Prisonnières

Charlie entrouvrit un œil, confuse et désorientée. Il lui fallut plusieurs minutes pour mettre de l'ordre dans son esprit et comprendre qu'il se déroulait quelque chose d'anormal. L'obscurité était totale. Faisait-il nuit ? Le sol dur et froid, l'humidité dans l'air la détrompa.

La Gryffondor poussa un soupir, et tout en se passant une main sur le visage, elle tâtonna à la recherche de sa baguette magique. Qu'avait-elle encore fait ? Une escapade avait mal tournée ? C'était le plus probable. Cependant, aucun souvenir à ce sujet ne lui revenait... Il ne faisait même pas nuit, elle en était certaine ! Le sol de pierre lui indiquait qu'elle se trouvait surement à l'intérieur du château...
Agacée, renonçant à chercher sa baguette qu'elle ne trouvait pas, Charlie soupira encore et préféra se concentrer sur ces derniers souvenirs... L'infirmerie et sa dispute avec Carl... Non, trop loin. La bibliothèque ? Oui, c'était ça ! La bibliothèque, Victoire, et ....

L'adolescente se figea. Max'... La septième année l'avait vu... Carl l'avait vu ! Elle se redressa brusquement, se maudissant de ne pas avoir su écouter son ami lycanthrope. Même Gerdos avait perçu une présence ! Quelle idiote ! L'imagination n'avait visiblement rien à voir là dedans.

Et Victoire ? Cette pensée secoua la Gryffondor. Où était sa camarade de maison ? Un nouvel effort de concentration lui rappela son malaise. Immédiatement, elle fut debout, gagnée par la culpabilité. Tendant les bras devant elle pour éviter de se prendre un mur et à l'aveugle, elle avança lentement.

- Victoire ?

Charlie n'eut pas à appeler plus la jeune fille : elle trébucha directement sur elle.

- Aie ! Désolé ! s'exclama t-elle.

Puis, la saisissant par les épaules, elle la secoua gentiment.

- Victoire, tu es réveillée ? murmura t-elle d'une voix inquiète.

Merlin ! Si seulement elle avait un peu de lumière ! Bien que l'humidité ambiante lui donnait une légère idée de l'endroit où elles se trouvaient...

Oh ma tête... Je ne me souvenais pas de grand chose à cet instant mais celui ou celle qui venait de m'enfoncer un pied dans le ventre allait mal finir. Qui osait me réveiller de cette manière ? J'ouvris les yeux. Mais je ne voyais rien. Prise d'une soudaine panique, je voulus reculer mais quelqu'un me saisit par les épaules et je reconnus la voix de Charlie m'appelait. Mais... que se passaitt-il ? Pourquoi je n'étais pas dans ma salle commune ? Pourquoi j'étais soudainement aveugle ? Pourquoi Charlie était là et avait la voix inquiète ? Pourquoi j'étais assise sur de la pierre ?

- Je..., commençais-je.

Mais j'avais la voix rauque et je reculais. Qu'Est-ce qui se passait par Merlin ? Qu'avais-je fait ? Je m'assis sur la pierre et sentis un mur derrière moi.

- Attends deux secondes...

Je pris le temps de calmer ma respiration qui s'était soudain alarmée. Je devais me calmer, être sereine et posée pour réfléchir au problème. Bien. Je n'étais pas dans ma salle commune, ni dans mon dortoir, ok. Dans ce cas où ? Et comment j'étais arrivée là ? De quoi Est-ce que je me souvenais ? Je pris ma tête entre mes mains et réfléchis. Le dernier lieu...

- La bibliothèque ! Charlie ! Où est...

Mais ma voix se cassa, comme si je n'avais pas bu d'eau depuis des jours. Le sort "Aguamenti" pourrait peut-être m'aider ? Je cherchais ma baguette mais ne la trouvais pas.

A la voix cassée de Victoire, Charlie comprit qu'elle ne se sentait pas très bien.

- Je suis vraiment désolé, je ne comprends vraiment pas ce qu'il s'est passé, dit-elle en se tordant les doigts, la voix emplie de remords. Je suis désolé, répéta t-elle encore. Mais je crois qu'on nous a confisqué nos baguettes. Je n'ai pas d'eau.

Poussant un soupir, la Gryffondor se redressa, laissant Victoire se remettre de ses émotions et assimiler ce qu'elle venait de dire. En prenant garde cette fois à ne pas bousculer sa camarade de maison, elle entreprit d'avancer dans le noir. Après plusieurs minutes à tâtonner, elle constata avec désespoir qu'elles se trouvaient dans une pièce fermée de quelques mètres carrés seulement.

Elle revint s'asseoir en face de Victoire. Enfin, elle le supposa.

- Je crois que nous sommes dans les cachots. Il y a quelques marches par là bas, dit-elle avec un mouvement de bras que la septième année ne put évidemment pas voir. Et en haut, des barreaux. Je n'arrive pas à les ouvrir... Et sans nos baguettes...

Charlie soupira à nouveau, lasse de ces histoires d'ami imaginaire.

- J'espère que c'est un couloir fréquenté...

Mais elle se doutait bien, dans le fond, que ce n'était pas le cas.

Charlie se dépêcha de s'excuser. Elle ne pouvait pas prévoir ce qui allait arriver. Après tout, aucune de nous deux ne connaissait ce garçon, et même moi j'aurais dû être plus méfiante. Je ne comprends pas pourquoi je n'avais pas trouvé la situation aussi bizarre.

- Ne t'excuse pas, j'y suis pour beaucoup aussi..., murmurais-je.

Inutile de forcer sur ma voix. Je commençais à retrouver mon sang froid et j'entendis alors la Gryffondor naviguer dans la pièce. On était donc dans les cachots ? Pas étonnant. Le sol était tellement froid, et l'air semblait tellement humide. J'entourais mes bras autour de moi et sentis ma tenue de sorcier. En-dessous je n'avais qu'un simple tee-shirt et pantalon. Rien qui pourrait bien me tenir chaud. Je soupirai en même temps que Charlie qui commençait à désespérer. Je doutais moi aussi que cette aventure allait bien se terminer. Dans ma vie il ne s'était jamais rien passé de tel. Et j'espérais quand même au fond qu'on allait nous retrouver. Même si le château était grand, on remarquerait bien notre disparition et on lancerait alors les recherches. Je me levais et essayais d'avancer dans le noir, je sentis alors le mur d'en face et m'assis au sol. Je me décalais sur la droite et vis que j'arrivais contre un mur, je me décalais alors de l'autre côté et sentis le corps de la Gryffondor.

- Ils vont bientôt venir nous chercher, dis-je pour la rassurer, autant que je me rassurais. On est des Gryffondors, et on va trouver un moyen de se sortir de là !

Charlie lança un regard étonnée à Victoire. Regard qui ne lui parvint pas, noyé dans l'obscurité.

- En quoi es-tu responsable ?

Sa voix trahissait toute sa septicité.

- Max'..., elle hésita, était mon ami imaginaire. Carl et Gerdos m'avaient pourtant prévenu. S'il faut désigner un coupable...

La Gryffondor laissa sa phrase en suspens, mais la suite semblait évidente. Soupirant, elle garda le silence un moment. Plongée dans ses pensées.

- Tu as raison ! s'exclama t-elle finalement, bondissant sur ces pieds. Nous sommes des Gryffondors, ne restons pas là à attendre une aide extérieure ! Que pouvons nous faire ?

Là était le soucis. Il s'agissait probablement d'une détermination vaine. Que faire sans magie, sans lumière ?

Je baissais la tête. Pourquoi j'avais été aussi bête ? J'étais la plus âgée de nous deux et pourtant j'avais agi comme une gamine de 1ère année. Je soupirai et appuyais ma tête contre le mur froid.

- J'aurais du voir que la situation n'était pas normale.. Au lieu de ça, je l'ai laissé...

Je m'arrêtais, réalisant quelque chose. Mais Charlie n'avait pas l'air d'avoir remarqué que je m'étais interrompue au milieu de ma phrase et m'expliqua l'histoire de son ami imaginaire. Carl était au courant de quelque chose ? J'étais de plus en plus perplexe et au lieu de garder toutes mes réflexions pour moi, je parlais à haute voix, Charlie pourra-t-elle me donner les réponses ?

- Je ne comprends pas.... C'est vraiment ce petit garçon qui nous aurait mise ici ? C'est impossible ! Il a du se passer autre chose. Mais pourquoi tu me parles de ton ami imaginaire ? Carl et Gerdos t'avaient prévenu de quoi ?

Charlie sauta sur ses pieds quand je tentai de lui remonter le moral en lui parlant des valeurs de notre maison commune. J'étais heureuse qu'elle le prenne comme ça et me donnais du courage à moi aussi. Je me levais à mon tour et dis :

- Sans magie on ne pourra pas faire grand chose... Mais on peut peut-être aider les autres à nous trouver ? Il faut seulement trouver quelque chose pour écrire, et un moyen de leur faire parvenir...

Charlie hocha vivement la tête dans le noir, puis tâtonna à genoux, espérant tomber sur un quelconque support pour écrire. Ce qui était peu probable.

En même temps, elle répondait aux interrogations de Victoire.

- Carl et Gerdos m'avait prévenu que Max' pouvait être dangereux... C'est le petit garçon de tout à l'heure.

Elle réfléchit un instant.

- En effet, quand bien même il ne serait pas imaginaire, il n'a pas une carrure effrayante. Et pourtant... La Gryffondor soupira. Il s'est passé tant de choses anormales depuis ces histoires d'ami imaginaire. C'est complétement tiré par les cheveux !

Charlie soupira encore. Elle ne trouvait rien sur le sol et était consciente de ces explications confuses. Victoire ne devait pas saisir grand chose de la situation actuelle. Elle même non plus dans fond. Quel était le but de Max', au final ?

J'essayais de trouver quelque chose qui pourrait nous permettre d'écrire mais rien. Charlie cherchait elle aussi de son côté mais il n'y avait rien. Je soupirais. Pourtant on ne devait pas se laisser abattre. Et ce que me dit Charlie m'intrigua. Je m'assis à nouveau sur le sol, callant mon dos contre le mur et interrogeai Charlie :

- Et si tu commençais par m'expliquer cette histoire d'ami imaginaire ? Et aussi ce que vient faire Carl et Gerdos là dedans ? Plus on en saura sur ce garçon, mieux on comprendra notre situation actuelle...

Charlie retourna s'asseoir aussi. Elles ne trouveraient rien dans ce cachot humide de toute façon.

- Max' est mon ami imaginaire. Il est avec moi depuis très longtemps, et... Ce genre de choses ne s'étaient jamais produite. Elle soupira. Tout a commencé lors de cette promenade nocturne, avec Carl, dans la forêt interdite. C'était une nuit de pleine lune...

La Gryffondor n'en ajouta pas plus. Soit Victoire était au courant de la condition de Carl et comprendrait immédiatement qu'il n'était pas sous forme humaine lors de cette ballade. Soit sa camarade l'ignorait et constaterai seulement l'inconscience démesurée mais habituelle du Poufsouffle.

- J'avais... Oublié de prendre ma potion.

Charlie souffla la fin de sa phrase très vite. Elle ne voulait pas s'attarder sur ce sujet.

- Je me suis sentie mal et me suis évanouie. Le lendemain, je me réveillais à l'infirmerie. Mais une drôle de surprise m'attendait, dit-elle avec une pointe de sarcasme. Gerdos avait rejoint Carl dans la nuit, d'après ce que j'ai comprit, et c'est lui qui m'a transporté jusqu'au château. Carl est venu me rendre visite, et nous a enfermé dans l'infirmerie, lui, Gerdos, et moi. Il était en colère, je n'ai pas comprit pourquoi. Il m'a expliqué qu'il s'était battu contre un enfant pendant que j'étais inconsciente. Max' ...

Charlie s'arrêta quelques instants pour reprendre son souffle.

- C'était impossible. Carl n'avait pas pu combattre mon ami imaginaire. Et pourtant ...

Elle fit un geste vague de la main en direction de Victoire.

- Et pourtant, tu l'as bien vu toi aussi. Moi-même je l'ai vu ! Gerdos m'a emmené discuter avec un vieux Centaure il y a quelques temps. Il semblait croire que Max' était un être vivant, et non pas imaginaire... A vrai dire, ... Je ne me souviens plus exactement de cette soirée. Après toutes ces histoires, je prenais soin d'éviter Carl. Jusqu'à ce que Max' apparaisse dans la bibliothèque, j'ai toujours cru qu'il m'avait raconté des mensonges.

Et c'est pourquoi la Gryffondor était désolé. Peut être cette situation aurait-elle pu être évité si elle avait prit en compte les avertissements de son ami.

HRPG : Vraiment désolée pour ce retard... Mais maintenant je suis re-là et je vais faire de mon mieux pour répondre vite Smile

J'écoutais attentivement Charlie. Dès ses premiers mots, je voulais poser des questions, mais je me doutais qu'elle y répondrait par la suite, et je la laissais ainsi parler jusqu'au bout, sans l'interrompre. Quand elle eut terminée, elle semblait très triste et avait beaucoup de remords. Je la comprenais parce qu'on en avait tous. Je posais une main sur son épaule et dis :

- Tu ne pouvais pas imaginer tout ça. Ce n'était pas que ta faute. C'était aussi celle de Carl qui aurait du prévenir quelqu'un, et c'était aussi la mienne. J'ai baissé ma garde alors que je savais que ce n'était pas normal.

Je laissais le silence s'installer. Je voulais réfléchir un moment aux informations que venaient de me donner Charlie. Max était un ami imaginaire. Mais non. Alors qu'Est-ce que c'était ? Quelque chose de très nuisible. De la magie noire. Un ancien sorcier qui utilisait de la magie noire pour revenir à la vie ? C'était la seule hypothèse que je pouvais avoir.

- J'ai une idée..., soufflais-je doucement.

Je me levais à nouveau et continuais :

- On va crier. Si on est enfermé à quelque part, on doit bien pouvoir nous entendre. Si on crie. Ou bien, Max viendra nous voir et on pourra peut-être parler avec lui et en savoir davantage ?

Charlie haussa les épaules. Elle était peu convaincue par cette méthode, pas plus que par la responsabilité de Victoire et de Carl dans toute cette histoire.

- Oui, si tu veux, dit-elle songeuse. Mais je doute que Max' n'est pas pensé à cela.

En revanche, son ami imaginaire allait bien revenir à un moment ou un autre. Pour leur donner à manger et à boire. Ce qui leur donnerait l'occasion d'obtenir plus d'informations.

- Pourquoi Max' agit-il de la sorte ? Je ne comprends pas ce qu'il cherche...

Qu'il ne soit pas imaginaire, très bien. Des créatures magiques, il en existait de toute sorte après tout, et cette perspective avait même quelque chose d'interessant si on oubliait le fait qu'elles étaient enfermées dans un cachot. Mais pourquoi s'en prendre à elles ? Victoire ne lui avait rien fait, et Charlie lui avait tenu compagnie pendant tant d'année !

Charlie s'interrogeait sur les intentions de Max et ce qu'il l'avait poussé à nous enfermer ici. Elle avait l'air de bien le connaître, ou du moins c'est ce qu'elle pensait. Les lieux étaient toujours aussi humides que lorsqu'on s'était réveillé et je frissonnais. Agacée d'être aveugle et d'être prisonnières, je mis mes deux mains sur le mur le plus proche et :

- Eh ! Oh ! Il y a quelqu'un ? Vous m'entendez ? Aidez-nous ! Eh oh !!

Je criais du plus fort que je pouvais mais j'avais encore la voix rauque. Ainsi ma voix ne devait pas porter bien loin. J'essayais alors une autre tactique :

- Max ! Manfred ! Eh oh ! Tu veux pas venir nous voir un peu ? On gèle ici ! C'est pas bien de faire attendre des invités... !

Charlie écouta Victoire hurler autant qu'elle le pouvait. Après tout, elles n'avaient rien à perdre. Et si au moins cela permettait d'attirer Max' pour obtenir des informations...

La Gryffondor se leva donc à son tour et hurla. Hurla de toute ses forces. Les murs étaient peut être bien isolés, par magie ou physiquement. Peut être se trouvaient-elles dans un endroit peu fréquenté ? C'était probable. Il fallait y mettre la voix. De l'autre côté de ce mur humide, leurs voix pourraient n'être qu'un murmure...
Charlie alla également donner de grands coups dans les murs, dans l'espoir qu'ils seraient plus perceptibles que leurs hurlements.

HRPG : On les attends maintenant ? Et une fois qu'ils seront à proximité, on leur dira qu'ils peuvent nous entendre ? ^^

HRPG : On fait comme ça oui je pense Smile

[HRPG : Youhouuu La team DSS, (Dominique, Seamus et Samuel) The best ! C'est parce qu'il y avait 2 Serpentard, coïncidence ? Je ne pense pas ! ]

Samuel fut profondément soulagé quand le tableau les laissa passer par le passage secret. Ils étaient sur la bonne route. L'endroit où ils se trouvaient été froid et humide, sans parlait de l'odeur. Ils arrivaient au but ? Il espérait qu'il ne soit pas trop tard. C'était le moment d'appeler les jeunes femmes.

"Charlie ! Victoire ! Vous êtes là ?!!" Cira-t-il, l’écho était partout autour d'eux. Dans le doute de rameter des choses bizarres vers eux, il se saisit de sa baguette. A l'aide d'un Lumos il s’avançât dans le couloir sombre.

Charlie poussa un hurlement de joie lorsqu'elle entendit Samuel les appeler et perçu une faible lumière à travers les barreaux. Jamais elle n'avait été si heureuse de le voir ! Victoire et elle étaient sauvées !
Elle s'élança sur les marches, ne manqua pas de se casser la figure, et se jeta littéralement sur les barreaux.

- Ici ! Ici ! s'étrangla t-elle en tentant de faire passer sa tête.

Elle distinguait quelques paires de chaussures qui venaient dans leur direction. Samuel n'était donc pas seul. Plusieurs élèves s'étaient lancés à leur recherche et cela lui fit chaud au cœur.

De la lumière apparut un peu et je pus distinguer notre prison. Le fond de notre prison était en pierre alors que du côté où nous étions il y avait des barreaux. Charlie s'élança sur la gauche où il y avait des escaliers et appela les personnes qui venaient d'entrer et appeler notre nom. On était peut-être sauvé !
Je me précipitais derrière la Gryffondor et criais avec elle en la tenant par les épaules :

- On est là ! S'il vous plait ! Par ici !

Quand le passage s'ouvrit vers un nouveau couloir encore plus exigu que le précédent, Seamus ne fut pas rassuré. Il avait le sentiment que cela ne pouvait pas être si simple. Et pourtant, après quelques minutes de marche où le silence était assourdissant, Samuel prit l'initiative de crier après les filles. Le son résonnait sur les murs humides et au début, ce ne fut que l'écho qui leur répondit. Puis après un nouveau silence glacial, il cru entendre une nouvelle voix, venant de loin mais qui arrivait à se frayer un chemin jusqu'à eux. C'était la voix de Charlie. Le coeur de Seamus fut un bond dans sa poitrine même si un instant il eut peur que Vic ne fut pas avec la jeune Ravengal. Mais quand il entendit la voix de Vic se mêler à celle de la Gryffondor, il sentit un poids énorme quitter ses épaules. Les trois complice se mirent à courir en direction des voix. Ils n'étaient plus très loin... Et enfin, ils arrivèrent devant le cachot. Les deux filles semblaient affaiblies mais de grands sourires soulagés ornaient leur visage. Elles passaient les bras à travers les barreaux, suppliant leurs amis de les sortir de là.

" Eloignez-vous..." Les jeunes filles s'exécutèrent. "Alohomora ! " Tenta Seamus, même si quelque chose dans sa tête lui disait que ça n'allait pas être si simple... Si ?

Charlie recula dès que Seamus le leur demanda. Enfin ! Elles allaient sortir d'ici !
Cependant, la Gryffondor déchanta vite. Pourtant. Le Serpentard avait bien prononcé la formule, le geste était parfait, elle en était sûre ! Alors pourquoi ? Pas de cliquetis habituel indiquant que cela avait fonctionné.
Dans le doute, elle remonta les quelques marches en courant et poussa de toutes ses forces sur la grille. Rien. Elle ne bougea pas.

- Merlin ! Recommences !

Cependant, Charlie se doutait que cela serait inutile.
Sa vue se brouillait. L'instant d'après, elle sentit son front se couvrir de sueurs. Max'.

- Victoire, souffla l'adolescente en se retournant et en s'asseyant sur les marches. Est ce que tu te sens bien ?

Elle craignait que sa camarade ne soit également affectée.

Mais ils n'étaient pas au bout de leur peine. Brusquement, la lumière de la baguette de Samuel se mit à faiblir. Avant de s'éteindre totalement. Ils étaient plongés dans l'obscurité la plus totale.

- Que se passe t-il encore ? gémit la Gryffondor.

Toutes leurs forces, vitales et magiques, semblaient disparaître. Se vider. Etre aspirées.

HRPG : La magie n'est plus utilisable ! Twisted Evil

Mais il existe un autre moyen de sortir ! ^^

Samuel s'approcha des barreaux pour s'assurer que Charlie et sa colocataire de cellule se portaient bien.

"Reculez !" Alors que Samuel voulait lancer un nouveau sort pour ouvrir la porte, sa baguette s’éteignit. Il tenta de la rallumer sans y arrivait.

"Ça...ça aspire la magie !" Le jeune homme sentait la pièce se chargeait, comme lors qu'il était à la volière avec Charlie. Il se sentait opprimé et ses capacités humaines s'affaiblissaient, pour laisser place à celle du vampire. Il se mit à regarder à droit et à gauche. Malgré la pénombre, il y voyait bien.

"Une clef, ou un levier, quelque chose pour ouvrir cette fichue cage !" Il commençait à perdre patience. Cette absence de magie ne lui disait rien qui vaille. Il ne voyait rien, pas de clefs, pas d'objet capable de soulever ou d'écarter les barreaux. Soudainement, il pensa à la seule chose possible, sa force de vampire. Il s'approcha des barreaux. Si jamais ils cédaient, il pourra dire que c'est une technique moldu appris en Scandinavie. Il empoigna les barreaux et tira dessus en faisait plusieurs secousses.

[Édit : vous avez rien lu hein ]

Charlie entendit les barreaux céder derrière elle. Elle redressa la tête, mais elle ne voyait rien.

- Comment avez-vous ... ? commença t-elle en grimpant les dernières marches à tâtons.

Elle s'extirpa du cachot et heurta Samuel sur sa route.

- Victoire ? Appela t-elle encore n'ayant pas eu de réponse précédemment. Notre magie toute entière est en train de... Vous ne vous sentez pas étranges ?

Sa tête lui tournait dangereusement.

Victoire et Charlie était là mais on ne pouvait pas ouvrir la cage, on ne pouvait pas utiliser la magie, on ne pouvait se servir que de notre tête, enfin....
Je ne faisais rien pour aider les 2 Serpentards, je ne savais que faire.je réfléchis alors en silence, essayant de trouver une solution quelconque. Je réfléchissais, j'avais mal à la tête, je me sentais mal, ce n'était pourtant pas tellement étroits en tout cas pas plus que tout à l'heure, j'arrivais plus à réfléchir, je calai mon dos contre un mur et attendit....

Quand je vis le visage de Seamus, j'avais envie de sauter de joie. Lui, il était là. Je regardais autour de lui et vis Dominique ! Par Merlin, je n'avais jamais été aussi contente de les voir. Tous les deux, ils étaient tous les deux. Les deux personnes qui comptaient le plus pour moi étaient là. Un autre jeune homme était là lui aussi, et semblait connaître Charlie. Seamus essaya d'ouvrir la porte avec un Alohomora mais rien ne fit. Soudain, un violent mal de tête me prit et j'appuyais mes mains sur mes oreilles qui, j'avais l'impression, bourdonnaient. J'entendis faiblement la voix de Charlie qui semblait aussi affectée que moi. Ca recommençait. Max. Max était là.
La lumière de la baguette de Samuel, apparemment c'est comme ça qu'il se nommait, s'éteignit lentement, nous plongeant à nouveau dans le noir. Ce n'était pas possible. C'est alors qu'un gros bruit se fit entendre, la porte était ouverte. Je laissais Charlie passer devant moi mais elle sembla heurter quelque chose. Je cherchais à tâtons le mur ou quelqu'un et touchais une personne plus petite que moi.

- Désolée Dominique !

Charlie s'inquiéta pour nous et nous demanda comment on se sentait. Je la cherchais dans la pénombre et distinguais trois silhouettes devant moi alors que je tenais fermement l'épaule de ma sœur pour pas me perdre.

- Si, j'ai... j'ai l'impression qu'il est là...

HRPG : Seamus ou Samuel ? Quelqu'un ? XD

Ben j'entends Seamus:)

HRPG : Ce soir promis!!! Sorry ^^

Okay… Tout ça était vraiment foireux. Ils s’étaient jetés dans la gueule du loup comme de gros blaireaux. (sans offense les Pouffy) Seamus avait envie de se frapper le front contre le mur tellement il avait été stupide. Evidemment que la « chose » qui avait « capturé » Victoire et Charlie n’allait pas se laisser faire aussi facilement et qu’elle avait prévu un plan B. Enfin, si ça avait été un troll, ça n’aurait certainement pas été le cas mais ici on était bien face à quelque chose d’intelligent.

Sa baguette étant maintenant inutilisable, il la rangea dans sa robe. Dans la pénombre, il entendit Samuel secouer les barreaux et brusquement ceux-ci cédèrent. C’était plutôt étrange mais Seamus n’était plus à une incohérence près. Charlie fut la première à sortir, rapidement suivie par Victoire. Dans le noir complet, il réussit quand même à passer son bras autour des épaules de sa petite amie.

« Vous allez bien ? Tu n’es pas blessée ? »

C’est alors qu’il sentit cette lourdeur étouffante s’écraser sur ses épaules. Comme si toutes ses forces et sa magie se déchargeaient dans l’air. Sa tête était parcouru d’un vrombissement si assourdissant qu’il du se masser les tempes.

« Ok… Il faut qu’on parte d’ici… »

Décida-t-il d’une voix faible mais pourtant pleine de volonté. Cet endroit semblait se refermer sur eux-mêmes. Il attrapa Dominique par le bras, Victoire de l’autre côté et ils se mirent à marcher vers là où ils venaient. Mais les pas semblaient de plus en plus difficiles à parcourir.

« Qu’est ce que c’est que ce truc qui vous a enfermé ? C'est quoi cette magie ? »

Ils arrivèrent à un cul de sac, là où se trouvait le passage avec le tableau quelques instants auparavant. Holy sh*t ! Seamus sortit son miroir de sa poche et cria sur lui pour essayer de joindre Ludo, Roxanne et Molly. Restés de l’autre côté.

- Oui, ça va, bredouilla Charlie.

Victoire et elle étaient libérées, pourtant elle ne parvenait plus à s'en réjouir. Cela changeait-il quelque chose ? Ils ne savaient pas comment sortir d'ici, leur magie disparaissait peu à peu les privant de leurs forces, et qui plus est ils étaient maintenant bien plus à être prit au piège.

- Dominique ? appela la Gryffondor. Tu va bien ?

Elle la chercha à taton dans l'obscurité. Elle ne se souvenait que trop bien que sa camarade était claustrophobe. Il ne manquerait plus qu'elle fasse une crise de panique.

- Ce truc, comme tu l'appelles Seamus, grinça Charlie, c'est mon ami imaginaire plus tout à fait imaginaire. Je lui remonterai les bretelles pour ce qu'il fait, mais il reste mon frère. Je suis désolé pour ce qu'il se passe, j'en prends la responsabilité.

Ils atteignirent enfin le bout du couloir. Mais il n'y avait aucune sortie. Bien sûr, cela aurait été trop facile !

- Comment est ce que vous êtes entr....

La Gryffondor s'interrompit brusquement. Elle avait la sensation que l'air autour d'elle devenait plus pesant, plus solide. Comme si elle se mouvait dans de l'eau. Et l'obscurité, bien qu'elle était déjà totale, parut plus profonde. L'adolescente frissonna. Qu'est ce qu'il se passait ? Ce furent les murs, se rapprochant autour d'eux, qui la mirent sur la voie. La claustrophobie de Dominique !

- Un Epouvantard !

Sans magie, que pouvaient-ils faire ? Charlie attrapa sa camarade par les épaules et la fit reculer dans le couloir, pour l'éloigner de la créature. Mais cela ne changea rien. Les murs continuaient de se refermer sur eux.

Les barreaux avaient cédé sous sa force. Il en était soulagé, car il se sentait de plus en plus faible. Charlie le percuta en sortant de là. Ils ne s'étaient pas parlé depuis leur péripéties de la forêt interdite. D'ailleurs elle avait disparut le jour où ils devaient peut être en parler.

"Charlie, comment tu vas ?" Il lui saisit les deux bras pour l'avoir en face d'elle. Tout le monde avait l'air de ressentir cette faiblesse dans la magie. Dominique semblait se sentir mal. Elle était adossée à un mur. Charlie parla de son ami imaginaire. Le fameux Max' ? Mais c'était quoi ce gamin ? Son frère ? Comment avait il autant d'influence pour un ami imaginaire ? Il n'avait jamais entendu ça de toute sa vie, même en Scandinavie. Encore un truc à approfondir, question magie puissante et ancienne...

Les murs se ressaieraient autour d'eux. Un épouvantard, exactement. Et faire reculer Dominique ne servirait pas à grand chose, il fallait que quelqu'un prenne la place de la Gryffondor phobique. Il savait exactement sa peur la plus profonde, et il n'y avait aucun danger pour le groupe, ni même une possibilité que ça soit aussi leur peur. Ils ne pourraient pas non plus comprendre le sens de cette peur, et donc ne risquait pas de se trahir, du moins, pas sans gros soupçon sur sa nature, sa particularité.

Il s'interposa devant l'épouvantard. Bientôt il prit la forme d'un homme, un humain, qui semblait faible, blanchâtre, il avait une belle morsure visible au niveau du cou et du sang qui en coulait. Samuel en avait des sueurs froides. Bien qu'il sache contrer le sort par magie, il lui était impossible de chasser cette image sans sa baguette. Il se laissa envahir par sa peur. L'angoisse, la terreur de mordre un humain. Il restait là à regarder ce spectacle. Puis il s'approcha de cet homme souffrant de ses morsures, cette odeur de sang, il pouvait la ressentir jusque dans sa bouche. Il baissa alors les yeux. Ce n'était qu'une peur, qu'un épouvantard.

"Sortons d'ici !" Vite était ce qu'il aurait pu rajouter. Il se retourna vers Charlie dans un immense effort. "Où est-il ? Ou est ton ami imaginaire ? Appelle le !"

Ma vision devint flou mais j'entendis les barreaux cédaient, Victoire failli me marcher dessus, je tressailli, puis je souris, essayant de montrer que j'aillai bien ! Ce qui allait être bientôt le cas quand nous serons sortis d'ici. Charlie me demanda si ça allait et je lui répondis d'un sourire faible mais convainquant :
- Oui ça va aller.
Puis Seamus m'attrapa le bras, nous nous sentions tous mal, tous faible et sans magie. Nous marchâmes en direction de la sortie mais cul de sac, oh non, pas ça c'est la pire chose qui pouvait m'arriver. Un endroit confiné m'étais peu convenable, alors se retrouver prisonnière c'était deux fois pire, où était la sortie ?? Pleins de questions me traversèrent l'esprit mais je ne pus aucunement répondre à l'une d'elles ! Charlie m'éloigna de l'épouvantard mais cela ne suffit pas, le simple fait de se savoir enfermée m'était indéniable, il fallait que je sorte et vite je ne voulais pas faire une crise de panique maintenant, non !! Il fallait que je pense à autre chose, que je visualise une sortie, que je trahisse mon esprit pour pouvoir me contrôler ! C'était très dure ! Même peut-être trop ! Ma respiration devint bruyante et mon cœur s'accéléra, il fallait que je contrôle absolument ! Je peux le faire, je peux le faire...

Charlie tenait toujours Dominique par les épaules, dans une vaine tentative de réconfort. Les murs avaient reprit leur place, semblait-il. Pour autant, le lieu demeurait trop étroit et étouffant pour sa camarade claustrophobe. Elle entendait sa respiration bruyante, signe qu'elle paniquait. Mais que pouvait-elle y faire ? Ils étaient coincés.

Samuel s'était interposé. A cause de l'obscurité, Charlie ne parvenait pas à discerner quelle était sa peur. Un homme ? Oui, elle distingait bien un homme. Très pâle. Mais rien d'autre. Là, du sang, peut être ? Alors qu'elle plissait les yeux pour tenter d'en percevoir plus, la voix du Serpentard la sortie de ses pensées.

- Je ne sais pas où il est ! Et pourquoi se montrerait-il ?

C'était vrai. Il n'allait pas se rendre alors qu'il était en position de force.

- Reculons. Ça ne sert à rien de rester ici, avec cette créature.

Je sentis Seamus à côté de moi qui s'inquiétait mais je hochais la tête pour lui dire que ça allait. Seulement, dans l'obscurité, il n'avait pas pu le voir. Mais à présent il fallait sortir d'ici, j'en avais assez d'être enfermée. Le Serpentard le plus âgé prit la tête et posa des questions mais j'avais l'impression d'entendre les voix de très loin. Tout résonnait. Puis Seamus pila net. Où était la porte ? Où était la sortie ? Pourquoi il s'arrêtait ?

J'avais du mal à respirer et je sentis alors les murs se refermer sur nous. Ce n'était pas possible. Qu'Est-ce qui se passait ? Charlie s'approcha de Dominique et l'éloigna. Mais de quoi ? J'avais comme l'impression d'être dans une seconde dimension. Je voyais tout au ralenti et mon cerveau ne fonctionnait plus. Dominique perlait au front et j'allais vers elle alors que Samuel se mit devant nous, comme pour nous protéger.

- Dominique... Ca va ?

Ma voix résonnait dans mon esprit et je voyais le visage de ma sœur danser devant mes yeux. Je pris les deux filles contre moi et les serrai fort, comme pour leur dire qu'on allait s'en sortir. Puis, au prix d'un ultime effort, je me souvins de la peur de Dominique. Elle me l'avait confiée une fois à la Chaumière. Elle était claustrophobe.

- Ca... ça va aller... je... je te le promets..

Je me retournais et vis un homme. Etait-ce Max ? Non... Il était beaucoup plus grand et beaucoup plus âgé. J'entendis la voix lointaine de Charlie nous intimant à reculer. Je suivis son ordre, poussant les deux autres Gryffondors vers le fond, là où l'on venait. Que pouvions-nous faire ? On était désormais 5 prisonniers.

C'est à qui à moi ? Ou vous faite avancer le truc ?

Hrpg : je pense qu'on t'attend toi et Seamus ^^ Smile

Vous pouvez avancer avec mes vacances, j'apparaitrai sporadiquement :/

"Mais comment allons nous sortir ?" Samuel avait encore la gorge nouée et il n'osait approcher personne. Son regard était fuyant. "Charlie, Victoire, comment êtes vous arrivés ici ? Vous vous souvenez d'une issue ? Où est Max' ! Que cherche-t-il à faire ?"

Il sentait sa magie vampirique et humaine s'amenuisaient de plus de plus. Ça devenait étouffant ici. Et s'il arrivait à réunir dans un dernier effort ces deux magies ? Est-ce que ça pourrait attirer cet enfant, cet esprit ? Il saisit sa baguette et se concentra plus que jamais. Ses yeux s'assombrirent, il faisait appel au fond magique qui réunissait ses deux personnalités. Il voulait faire se révéler le petit emmerdeur. "Ostendam autem vobis" Un jet blanc rebondit sur les murs du cachot. Samuel tomba à genou. Ça l'avait réellement vidé de toute magie.

- Je ne sais pas vraiment ce qu'il veut, murmura Charlie gênée. Il vole la magie des élèves, mais je ne sais pas ce que ça lui apporte. Victoire et moi n'avons aucune idée de l'issue. Nous nous sommes réveillées ici.

Un rayon de lumière rebondit sur les murs, et pendant un bref instant, ils purent y voir. Samuel tomba à genoux, surement sous le coup de l'épuisement. La Gryffondor se dirigea vers lui et l’attrapa par les épaules.

- Arrêtes ! Ça ne sert à rien, tu ne fais que t'épuiser encore plus vite !

Puis soupirant, elle s'assit à côté de lui. La respiration saccadée de Dominique lui parvenait toujours, et n'était pas pour la rassurer sur l'état de sa camarade de dortoir. Il fallait sortir d'ici, oui, mais il était peu probable qu'une fois entrés il leur soit possible de ressortir. Charlie leur fit part de ses craintes.

- Étiez vous les seuls à notre recherche ? N'y aurait-il pas un moyen de communiquer avec l'extérieur ? Je crois que nous allons être obligé de compter sur les autres.

Il fallait donc que les suivants, s'il y avait, ne se laissent surtout pas prendre aux piège également.

Charlie a écrit:: Ce truc, comme tu l'appelles Seamus, grinça Charlie, c'est mon ami imaginaire plus tout à fait imaginaire. Je lui remonterai les bretelles pour ce qu'il fait, mais il reste mon frère. Je suis désolé pour ce qu'il se passe, j'en prends la responsabilité.

Seamus grimaça à la réponse de Charlie et lui lança un regard noir. Elle en prenait la responsabilité ? C’était bien joli mais il fallait d’abord qu’ils sortent d’ici avant qu’on puisse parler de responsabilité. Son « ami plus tout à fait imaginaire » était surtout dangereux ! Le Serpentard avait beau avoir d’habitude un tempérament calme et réfléchi, il avait très envie de donner un bon coup de pied dans les parties génitales du soi-disant frère de la Gryffondor. Nan mais oh ? C’étaient quoi ces conneries ?

Il n’eut pas l’opportunité de répondre, un épouvantard venait de faire une entrée fracassante et avait pris Dominique comme cible. Génial… Sans baguette, dans l’obscurité la plus totale. Ils étaient coincés et il commençait tout doucement à avoir ras-le-bol de cette situation. Il sortit son gallion enchanté de la poche et le fit changer de forme pour indiquer où ils se trouvaient. Les cachots. Peut-être les autres n’étaient plus très loin.

Soudain, alors que la tension montait dans le cachot entre les élèves, l'obscurité se dissipa. Au bout du couloir, le passage venait de s'ouvrir. Éblouie après avoir passé tant de temps dans le noir, Charlie ne reconnut pas tout de suite Molly et Roxanne.

- C'est ouvert ! cria t-elle en bondissant vers la sortie et en traînant Dominique avec elle. N'entrez surtout pas ! Gardez le passage ouvert !

L'adolescente sentait sa voix monter dans les aigüs, tant elle était hystérique de pouvoir enfin s'échapper d'ici. L'épouvantard n'eut pas le loisir de lui barrer la route, elle était déjà dehors. De toute manière, maintenant que les autres les avaient retrouvés, ils ne craignaient plus rien de cette créature.

- Où est Max' ?! demanda t-elle à Roxanne.

Le petit garçon, ami imaginaire ou non, allait passer un sale quart d'heure.

[HRPG : Allez, tout le monde dehors maintenant ! ]

Je m'étais bouchée les oreilles et j'ai cru que j'allais rester là. Je n'en pouvais plus. Jusqu'à ce qu'une lumière m'attire et que le mal de tête commence à partir doucement. Charlie se mit à crier et je compris : la sortie. Poussant Dominique vers la sortie, je courus juste derrière elle, contente de retrouver la lumière, la liberté et mes deux cousines que je serrai dans mes bras.

- Par Merlin !

Sujet: Re: Prisonnières Mer Sep 02 2015, 17:10

HRPG : je clos Smile