Un horrible cauchemar...

"Aiden attends !" Evens hurla sur son ami qui était parti en trombe dans la forêt. Elle était encore sous la tente. Elle venait de se réveiller par les bruits qu'avaient fait le jeune homme en sortant. La jeune blonde tenta de se lever mais sa cuisse lui souleva une douleur qui l'a fit se rassoir. "Aidennnn !" Continua de crier Evens, en réveillant le reste de la tente. Son frère fut le premier à accourir auprès d'elle.

"Il...Il est reparti !! Il est reparti !" Samuel posa sa main sur son épaule et parti à la suite du demi-loup. Élisabeth arriva près d'elle. "Ne bouge pas ! Il faut encore quelques heures pour que la blessure se referme" Lança la louve.

"Démerde toi, je m'en fiche, fais quelques choses, je ne peux pas le laisser" Evens tenta de se relever, mais Élisabeth la plaqua au sol. La rage emportait la blonde, mais elle était trop faible et n'arrivait même pas à se soulever.

"Je t'ai dit quelques heures ! Tu écoutes ?!" Elles se combattaient du regard. Evens avait le souffle accéléré soulevant considérablement sa poitrine.

"Ludwig ! Valdemar !" Les inséparables entrèrent dans la pièce en une fraction de seconde. "Vous restez là, j'y retourne aussi ! Qu'elle ne bouge pas !" La louve sortie de la tente au pas de courses, suivit de près par Henry. Ils prirent dans la même direction que Samuel et Aiden.

Le cœur de l'adolescente se mit à battre vite et fort, elle se crispa à ses draps et ferma ses yeux. C'était Aiden, c'était pas son cœur, c'était celui d'Aiden. Comme si le monde disparaissait autour d'elle, elle n'entendit plus les bruits, ni même Valdemar qui lui parlait. Aiden essayait de lui envoyer une image mentale. Il fallait qu'elle la réceptionne. Elle fit le vide autour d'elle, dans sa tête, son esprit, elle respira aussi vite que les battements de cœur l'amener, c'était comme si elle courrait au côté de son loup. Et l'image arriva, dans un souffle elle ouvrit les yeux. "Il est près des ruines ! Il a retrouvé le livre, mais on le suit. Des centaures ! ALLEZ Y !!!" Hurla-t-elle. Deux craquements et un silence effrayant s'installa quand les vampires transplanèrent.

Charlie arriva avec Manfred. La rousse l'empoigna dans ses bras. Les lèvres d'Evens tremblèrent et finirent par lâcher un sanglot qu'elle ne contrôlait pas. Son cœur se serra. Ils allaient le retrouver ! Oui c'était sûr. Son cœur avait ralenti. Elle n'était plus connectée au loup. Les minutes étaient longues. Trop longues.

Alors qu'elle demanda un peu d'eau à Charlie qui lui tendit un verre, elle n'arriva pas à l'attraper et le laissa tomber à terre. Elle campa ses mains sur son ventre, comme si elle avait reçu un coup. Elle regarda son abdomen et la vision d'une flèche se dessina dans son esprit. Aiden ! Il venait de se faire attaquer. Dans le regard de la blonde, Charlie compris immédiatement, la rousse avait placé une main sur sa bouche soulevant un gémissement. Evens pouvait presque sentir le sang chaud sur ses mains qui tremblèrent frénétiquement. Elle essaya de se lever mais elle aperçue Élisabeth arracher la flèche d'un coup sec, ce qui souleva un cris de douleur à la blonde. Puis le décors de la tente et le visage de la Gryffondor réapparut devant elle. Ils l'avaient retrouvé !

Une heure passa et Evens n'était plus aussi rassurée, elle avait passé tout ce temps à refaire le monde et analyser sa vision avec Charlie. C'est quand elle entendue plusieurs craquements et voix affolées qu'elle sortit de sa torpeur.

"Posez le là bas ! Comme je vous ai dit ! Dépêchez vous ! Oui à coté d'elle puisque je vous le dis !!" On entendit râler, négocier et pestiférer. "Parce que de toute façon elle va se lever pour venir le voir dans tous les cas !" Quand Samuel et Henry déposèrent Aiden à ses côtés, son souffle en fut coupé net. Charlie se releva pour partir se lover dans les bras de Samuel qui regarda sa sœur avec le plus de gratitude et désespoir possible.

Quoi ?! Quoi !? Qu'est-ce qu'ils avaient tous à la dévisager ! Pourquoi personne ne faisait rien ? Les vampires inséparables n'étaient même pas présent dans la pièce, rien d'étonnant, le corps de son demi loup était couvert de sang. Il était inconscient. C'est Élisabeth qui avait pris les choses en main, elle avait semble-t-il déjà commencé dans la forêt, car Aiden avait des sortes de cataplasme d'herbe sur le bras gauche et au dessus de l’œil droit. Son ventre était tendu et un lange en faisait le tour contenant semble-t-il une hémorragie qui avait saturé de sang le carré blanc.

"Eli..." souffla Evens inquiète plus que jamais.

"Ferma là ! Prend lui la main, parle lui, fait ton truc, use de ton lien, mais ne perds pas ton énergie à me parler ! Compris ?!" Les mots tranchants de la louve permis à Evens de se ressaisir, elle pouvait être utile, elle pouvait aider. Elle saisi la main de son loup et colla sa tête son son front. Du sang se mêla à ses cheveux blond. Pendant qu’Élisabeth s'occupait de son ventre. Evens ferma ses yeux et murmura au demi-loup.

"Tu m'as promis. Tu te souviens ? Tu m'a promis que tu ne me laisserais jamais. Tu peux pas me laisser, pas après ce que tu m'as dit !" Ses larmes viennent s'écraser sur le visage du jeune homme, ruisselant jusqu'au commissure de ses lèvres. "Tu dois te battre là ! C'est maintenant ton vrai combat ! Pour rester avec moi !" Tous les regards étaient tournés vers elle. Mais elle ne voyait plus rien. Toute sa concentration était pour transmettre des images à Aiden. Elle savait qu'elles passaient, car elles disparaissaient dès qu'il les captait. Elle le bombardait d'images, d'elle, de ses parents, de leur magie, de leur lien si profond, si intime. Ses mains la brulaient, et elle sentait des étincelles venir lui picoter le bout des doigts. Le cœur du loup ralentissait de plus en plus. Élisabeth avait pourtant maitriser l'hémorragie.

La blonde relâcha la main d'Aiden pour venir les poser sur son visage. Ses paupières closent laissaient deviner des yeux qui roulaient dans tous les sens derrière. Elle allait le perdre. "Je t'aime. Je te l'ai jamais dit, parce que j'ai jamais eu besoin de te le dire. Je ne sais pas si tu m'entends. Je t'aime inconditionnellement, je n'ai plus peur maintenant. Je sais que tu ne peux pas me quitter, tu fais partie de moi. Tant que j'existe, tu existes ! Tu comprends ?! Tu m'entends ?" Aucun signe de réponse. C'est devant des airs effarés et des petits cris étouffaient autour d'elle, qu'elle se pencha pour embrasser Aiden. Le choc ! C'était comme si la forêt entière était devenue silencieuse. Voilà l'image mentale qui suffirait à traduire les paroles qu'il n'entendait pas.

C'était un baiser brûlant, passionnel. A la fois plein d'espoir et d'angoisses. L'union de leurs lèvres, la transmission de chaleur, de magie, l'union de leur âme en un seul baiser. Evens se redressa. Complètement vidée. Mais un sourire se figea sur ses lèvres. Les yeux d'Aiden avaient arrêté de rouler derrière ses paupières et son cœur reprenait du rythme. Il gémit. Non, il râlait ! Le visage du demi-loup se crispa.

"Aïe !" Grogna-t-il. Evens éclata de rire. Un rire nerveux, remplit de soulagement.

"Content de voir que je te fais rire même à l'article de la mort !" Continua-t-il de grogner. Mais la jeune femme était secouée de spasmes tellement elle était hilare. "Personne pour soulager mes douleurs pendant qu'Eve crève de rire elle ?" C'est dans un demi-rire qu’Élisabeth s'approcha de lui, encore sous le choc de ce qui venait de se passer. D'un coup de baguette magique elle réduit quelques blessures et replaça des os juste déboités. Elle lui tendit une herbe étrange et collante. "Mâche ça sans avaler, ça devrait te soulager un peu !"

Evens se calmait un petit peu. Elle regardait le demi-loup. Avait-il vraiment vécu tout ça ? Avait-il vraiment senti ce baiser ? Elle ne lui dirait rien, sauf s'il lui posait la question. C'était comme ça que fonctionnait le Serdaigle après tout.

C'est dans un gémissement qu'Evens se réveilla. Redressée sur son lit, dans le dortoir des Serpentard. C'était encore un rêve. Elle n’arrêtait pas d'en faire depuis son retour de Scandinavie. Et comme à chaque fois, son lit était vide, gelé du manque de présence d'Aiden. Elle tira le coussin vers elle pour le serrer dans ses bras. Le cœur lourd, il lui manquait. Atrocement. Son ventre se noua quand elle repensa au baiser, elle avait encore envie de faire mourir ses lèvres sur les siennes. Elle se leva du lit, habillée seulement d'un long t-shirt du garçon. Remplit de son odeur.

Elle enfila un leggings, et c'est pieds nus qu'elle sortie du dortoir. Elle passa dans la salle de bain pour se rafraichir les idées avec un peu d'eau sur son visage. C'est en retournant vers les dortoirs dans le but de s'habiller pour sortir des cachots qu'elle aperçut la jeune fille. Assise sur un canapé en cuir, recroquevillée sur elle, une larme luisant à la lueur du feu. Sans un mot, Evens s’installa à côté d'elle - mais pas trop - et entreprit de fixer les flammes avec elle. La chaleur n'était pas suffisante pour lui rappeler la chaleur de son demi loup. Elle avait déjà croisé cette fille une fois, elle n'était pas commode.

"Ça va ?" Lâcha-t-elle doucement.

Lilith fixait le feu comme absente, serrant toujours ses genoux contre elle. La solitude, était un sentiment qu'elle avait toujours connu, dont elle avait l'habitude. Pourquoi donc avait-elle si peur de se retrouver définitivement seule ? Pourquoi étouffait elle sous l'angoisse de n'être apprécié par personne ? Elle se fichait des gens, pas vrai ? Oui, bien sûr. Elle était égoïste, elle détestait ses parents... Peut-être, elle ne savait pas vraiment. Cet été elle avait ouvert les yeux, et ça faisait mal. Pourtant, elle avait toujours su qu'elle n'avait pas d'importance au delà de l'héritière. Elle n'aurait pas dû espérer, mais ça avait été plus fort qu'elle. Elle sentit un étau étreindre son cœur, s'était douloureux. Elle les haïssait, et en même temps elle n'arrivait pas, elle n'arrivait pas à imaginer sa vie sans eux. Parce que malgré tout ils étaient sa famille. Et qu'une toute partie d'elle qu'elle tentait d'anéantir continuait à espérer, un sourire, un mot ou même une réelle marque d'affection.

Perdue comme elle l'était dans ses pensées, elle sursauta à la voix de la jeune femme. Elle avait sentit sa présence, sa magie mais elle avait pensé qu'on ne l'avait pas vu. Elle tourna un regard morne vers la blonde à côté d'elle sur l'autre fauteuil près du feu. Elle dévisagea la jeune femme avec un mépris évident pour sa tenue inappropriée. Ne se rendant même pas compte qu'elle devait avoir l'air misérable avec les larmes séchées sur ses joues. Bizarrement en regardant dans les yeux de la jeune femme, elle eut l'impression de se voir, de voir aussi que la blonde se souciait réellement de son bien-être. Lilith ne se souvenait pas du visage de la fille, bien qu'il lui était familier.

Elle haussa les épaules, elle n'avait aucune raison de mentir.

"Non, mais ça n'a pas d'importance." Répondit d'un ton atone la jeune fille avant de retourner son attention sur le feu. Ça n'en n'avait jamais eu. Ses parents s'en étaient ils jamais soucié ? Son cœur se serra affreusement, elle connaissait la triste vérité. Non.

"Après tout qui s'en soucie ? Ma famille elle même ne s'y intéresse pas, ce que je souhaite ou non n'a pas d'importance. Alors pourquoi quiconque s’intéresserait à mon état d'esprit ? " Ajouta t'elle avec un détachement troublant, comme ci elle était vide d'émotions.


hrpg : j'adore ton cauchemar !!

Evens fût surprise du ton employé par la jeune femme. Si elle n'était pas sûre qu'elle était humaine, les émotions absentes de son élocution lui ferait dire qu'elle était une vampire. Evens haussa les épaules. Pourquoi ça aurait de l'importance pour elle ? Elle ne le savait pas, mais elles étaient là toutes les deux, et si elles étaient bien et en paix, elles seraient en train de dormir, pas de discuter autour du feu en plein milieu de la nuit. Elle répondit d'un ton aussi détaché que la petite blonde.

"J'aimerais bien faire disparaître les miens dans l'équation de ma vie aussi..." Lâcha Evens qui se surprit elle même à avoir de telles paroles avec une inconnue.

Après tout personne n'était au courant de sa relation avec ses parents. Mis à part un petit cercle d'amis, on ne peut plus étrange. La jeune fille à côté d'elle ne pouvait certainement pas saisir le sens de ce qu'elle ressentait réellement et de ce que ça impliquer, sans savoir qui elle était. Une vampire, complètement accroc à un loup garou. Bien qu'ils ne soient qu'hybride. Ce que leur relation impliquait dans le monde des créatures magiques était quasiment contre nature. Nul doute que ses parents étaient complètement contre et n'accepteraient jamais.

"Et qu'est-ce que tu souhaites ?" S’intéressa-t-elle sincèrement en serrant son collier pierre de lune. Ce qu'Evens souhaitait elle, c'était un avenir possible avec Aiden.

Vivre. Ce mot raisonna dans l'esprit d'Evens, elle dévisagea Lilith. La suite de son discours prit le même écho en elle. Elle ne savait même pas quoi lui répondre, car c'était au fond l'une des plus grande question de sa vie aussi. Pouvait-elle être elle même ? Et sortir du schéma tout tracé de ses parents ? Pouvait-elle les défier au point de quitter la maison, de faire un métier qui lui plait ? D'assumer son vampire ? D'aimer ? Mais pas n'importe qui, d'aimer l'impossible, d'aimer l'interdit, d'aimer Aiden.

"Je ne sais pas vraiment. C'est forcément mal pour quelqu'un, mais est-ce que c'est mal pour nous ? Pour toi je veux dire... Tu trouverais ça mal d'être toi même ?" Questionna Evens qui espérait avoir une réponse moins floue que ses propres doutes et pensées. Pouvait-on être soi même quand on était promu à un destin tout tracer ?

Avait-elle fait un mauvais rêve ? Oui. Mais c'était le réveil qui était plus difficile que le rêve lui même. Elle ramena à son tour ses jambes contre sa poitrine. "Depuis que je suis rentrée à Poudlard, il ne se passe pas une nuit sans que j'en fasse..." Elle huma discrètement - mais pas vraiment - l'odeur présente sur le t-shirt du demi-loup.

"Quel était ce rêve qui t'a levé de ton lit ?"

"Seule..." Murmura en écho Evens quand la jeune blonde l'avait prononcé. C'était ça. Cette peur de solitude qui semblait les ronger toutes les deux. Les parents de la jeune Lilith semblaient très particulier, mais elle comprenait tellement ce qu'elle disait, de ne pas être simplement leur enfant. Qu'est-ce qu'était en train de vivre la jeune fille pour avoir si peur de se retrouver seule.

Evens sembla hésiter aussi à sa question. C'était compliqué. Et la jeune fille ne pourrait pas comprendre ce qu'il en est réellement sans parler de son vampirisme, de sa mère vampire, de son père qui pense avoir pécher et défier les lois de l'univers en se liant à une créature magique et sanguinaire, pourtant pacifiste. Comment pouvait elle comprendre que tout sa vie avait été faite d'interdit sur sa propre nature profonde.

"J'ai peur de moi....de mes sentiments...d'échapper au contrôle....de mes parents notamment..." Elle avait peur de la manière dont elle était dingue de cet homme qui la faisait changer de vision des choses, de l'avenir. Qui lui montrait la voie de l'humanité, peut-être même du bonheur ? Qui la faisait défier ses parents et venait bouleverser tous ses plans. Qui la faisait se sentir vrai et authentique.

"Ne sommes nous pas déjà véritablement seul en nous ?" Elle réfléchit. "Pourquoi faut-il toujours suivre une règle ? Même si celle ci est imposée par notre nature profonde ? Pourquoi ne peut-on pas essayer de faire à notre manière ? Comme on l'entend ? Même si cela déjoue les plans déjà instaurés pour nous...depuis petit..."

Ses parents lui avaient organisé une vie de solitude, loin des hommes, du ministère de la magie. Comme sa mère. Et c'était pourtant bien tout ça qui lui faisait le plus envie. Elle frissonna à l'idée de se retrouver dans une prison dorée, probablement dans la même maison que ses parents ? A vivre de quoi ? Il était évident qu'à l'heure actuelle ses parents se mordaient les doigts de l'avoir envoyé à Poudlard et d'avoir perdu son "contrôle".

Elle réceptionna le regard de Lilith. Elle comprit qu'elle aussi trouvait bizarre la manière dont elles se comprenaient alors que chacune d'elles parlaient à demi-mot. C'était différent sous la forme, mais pas sur le fond. Elle était abattue par ce même sentiment d'angoisse.

"Je pense avoir la force de briser les règles, je l'ai fait cet été. Sauf que je culpabilise, mais c'est plus fort que moi, je trouve ça injuste de culpabiliser ! Toute cette situation est injuste ! Et cet été je n'étais pas seule...maintenant j'ai la sensation de l'être." Elle avait été dans une bulle pendant le mois passé chez les Trask. Ils lui avaient redonné le goût d'une vrai famille. Unie, aimante. Elle resserra sa main sur le t-shirt d Serdaigle. Ici au château, elle avait la sensation de perde son lien avec lui. Après avoir passé deux mois à ses côtés, son absence était un vide considérable dans son cœur. Il fallait qu'ils trouvent un moyen pour le combler, avant qu'elle ne perdre complètement la face.

Elle frissonna quand la jeune femme signifia qu'elle aimerait ne pas exister. Elle même n'était pas censée vivre. Elle n'a été que l'erreur de ses parents. Elle n'était que le résultat d'une chose dont ils ne s'attendaient pas. Sur le coup, elle ne sût quoi répondre. La blonde à côté d'elle semblait aussi bouleversée par ses propres mots.

"Ça aurait été plus simple, mais maintenant on est là... Comment faire ? Puisque nous n'avons pas le choix ? Continuons..."

Elle regarda Lilith se levait et se leva à son tour. "Tu as raison. Pour tout, la culpabilité et le fait d'aller dormir." Elle regarda la jeune blonde regagner le dortoir. "Merci !" Dit-elle en haussant la voix pour que Lilith entende. "Merci pour cet échange...peut-être à une prochaine fois, une prochaine nuit..."

Quand elle disparût, elle n'avait plus qu'une chose en tête. Aiden ! Elle savait qu'elle ne fermerait plus l’œil de la nuit sans avoir vu et sentit son loup. Elle fila dans le dortoir pour s’apprêter plus correctement en vu d'une expédition dans les couloirs, dans l'espoir de tomber sur le jeune homme. Le cœur battant au ralentit, elle remonta les escaliers des cachots.

[HRPG : on peut clôturer le RP je pense. Je me suis régalée à voir une Lilith plutôt commode, haha, vive la fatigue !!]