aime, tu le sais ? Je t'aime vraiment !"
J'écrasais d'amour mes lèvres contre les siennes. Il allait falloir une suite, maintenant que j'avais retrouvé un semblant de force et de forme. Mais je n'étais pas prête à remettre un pied dans le forêt ou quoi que ce soit, ni de combattre Henry et une armée du Ministère. Je ne me sentais pas différente pour autant. J'avais toujours pensé qu'en mordant un humain, j'allais me transformer en une espèce de monstre sanguinaire assoiffé de sang, mais il en était rien de tout ça. J'avais pleine possession de moi même. Mais était-ce seulement parce que Samuel était mon jumeau ? Ou parce que mordre un humain ne m’atteignait pas ? Je ne me sentais pas mal d'avoir fait ça, alors que c'était l'une de mes plus grosse crainte, je l'avais bien vu dans les marécages de Serpentard.
Je levais soudainement la tête, on entendait du bruit. L'infirmière venait d'ouvrir la porte de l'infirmerie en grand. Elle poussa un hurlement en nous regardant. Elle referma la porte derrière elle en ordonnant à ceux qui la suivaient d'attendre quelques secondes.
"Par Merlin mes petits, mais qu'est-ce que c'est que ce carnage ici ? Tout ce sang vient de vous Mademoiselle Grin ? Laissez moi vous examiner ! Mais avant..."
Elle lança deux ou trois sorts pour nettoyer le sang au sol et sur les draps. Elle me rallongea au sol, malgré mon grondement d'être séparée d'Aiden. Elle du forçait sur mes bras pour me faire céder l'étreinte.
"Allons allons Miss Grin, lâchez Mr Trask que je vous examine."
Elle lança un sort de diagnostic, puis pratiqua quelques soins. Je me sentais de mieux en mieux.
"Élisabeth était avec vous ? Où est-elle maintenant, on va avoir besoin d'elle, il y a de nombreux blessés qui attendent là derrière cette porte ! En tout cas, elle a fait un travail remarquable sur vous, un centaure vous a-t-il tiré dessus Miss Grin ? Il va falloir en parler à la directrice. Mais avant vous irez faire un séjour à Saint Mangouste..."
Voyant que je ne répondais pas, elle se tourna vers Aiden.
"Est-ce qu'un de vous peut m'expliquer ce qui s'est passé ? Monsieur Trask ? Pour une fois que ce n'est pas vous qui êtes blessé jeune homme...parlez donc !"
Aiden Trask
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Feuille perso Nom: Aiden Trask Maison: Serdaigle Age: 15 ans
Il resserra sa prise quand la jeune femme lui demanda de rester avec elle. Il savait qu'il était incapable de la quitter pour le moment de toute façon. C'était impensable, sa partie lupine bien que vengeresse ne pouvait pas laisser son âme-sœur derrière elle, pas alors qu'elle était si vulnérable. Il la serra contre lui possessivement, son loup intérieur grondant presque. Son regard ambré se tourna vers Samuel, quand la jeune femme annonça qu'elle avait soif. Il ne comprenait que trop bien ce que cela signifiait et il se sentait inutile.
Il se rendit rapidement compte que la potion de Samuel ne suffisait pas. Ce dernier c'était tourné vers la porte quand Elizabeth s'enfui sans un regard en arrière. Aiden ne comprenait pas son entêtement, il n'y avait pas de retour en arrière possible pour Henry, c'était trop tard.
"Bordel, mais qu'est ce que tu fous Hansen ! Ta sœur à besoin de toi, tu ne peux plus rien faire pour Elizabeth ! Elle a fait son propre choix, mais Evens, elle, elle a besoin de toi ! Maintenant !" Gronda Aiden plus qu'il ne parla. La fureur et la peur déformant son visage. Tout ce qui comptait à cet instant c'était son âme-sœur entre ses bras. Elle était si faible, tellement faible. Il avait peur. Samuel l’engueula, bien sûr qu'il était inquiet pour sa sœur. Ils se crêpèrent le chignon pendant plusieurs minutes. Aiden était septique sur l'idée de Samuel, mais ne rien faire serait encore pire... N'est ce pas ? Il avait envie d'hurler sa rage, mais il n'en fit rien fixant d'un regard froid Samuel qui s'apprêtait à donner son sang à sa sœur. La réaction d'Evens ne se fit pas attendre, elle refusait nette cette idée. Il le savait, il l'avait dit à Samuel.
Il caressa doucement la joue de la jeune femme.
"Ecoute le tête de mule, on a pas le choix. Qu'est ce que tu veux qu'il lui arrive, c'est ton frère et il est plus sangsue que toi." Le visage du garçon était défait. "S'il te plait Evens, tu ne peux pas me laisser seul." Il continua à lui chuchoter des propose rassurant pendant de longues minutes. Puis la jeune femme se décida enfin. Son regard croisa celui de Samuel, leur soulagement était palpable. Il caressait les cheveux de sa blonde doucement, elle reprenait rapidement des couleurs. Le jeune homme hocha sèchement la tête envers Samuel avant que celui-ci quitte à son tour la pièce.
Il répondit simplement au baiser de sa sangsue personnelle, incapable de prononcer un mot. Ses émotions étaient encore trop instable, comme sa magie. Ils se séparèrent quand la porte de l'infirmerie s'ouvrit avec perte et fracas. Aiden laissa l'infirmière s'agiter passivement. Puis il fronça les sourcils, un grondement menaçant sortie d'entre ses lèvres. Il n'appréciait pas le ton qu'elle prenait avec lui, ses émotions étaient vraiment trop vives pour qu'il agisse normalement.
"Elizabeth est partie. La directrice ? Etes-vous sérieuses ? Cette femme n'a rien fait pour nous protéger des centaures ! Comment expliquez vous qu'ils aient pu rentrer si elle avait prit de réelles mesures ?" Gronda le jeune homme, son regard flamboyant. Les pièces d'un puzzle s’emboîtant dans son esprit à vive allure.
"Evens c'est prit une flèche, qui a fait ça n'a pas d'importance ! En tout cas, ça n'en n'a aucune pour la directrice !" Cracha le garçon froidement, ses yeux d'ambre fixant durement Mlle Kiting. La porte s'ouvrit une nouvelle fois avec fracas, John Wallas entra dans la pièce son regard accrocha celui de l'infirmière. Il lévitait un Allen Spencer en sale état.
"Ils ont enlevés Kirsten ! Elle nous avait prévenu, elle... je n'ai rien pu faire. Allen c'est interposé mais les centaures l'ont attaqué, tout c'est passé si vite. Faites quelque chose Hope, il est mal en point." S'exclama le petit professeur affolé. Le professeur d'étude des moldus, Allen, était d'une pâleur inquiétante. L'infirmière eut un hoquet.
"Posez le sur le lit John, appelez Sainte Mangouste, je ne pourrais pas gérer ce chaos à moi seule !" Elle commença à lancer des sorts ne se préoccupant plus des deux élèves. Le professeur Wallas, c'était juste sauvé de la pièce appelant par cheminette les urgence de Sainte Mangouste. Elizabeth Hartman avait longtemps caché la gravité des derniers événements. Il était temps que les choses bougent. Poudlard connaissait une crise sans précédent, une personne du corps enseignant enlevée, et de bien trop nombreux blessés. Certaines choses allaient sortir de l'ombre.
"On se sauve de là ?" Demanda Aiden doucement pour ne pas attirer l'attention. Alors que de nombreux blessés arrivaient dans la pièce encadré par les enseignants encore en état. Les regards sombres de Sven Kren enjoignaient tout le monde au calme. L'arrivée de tous ces gens étaient le moment idéal pour s’éclipser.
hrpg : je joue volontairement le Narrateur avec ce compte là^^ C'est plus pratique et je peux mettre en place certaines chose XD
Je regardais tout le monde affluer dans la pièce en écoutant d'une oreille les palabres de l'infirmière. En ce moment même je n'avais qu'une envie : partir d'ici. J'en avais marre de l'ambiance de l'infirmerie et le bruit devenait trop stressant. Tout ces gens en train de gémir, de pleurer, de se plaindre.
"On se sauve de là ?"
La voix d'Aiden me ramena à la réalité. Merlin que je l'aimais ce loup. Je me redressais. La douleur était présente, mais l'envie de partir était plus grande. L'ambiance allait devenir de plus en plus tendu au fur et à mesure que les gens arrivaient encore, et je n'avais pas envie de rendre des comptes. A personne. Surtout pas à la directrice. Ce que je venais de vivre était encore trop frais, trop dur à encaisser. J'avais des flash et des sensations prenantes. Je me levais, prenant appuis sur Aiden. Je voyais 36 chandelles, il me fallu à peine quelques secondes pour retrouver mes esprits. J'avais envie de courir, c'était plutôt bon signe non ? Me dégourdir les jambes. Mais je ne le pourrais probablement pas avant un petit moment.
"Tirons nous ! Je te suis !"
J'affichais un sourire qu'Aiden avait l'habitude de recevoir de ma part. Ce sourire plein d'amour et de confiance que je lui portais. Je lui tendis ma main. Le contact de sa peau au creux de celle ci était rassurant. Notre lien était si fort, si puissant, qu'il m'avait ramené carrément à la vie, où plutôt, il m'avait permis de m'accrocher à elle. Je lui serais éternellement reconnaissante.
Je repensais à Henry, mon ventre se noua. Nos bracelets avaient sonné, je savais, car le mien était toujours éclairé. Cela voulait dire aussi que Vladimir et Aamos ne devaient pas être loin de l'enceinte du château, à traquer ce dingue. L'avait-il trouvé ? Et Eli ? Et Samuel ? J'étais heureuse de savoir Aiden en vie et auprès de moi.
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