Tu fais quelque chose ce soir ?

J’avais dirigé les rennes de l’entrainement de Quidditch. J’avais préparé de nombreuses tactiques mais il y avait quelque chose dans ma tête que je ne pouvais me défaire. L’annonce à ma sœur qu’Elise et moi nous étions réellement en couple. Cela me faisait froid dans le dos. Avais-je un jour espérer que j’allais éviter cette échéance ? Que j’allais pouvoir faire la vie que je voulais avec la femme que je voulais ? Non je n’avais pas le choix malheureusement. Je voulais disparaître et ne plus avoir à faire à ces traditions. Malheureusement je n’avais pas la possibilité de faire cela. Car si je le faisais je laissais ma sœur dans les griffes de ma grand-mère. Mais je ne devais pas laisser mes problèmes modifier ma façon de jouer ou de travailler. Alors j’avais continué l’entrainement de Quidditch et tout c’était plutôt bien passé. L’équipe était assez soudée et j’étais fier de moi. Normalement si tout se passer bien je pourrais léguer ma place tranquillement l’année prochaine. Mais il fallait trouver qui serait apte à l’être. C’était les professeurs qui décidaient, mais je pouvais tenter d’aider dans le choix. Une fois l’entrainement fini, je dis à tout le monde de prendre une douche et de se détendre. Pendant ce temps je terminais de ranger les affaires, et enfin me dirigeais dans le vestiaire pour la douche.

J’avais fini de prendre ma douche quand je voyais que les autres étaient entrain de se rhabiller. Je pris mon temps pour me sécher et j’enfilais mes affaires du bas. Je poussais un léger soupire. J’aimais le calme et la tranquillité, mais la présence de mes camarades était importante aussi. Même si je ne partageais ma peine qu’avec Jillian. J’entendis la porte se fermer doucement. Cela pouvait être un courant d’air. Je me retournais et j’entendis des claquements de talons. Prudine. Je reconnus son sourire et son visage. C’était la meilleure amie de ma sœur et elle se disait tout, enfin presque tout. Il y avait une chose que nous lui avions jamais dîtes. Et cette chose était que Prudine m’avait un jour dragué, un peu comme Victoire, mais en plus direct, car elle m’avait embrassé. Je n’avais pas du tout capté cela et depuis elle ne cesse de venir me rendre visite et de me rappeler à ce souvenir et en profite pour m’extirper un baiser. Sauf que je ne lui avais plus vraiment parlé depuis que j’étais fiancé. Avais-je peur de ce qu’elle pourrait dire ? Ou pensais-je que cela serait mieux si Jillian lui disait ? Dans tout les cas elle était présente en face de moi et s’approcher d’un air décidé en me demandant si je l’avais oubliée. Je passais ma main dans mes cheveux et commençais à reculer jusqu’à ce que je sois collé au mur. Ben bravo Shino. T’es pas doué. Je souriais bêtement et répondis :

- Mais non, je ne t’ai pas oubliée Didine. J’ai juste était quelque peut occuper dernièrement.

Je me mis à rougir légèrement car comme pour m’embarrasser davantage elle vint se coller contre moi. Je sentais son parfum qui me rentrer dans les narines. Elle sentait très bon. Je savais que lorsqu’elle venait jouer comme cela, elle finirait par me voler un baiser et comparé à quand une fille me drague ouvertement et que je ne le vois pas, avec Prudine maintenant je savais à quoi m’attendre. Et cela me gênait toujours autant. Elle commençait à parler d’elle à la troisième personne en m’annonçant que cela ne lui avait pas fait plaisir d’apprendre que j’étais fiancé. J’eu un sourire en coin désolé, mais j’avais le regard fuyant. Je ne fuyais pas pour éviter son regard, mais parce que la rumeur se répandait vite. Trop vite à mon goût et je n’aimais pas cela. Puis elle parla qu’en plus elle m’avait fait des avances dernièrement. Je me mis à rigoler un peu et répondit en la regardant :

- Des avances que je n’avais pas comprises. Et tu sais très bien que Jillian risquait de nous tuer si je les avais acceptées. Tu n’es pas d’accord ?

Je tentais d’éviter le sujet des fiançailles et j’en profiter pour changer de sujet :

- Sinon tu t’es pas un peu trop ramolli dernièrement ? Ton taux de réussite à un peu chutée. J’espère que tu n’es pas malade, on a un match la semaine prochaine.

Prudine ne cessait de me taquiner et de m’embêter. Je sentais ses doigts parcourir mon torse et je sentais que cela me donnait des frissons. Lorsque je lui expliquais que j’avais juste été occupé dernièrement elle me fit la moue de manière assez vexée. Puis elle commença à me parler comme quoi je n’avais pas accepter ses avances. Il était vrai que je ne les avais pas acceptées, mais en même temps je ne pouvais pas et je ne les avais point comprise. Appelez-moi idiot si vous le voulez mais je n’avais rien compris. D’ailleurs je lui fis comprendre que je ne les avais pas comprises et que Jillian nous aurait certainement tué si nous avions flirté ou sorti ensemble. Enfin voilà. Prudine commença à balader son doigt sur mon manteau et sa manière d’être collé à mon torse m’empêcher de me mouvoir et je devais admettre que cette position était assez gênante pour moi. Par contre pour elle cela ne semblait nullement la gêner. Son odeur envahissait mon cerveau. Je tentais de rester concentrer mais elle était très collante et moi qui étais encore légèrement humide, cela collait encore plus nos corps. Puis elle me parla comme quoi ma sœur aurait peut-être était d’accord vu que je ne lui en avais jamais parlé. Elle finit par aller me susurrer à l’oreille comme quoi Jillian aurait préféré que je sois avec quelqu’un qui me plaise.

En cet instant je tentais de changer de sujet assez rapidement et parlais du Quidditch. Malheureusement elle avait raison. Jillian m’avait parlé comme quoi je devais stopper ces fiançailles, mais je ne pouvais pas et même si je le voulais je n’avais pas la possibilité. Afin de la protéger j’avais suivis les règles de ses sang-purs, mais je tentais de rendre Jillian heureuse, qu’elle ait sa vie comme elle le souhaite. Voilà ce que je voulais vraiment, qu’elle soit heureuse et qu’elle ne subisse pas ce que je vais avoir comme vie. Prudine commença à se balader dans le vestiaire en me disant qu’elle ne se ramollissait pas dans d’autres sport que le Quidditch. Je ne comprenais pas vraiment de quel genre de sport elle parlait. Mais pendant qu’elle était entrain de faire le tour du vestiaire, j’étais parti pour m’habiller, mais je m’assis plutôt en fixant devant moi. Elle continua en me parlant et me disant que j’avais l’air stressé, et que c’était peut-être dut à cette Elise. Je souriais en coin d’un air légèrement maussade. Puis elle s’accrocha à un porte manteau et me parla comme quoi elle était là pour mon bien être. Je ne pouvais en parler à Jillian de ce que je ressentais et je ne pouvais le parler à des camarades. Elle était là et nous étions seuls. Je pris une profonde inspiration et commençais à parler :

- Je ne veux pas me marier avec O’Collins.

Voilà c’était sorti, il fallait que cela sorte. J’avais besoin d’en parler à quelqu’un. Je regardais Prudine d’un air triste et je commençais à parler :

- Mais si je ne me mari pas avec Elise, c’est Jillian qui va en pâtir et je ne veux pas de cette vie pour elle. Je ne veux cette vie pour personne, pas même moi.

Je commençais à serrer mes mains en les tenant ensemble. Je sentais un poids me quitter à chaque fois que je disais ce que je ressentais Alors je continuais :

- Je ne peux choisir une femme que j’aime pour épouse, je ne peux être une personne normale car ma famille me l’interdit. Poudlard était mon chez moi, notre chez nous à Jili et moi. Nous pouvions faire ce que nous souhaitions, mais maintenant… Je ne peux plus être moi-même.

Je sentais que je craquais intérieurement, mais aucune larme ne sortait de mes yeux, je m’étais promis que je ne devais plus montrer aucune faiblesse. Je repris la parole :

- Je dois faire ce qu’il faut pour que Jillian soit heureuse. Peu importe les sacrifices. Elle ne doit jamais savoir ce que je ressens par rapport à cela. S’il te plaît Prudine, promet moi de garder cela pour toi.

Je m’étais dirigé vers elle et je l’avais prise par les épaules. Je ne voulais pas que ma sœur ne le sache.

Pourquoi je racontais ce que j’avais sur le cœur et sur la conscience ? Pourquoi je faisais cela ? Pourquoi ? La réponse était tellement simple. Je ne pouvais en parler à personne d’autre et nous étions seuls. Je me sentais mieux et je voyais qu’elle m’avait écouté, malgré le fait qu’elle avait peut-être eut envie de m’embêter, là elle était devenue sérieuse et à l’écoute. Une fois que j’eu finit de parler et de sortir tout ce que j’avais sur le cœur, cela me fit énormément de bien. J’avais repris contenance et je m’étais rapproché de Prudine. Je voulais à tout prix que cela reste entre elle et moi. Jillian ne pouvait savoir sur mes sentiments, il fallait que je lui cache. Si elle savait ce que je ressentais, elle m’en voudrait énormément, surtout si c’était pour la protéger que je faisais cela. Et dire que c’était le cas, je voulais la protéger. La protéger de tout ce qui pouvait lui arriver.

Prudine finit par me dire comme quoi elle acceptait le fait de se taire et de ne rien divulguer, je lui fis un regard reconnaissant. Mais très vite elle me parla du fait qu’il devait y avoir un autre moyen, une façon pour que Jillian et moi nous évitions ces mariages arrangées. Elle me fixait droit dans les yeux à la recherche de je ne sais quelle sentiments. Mais il n’y avait aucune solution. Je ne pouvais faire ce que je voulais et Jillian non plus. Nous étions emprisonnés dans cette spirale infernale. Je regardais Prudine. Tous ces moments où elle s’amusait à me taquiner et à m’embêter, je me mis à parler :

- Si seulement… mais il n’y a pas de porte miracle. Le mariage est une réalité, et si je peux faire de ce fardeau que mon propre fardeau, alors je pourrai vivre en paix et serein pour toute ma vie. Jillian ne mérite pas de vivre cette horreur.

Je regardais Prudine. Les choses auraient été si différentes, si nous n’avions pas été sang-purs. Nous aurions pu vivre comme bon nous semble et que nous aurions pu faire nos propres choix sans le moindre remords. Je caressais la joue de Prudine en disant :

- Les choses auraient pu être différentes si mon sang n’était pas primordial pour ma famille.

Puis je déposais un baiser sur sa joue. Pourquoi faire cela ? Pour lui dire merci. Pour la remercier d’être une amie formidable pour Jillian, pour qu’elle ne répète rien à ma sœur ou encore pour dire que j’appréciais sa présence. Tout se bousculait en moi et je ne savais pas trop comment agir. Je me dirigeais vers mes affaires et commençaient à chercher après mon tee-shirt.

Je sentais que Prudine était entrain de m’écouter et qu’elle n’osait point bouger. Elle devait peut-être être mal à l’aise. Toujours était-il que je mis ma main sur sa joue pour la caresser, et je ne la quittais pas des yeux. Elle avait un beau regard et je comprenais mieux pourquoi tous les mecs avaient envie d’être avec elle. Elle avait un regard doux et son visage était sublime. Mais je repensais à mon fardeau, elle m’avait écouté et elle m’avait entendu. Cela me faisait énormément de bien d’en parler finalement à quelqu’un. Je lui annonçais que si je n’étais pas un sang-pur, les choses auraient pu tourner autrement. Et de là je déposais un baiser sur sa joue avant de me tourner rapidement. Je ne savais pas si elle était énervée, ou choquée par mon action, vu que j’avais tournée la tête. J’étais totalement entrain de souffler un bon coup. Je cherchais mon tee-shirt dans mon sac. Une fois le tee-shirt trouvé, j’allais le mettre quand je sentis deux bras m’agripper et m’empêcher de bouger et une tête collée sur mon dos.

Je n’osais pas bouger. Je savais que c’était Prudine, mais je ne comprenais pas cette réaction de sa part. Puis elle commença à me parler d’une manière douce, que je l’avais jamais vu faire. Elle était toujours à me taquiner sur ses baisers et qu’elle me faisait des avances, mais là elle était entrain d’être une personne sérieuse et calme. Je l’écoutais. Peut-être avait-elle raison. Peut-être que grand-mère avait trouvé un fiancé à Jillian. Mais j’avais une parade à cela. Puis elle se mit en face de moi toujours en me bloquant le haut du corps. Elle avait de la force, ce n’était pas pour rien qu’elle était dans l’équipe de Quidditch. Elle me parla comme quoi nous pouvions fuir et disparaître afin de se faire une nouvelle vie, sans regarder derrière nous. Je souriais de manière triste face à cette annonce. Son regard me transperçait comme jamais. De l’espoir. Il fallait qu’il y en ait, mais si nous faisions cela, il y aurait trop de sacrifice. Je regardais Prudine droit dans les yeux et commençais à lui répondre :

- J’avais déjà réfléchis à cela, mais malheureusement c’est impossible Didine. Il y aurait trop à perdre et où irions-nous ? Si nous partons, nous abandonnerions tous ce que nous avons. Et je n’ai pas envie de perdre mes camarades et je n’ai pas envie que Jillian perd ses amis aussi. Tu imagines une vie où l’on perd ceux qu’on aime le plus une seconde fois ?

J’eu du mal à avaler ma salive. Mais je continuais à regarder Prudine et de lui parler :

- Jillian serait terrassée par l’idée de perdre une deuxième fois ceux qu’elle aime. Déjà avec nos parents et là vous tous ? Non je ne pourrais pas faire ce choix. Vous comptez tous à mes yeux et à ceux de Jillian aussi. Vous êtes notre deuxième famille et fuir serait tout simplement tourner le dos à cette famille. Prudine je ne veux tourner le dos à personne.

Je profitais d’un relâchement dans sa prise afin de me libérer de son étreinte. Mais je ne m’éloignais pas d’elle. Au contraire je décidais de serrer Prudine dans mes bras et de la tenir fermement. Son odeur était douce et envoutante. Sa présence m’aider et me calmer. Avoir sorti toute ces choses m’avait soulagé. Je décidais de la soulever et de la mettre au niveau de ma tête. Son regard était toujours aussi beau et je commençais à parler :

- Merci encore d’être là pour moi.

Sans que je ne sache pourquoi je sentais mon visage me rapprocher du sien. Pourquoi cela ? J’avais envie de la sentir encore plus proche de moi. Finalement, je me laissais guider par mes émotions et en un instant je me surpris à coller mes lèvres contre les siennes.

Ses lèvres étaient douces et je me sentais bien. Depuis très longtemps. J’oubliais tous ces poids qu’il y avait sur mes épaules, ces responsabilités que j’avais. J’oubliais tout ! Je n’étais qu’en cet instant un homme qui embrassait une fille qui voulait aussi l’embrasser. Aucune contrainte, juste l’envie du moment. Pourquoi embrasser ? Pourquoi jouer à ce jeu qui allait me faire perdre la tête ? J’ignorais ces réponses mais je continuais à savourer le moment. Je sentis que Prudine me colla contre le mur et s’agrippa à mon corps avec ses bras et jambes. Je ne savais pas à quoi nous ressemblions mais une chose était sûre, si quelqu’un nous découvrait comme cela… Oh et puis à quoi bon penser cela ?! Je profitais de l’instant et c’était tout. Au bout de ce qui semblait durer une éternité je sentis Prudine redescendre au sol et d’un coup se séparer de notre baiser. Je n’eu pas le temps de comprendre qu’elle était déjà au niveau de la porte. Elle se tourna vers moi et me dit à très bientôt. Puis elle me laissa seul dans le vestiaire. Je soupirais un bon coup. Que venait-il de se passer ? Je n’avais pas tout compris, mais une chose était sûr, c’était que pendant un court instant j’avais lâché prise. Je mis mon tee-shirt et j’entendis des bruits de pas. Je me retournais et je vis Josh entrer dans les vestiaires. J’étais légèrement surpris de le voir ici, mais je repris vite contenance et je commençais à lui parler en souriant :

- Josh ! Content de te voir l’ami. Ça fait un bail ! Alors comment se passe tes révisions ?

Je lui avais parlé la dernière fois lorsque nous avions annoncé mes fiançailles. Après je l’avais vu au loin, mais jamais engagé la parole. Je ne comprenais jamais pourquoi, mais puisqu’il était là autant renouer contact. Je souriais et commençais à lui dire :

- Alors tu viens ici pour te vider la tête ?

J'avais vu Josh une fois presque prêt. Je commençais à terminer de m'habiller et lu demandais s'il était venu pour se vider la tête. Lui il venait souvent se vider la tête en volant. C'était ce que j'avais pensé avec la dernière fois qu'on avait joué ensemble. Puis il commença à me répondre que oui et qu'il n'était pas le seul. Je regardais à droite à gauche et je ne voyais personne d'autre. De qui parlait-il? De moi? Je ne voyais pas vraiment pourquoi il disait cela. Puis il reprit la parole et sourire aux lèvres, il me lança que fiancé depuis quelques semaines seulement et je profitais avec d'autres femmes. Je le regardais surpris. M'avait-il vu? Mais c'était pas possible vu que la porte était fermée. Surtout je n'avais rien fais, on avait parlé mais la seule chose qu'on avait fait, enfin que j'avais fais été de l'embrasser. Je gardais contenance et je commençais à regarder Josh de manière incrédule, comme s'il se trompait lourdement. Je pris la parole et commençais à lui répondre:

- De quoi tu parles mec? J'honore mes engagements et ce n'est pas parce que tu as cru voir quelque chose que c'est forcément le cas.

Je disais la vérité enfin j'imagine que quelqu'un qui va voir Prudine sortir du vestiaire des garçons va s'imaginer qu'il c'est passé des choses intimes, mais ce n'était pas le cas. Je tentais d'éviter de parler du baiser. Si cela venait aux oreilles de tout le monde que Shino Wen avait eut une aventure avec Prudine, cela en était fini de ma position de petit fils modèle auprès de ma grand-mère et cela risquait de retomber sur Jillian. Puis je repris la parole:

- Prudine est venue dans le vestiaire et on a discuté sur mes fiançailles. Elle m'avait l'air assez amusé de la situation et elle trouvait qu'il me fallait bien un mariage forcé pour le faire avoir une petite-amie. Et elle espère que Jillian n'aura pas à avoir recourt elé aussi à ça pour en avoir un.

J'avais inventé la moitié de cela, mais il était vrai que ni elle ni moi ne voulions que Jili soit mariée de force.

Je ne savais pas si Josh me croyait, enfin j’espérais surtout qu’il me croyait. Tout du moins il continuait de m’écouter en s’habillant pour le Quidditch. Je tâchais d’être convaincant et ce que je disais était la vérité, enfin seulement en partie. Même si en connaissant Prudine elle pourrait bien avoir dit cela pour moi. Curieusement je pensais que Josh allait m’embêter avec Prudine qui était présente, mais non. Il parla de nos mariages forcés et demanda si nous devions les accepter. Je le regardais de manière surprise. Pourquoi est-ce qu’il me demandait cela ? Probablement par curiosité personnelle. Puis il me parla que Jillian lui avait parlé de notre grand-mère. Alors là j’étais encore plus surpris. Je savais que nous pouvions en parler de temps à autres mais là parler comme quoi elle n’était pas commode. Enfin je m’imaginais peut-être des choses. J’allais lui répondre quand il me parla qu’il devait forcément avoir un moyen que Jillian y échappe. Je regardais Josh de manière sérieuse. De quoi est-ce qu’il me parlait ? Etait-il entrain de me demander si Jillian pouvait éviter ce mariage arrangé ? Et si oui, en quoi cela l’intéressait ? En étant son ami je le conçois, mais même en étant sa meilleure amie, Prudine, m’avait mit dans le lot, et Josh pas vraiment. Etait-il amoureux de Jillian ? Je me devais de lui demander mais avant cela j’allais lui répondre :

- Et bien si j’échappais à ce mariage cela ferai que Jillian devra se marier et si on refuse tout les deux, nous serions reniés et nous devrions fuir elle et moi pour éviter notre famille, car tant que je ne suis pas marié, je ne suis pas le chef de famille et c’est ma grand-mère qui le restera. Donc si je me mari et que je deviens chef de famille, j’aurai la possibilité de permettre à Jillian de choisir son mariage et la personne qu’elle aime.

J’avais l’impression de faire à peu près le même discours que j’avais fais à Prudine, mais cette fois ci sans laisser mes émotions prendre le dessus. J’avais une question pour Josh et je sentais que ce que j’avais dit l’avait un peu rassuré, ou je me trompais. Mais dans tout les cas je lui parlais encore :

- Dis Josh, pourquoi cette question ? Et cet attrait pour Jillian ? Tu ne serais pas tombé amoureux d’elle si ?

Je fis un petit rire. Heureusement que Jillian n’était pas là sinon elle me tuerait sur place pour avoir dit cela. Je regardais Josh et voulait voir s’il était anxieux, stressé ou je ne sais quoi encore.