Cela faisait un mois qu'Anastasia était à Poudlard. Elle avait rencontré sa soeur -sa soeur!- la petite que leurs parents avaient abandonnée il y a si longtemps. Depuis, elle avait été particulièrement irritable, les nés-moldus, ces "sang-de-bourbe", en avaient payé les frais. Il était à présent 19 heures, et ses devoirs étaient tous terminés. Elle avait eu du mal, au début, à écrire en anglais, et plus avec l'alphabet cyrillique. Toujours était-il que ses devoirs étaient terminés, notamment celui de potion. Elle n'avait eu aucun problème, contraire même, les potions étant une matière qu'elle appréciait particulièrement. Elle se dirigeait vers le bureau de son professeur, espérant qu'il n'était pas déjà parti dîner. Elle s'arrêta devant la porte, prit quelques secondes pour lisser les plis de ses vêtements, remettre une mèche de ses cheveux dans son chignon, et toqua. Trois coups secs. Elle n'attendit pas l'invitation à entrer pour tester la poignée. La porte s'ouvrit, parfait. Elle ouvrit plus la porte afin de rentrer dans la salle.
- Bonjour professeur, dit-elle en voyant ce dernier, son accent russe tranchant. J'aurais quelques questions à vous poser, si vous le permettez, ajouta-t-elle.
Elle resta debout, certaine que le professeur lui permettrait de poser ses questions, au vu de ses résultats plus que probants.
Crowley a une élève qui vient le voir pour poser des questions sur les potions. Comment la discussion va tourner?
J’avais terminé de corriger mes copies et maintenant je décidais de traiter les affaires de L’enfer. Les demandes étaient assez élevé dernièrement et j’étais plutôt ravis, mais le fait quelles avaient augmentés en peu de temps voulait dire que les gens cherchaient beaucoup de chose. Je continuais à regarder les copies et tombaient sur une demande de dossier que j’avais demandé en expresse. Une russe était arrivée en classe et elle était là pour un peu de temps. Je me disais que nous développer à l’étranger et la Russie était une bonne option. Je commençais à boire mon whisky personnel et entendit toquer à la porte. Juliette commença à s’agiter mais je la calmer rapidement en sifflant un coup. Je bus une gorgée de nouveau, puis je vis la jeune Anastasia arriver. Je la vis s’avancer et commencer à me parler. Cette jeune femme avait des résultats plutôt satisfaisant, pas comme certains. Mais je ne montrais jamais mon contentement. Elle commença à dire qu’elle avait quelque question à me poser. Je posais mon verre et posais mes coudes sur le bureau, je croisais les mains devant moi et d’un air provocateur je commençais à dire :
- Qu’est-ce que la demoiselle Anastasia veut-elle savoir ? Et j’espère que ce n’est pas pour me faire perdre mon temps, sinon j’en connais une qui va recevoir une punition exemplaire.
Je savais que je pouvais faire peur de la manière dont j’étais, les élèves que je menaçais et que je traumatisais pouvait en témoigner, mais j’étais toujours du côté de la loi. Je respectais les règles, mais ils sortaient traumatisés quand je m’acharnais sur eux.
Le professeur de potion, Mr Crowley, semblait occupé dans de la paperasse. Surement des devoirs à corriger. Anastasia le regarda poser son verre puis mettre ses coudes sur la table et croiser ses mains.
- Qu’est-ce que la demoiselle Anastasia veut-elle savoir ? Et j’espère que ce n’est pas pour me faire perdre mon temps, sinon j’en connais une qui va recevoir une punition exemplaire, lui dit-il.
C'était une façon d'intimider des gens, voir d'en effrayer certains, mais surement pas la Russe. Elle en avait vu d'autres. La jeune femme garda son calme, même si la façon qu'il avait utilisée pour la nommer ne lui plaisait que peu.
- Dans ce cas-là, j'espère ne pas vous faire perdre votre temps monsieur, mais j'espère aussi ne pas perdre le mien, ajouta-t-elle sournoisement. Je voulais juste savoir s'il était possible d'avoir des cours, hum, elle fit semblant d'hésiter, légèrement plus avancés disons, dans cette noble matière que vous enseignez. Je viens de Durmstrang, et vos cours sont plutôt simples, si vous me permettez l'expression.
Elle espérait que le professeur finirait par lui accorder cette faveur. Elle aurait pu aussi se tourner vers le professeur Wallas, ou le professeur Smith, mais le premier ne lui inspirait pas grand chose, et le second lui semblait moins compréhensible encore que Crowley, ainsi que plus dangereux, aussi avait-elle penché pour le professeur de potions.
Crowley a une élève qui vient le voir pour poser des questions sur les potions. Comment la discussion va tourner?
Du mordant la petite. Cela me plaisait beaucoup. Je commençais à croire qu’elle était dans une mauvaise maison, mais ce tact me fit sourire. Elle était de ce genre là. En Russie, les habitants étaient forts de caractère. Je ne l’avais pas encore mise à mal et je ne l’avais pas brisé. Lorsqu’elle me lança que mes cours étaient un peu trop simple je me mis à rire. Mes cours ? Trop simple ? Il était vrai que le niveau était acceptable, mais me dire que mes potions à moi étaient peu difficile. Je posais mes mains sur la table et commençais à répondre :
- Oh… je vois. Alors comme ça mes cours seraient trop faciles ? Vous vous croyez supérieur parce que vous êtes russe ? Et bien dans ce cas montrez-moi vos talents. J’ai une commande d’une potion de régénération sanguine. Une potion très délicate que si vous vous ratez la personne peut mourir de ses blessures. Alors au travail.
La potion n’était pas au programme et je ne souhaitais pas qu’elle le soit. Ce genre de potion était généralement connaissable auprès des gens qu’il fallait. Cela permet à la personne de récupérer le sang qu’elle perdait. Je regardais la Russe d’un air de défis. Tente de montrer ce que tu sais faire. Sachant que je n'ai donné aucune directive ni aucun ingrédient.
Bizarrement, lorsque le professeur posa ses mains sur la table, Anastasia sentit que le professeur avait envie de s'amuser un peu.
- Oh… je vois. Alors comme ça mes cours seraient trop faciles ? Vous vous croyez supérieur parce que vous êtes russe ?
La Serpentard fronça imperceptiblement les sourcils. Ceci était faux, elle n'avait pas dit ça. Elle laissa tout de même le professeur parler, sans intervenir.
- Et bien dans ce cas montrez-moi vos talents. J’ai une commande d’une potion de régénération sanguine. Une potion très délicate que si vous vous ratez la personne peut mourir de ses blessures. Alors au travail.
Voilà qui était plus intéressant. Anastasia prit le temps de réfléchir à sa réponse, ainsi qu'à la potion qu'elle devrait concocter. Même si le professeur avait clairement énoncé qu'elle devait commencer, elle ne pouvait simplement pas partir comme ça.
- Une potion de régénération sanguine vous dites? Très bien, je vous la ferez, cependant, j'ai quelques questions avant de commencer, annonça-t-elle calmement.
Elle s'arrêta un instant, se disant qu'elle ne s'attendait clairement pas à ça en entrant. Après tout, elle était venue pour avoir des cours supplémentaires, et non pas l'assister dans son travail extra-scolaire.
- Voilà, reprit-elle, une fois qu'elle eut fait la liste de questions dans sa tête. D'abord, combien de temps ai-je devant moi? Je veux dire par là, quand dois-je vous rendre la potion pour qu'elle soit livrée à temps? Ensuite, où puis-je trouver la recette? Dois-je me débrouiller par moi-même, ou puis-je avoir l'agréable surprise que vous me la fournissiez vous-même? demanda-t-elle, avec un sournois sourire sur le visage.
Il voulait s'amuser? Elle allait jouer un peu aussi et en profiter, pour une fois qu'elle peut s'amuser avec un professeur! Soudain, un éclat calculateur s'alluma dans son regard.
- Et enfin, parlons bien, parlons affaires. Vous dites que c'était une commande, si je réussi la potion, pourrai-je avoir une part des bénéfices? demanda-t-elle. Elle était une Serpentard, ce n'était pas pour rien. Ho, et, ce n'est pas bien important, mais si je fais cette potion pour quelqu'un, j'aimerai savoir qui profitera de cette potion.
Elle n'étais pas dupe, elle imaginait bien qu'il refuserai au moins la moitié de ces requêtes, si ce n'était pas la totalité.
Crowley a une élève qui vient le voir pour poser des questions sur les potions. Comment la discussion va tourner?
La jeune fille semblait réfléchir à la question. Allait-elle le faire maintenant ou allait-elle partir en me disant que j’étais fou ? Curieusement elle ne fit ni l’un ni l’autre. Il semblerait que la jeune russe me surprenne de jour en jour. Elle avait des questions pour moi avant de faire la potion. Je l’écoutais d’un air attentif. Combien de temps qu’elle avait pour la potion. La réponse était assez simple seulement ce soir. Elle avait que peu de temps. Puis pour la recette j’avais ma propre idée, pour voir vraiment si son niveau n’était que de l’imbus de sa personne ou s’il était vraiment élevé. Puis elle stoppa un instant et une lueur que je n’avais pas vue depuis longtemps se mit dans son regard. Elle renchérit en demande d’avoir une part du gain sur la potion et de savoir à qui cela allait aller. Anastasia Romanov. Tu viens de titiller ma curiosité. Je me redressais de mon fauteuil et avançais vers elle en parlant :
- Je vais répondre à tes questions dans l’ordre pour que tu ne sois pas perdue. Tu vas la faire maintenant et tu dois la finir dans moins de deux heures. Pour ce qui est de la recette tu ne l’auras pas. Je mets à ta disposition les ingrédients dans l’ordre. A toi de servir de ton imagination.
Je commençais à me diriger vers la table où il y avait un chaudron qui était prêt. Je me tournais ensuite vers elle et reprit la parole :
- Pour ce qui est du bénéfice je te donne cinq pour cent si ta potion est correcte. Et tu n’as pas à savoir pour qui cela va aller. Sinon… je pourrais t’apprendre davantage si tu te montres à la hauteur.
Je regardais Anastasia comme une personne que je pourrais surveiller le développement. Elle fera une excellente vendeuse voir même plus.
hrpg : j'improvise total pour la recette du coup ^^'
Le professeur Crowley semblait bien prendre les questions d'Anastasia. Tant mieux dans un sens. Il annonça qu'il allait répondre à chacune des questions, dans l'ordre auquel elles avaient été posées. Elle avait donc deux heures pour faire la potion, mais elle n'aurait pas de recette, seulement les ingrédients, et l'ordre dans lequel les mettre dans le chaudron. Très bien, elle pourrait encore mieux faire ses preuves ainsi, mais deux heures, c’était trop. Elle avait en tête une recette plus rapide, sauf s’il comptait le repos de la potion. C’était surement cela. Les bénéfices? 5%? Anastasia fut surprise, elle pensait ne rien recevoir, mais d'un côté, elle pensait avoir un peu plus. Elle serait tout de même rémunérer, tant mieux. Bien sûr, la dernière requête resta sans réponse.
C'est avec un sourire satisfait sur le visage et après avoir acquiescé aux réponses du professeur que la Russe se dirigea vers le chaudron. Elle était, même si elle n'en laissait rien paraître, quelque peu surprise que tout soit là. Elle avait pensé que le professeur aurait préféré garder les ingrédients cachés, qu'il aurait fait la potion dans une salle moins accessible. Surtout que certains des ingrédients demeuraient très rares, et donc, très convoités.
Sans un mot de plus, elle versa l'eau dans le chaudron, le remplissant à moitié avant d'allumer le feu, juste à feu doux pour commencer. Elle ne l'avouerait pour rien au monde, mais en réalité, elle ne faisait pas preuve d'imagination ici, la recette, elle l'avait déjà apprise, il y a quelques années. Ses parents étaient des Mangemorts après tout, même s'ils étaient à Azkaban. Foutue prison, si ce n'était pas si dangereux, Anastasia les aurait déjà libérés. Quoi que, ils l'auraient surement déjà fait tous seuls. Pendant que l'eau chauffait doucement, la jeune femme alla s'occuper des graines de Sanguinole. Elle attrapa le mortier dans lequel elle écrasa les graines, jusqu'à ce qu'elles ne soient plus que poudre. Elle allait assez vite, mais pas trop. Il fallait qu'elle montre qu'elle savait se débrouiller, mais pas qu'elle savait très bien cette potion. Ça pouvait éveiller des soupçons, trop dangereux, surtout avec ce professeur. Dès que l'eau commença à frémir, elle versa la poudre. Pour l'instant tout allait bien. Elle retourna vers les ingrédients. Les prochains étaient les feuilles de Dictame. Elle n'avait jamais eu affaire à ces feuilles en cours, mais elles étaient utiles pour l'essence portant le même nom, logique donc qu'elles soient dans cette potion. Les feuilles eurent droit au même destin que les graines, elles devinrent de la poudre avant de tomber dans l'eau du chaudron. Elle attendit une seconde, pas plus, avant de remuer. Une fois dans le sens des aiguilles d'une montre, trois fois dans le sens contraire. Elle fit cela trois fois avant de sortir sa baguette. Un sortilège, et elle se fatiguerait moins le bras. Elle avait déjà remarqué que rares étaient les élèves de Poudlard à user de ce sortilège. Pendant le temps que la louche remuait toute seule, Anastasia s'occupa de la corne de licorne, ou plutôt des fragments qui étaient là. Sans état apparent, elle en fit de la poudre très fine. Elle prit ensuite la fiole de sang de dragon. Délicatement, elle en versa dix gouttes dans une autre fiole. La louche s’arrêta peu après de remuer, les trois minutes étaient finies. Anastasia avait posé délicatement les deux fioles sur la table. Elle prit la poudre de corne de licorne et la fit tomber, comme de la pluie fine, dans le chaudron. La couleur était la bonne, tout allait bien. La poudre s’écoulait entre ses doigts, tout allait bien. Étrangement, Anastasia se sentait mal à l’aise. Elle avait l’impression que tout pouvait mal se passait. Surement ce que l’on appelle du stress. Était-ce dû au professeur qui la surveillait depuis le bureau, professeur à qui elle voulait faire ses preuves ? Surement. Les dernières poussières de corne tombèrent dans le chaudron. Aussitôt, Anastasia saisit la fiole contenant les dix gouttes de sang de dragon. Elle inspira un bon coup, approcha la fiole du mélange désormais plutôt gris-bleu, versa les dix gouttes. La potion vira doucement vers l’orange, puis Anastasia remua la potion, un tour, et la potion finit de changer de couleur. Elle était enfin rouge, d’un rouge carmin, rouge sanguin. La jeune femme recula de la potion et souffla l’air inspiré auparavant. La Serpentard se détendit légèrement, elle refit son chignon déjà parfait, se lança un sort pour sécher les gouttes de transpiration qui perlaient à son front, dues aux vapeurs de la potion. Il ne restait plus qu’à attendre un peu. Deux minutes après avoir remué la potion, Anastasia éteignit le feu. Désormais, il n’y avait plus rien à faire. Elle se dirigea vers le mortier, qu’elle nettoya. Elle nettoya également la fiole qui avait contenu le sang de dragon. Tout ceci, juste pour s’occuper les mains bien sûr. Finalement, il n’y eu plus rien à faire, même la louche était sortie du chaudron et nettoyée, alors la jeune femme se dirigea vers la chaise en face du professeur et s’y assit doucement. Elle ne dit rien. Il n’y avait rien à dire après tout, puisqu’il connaissait la recette, il savait très bien pourquoi elle quittait le chaudron.
Crowley a une élève qui vient le voir pour poser des questions sur les potions. Comment la discussion va tourner?
J’étais sur mon bureau et fixais Anastasia entrain de préparer sa potion. Curieusement la petite savait pertinemment comment créer la potion. Je la regardais faire toute les étapes. Elle ne se débrouillait pas si mal. Ses gestes étaient calculés et précis, rien n’était laissé au hasard. J’avais vu Elisabeth Hiilos faire des merveilles et cette petite russe commençait à en faire, ou tout du moins montrait un sacré potentiel. Finalement elle termina comme prévu la potion et vint se poser devant moi l’air satisfaite. Je souriais derrière mes mains. Je me redressais et alla en direction du chaudron. Je commençais à inspecter. La potion était refroidit. Maintenant il ne restait qu’un petit ingrédient personnel à ajouter. Je fis léviter le chaudron jusqu’au bureau et le déposais devant Anastasia. Je pris la parole en revenant sur place :
- Cette potion est correcte si on veut obtenir un Effort Exceptionnel à son Aspic, mais pas assez bonne pour obtenir un Optimal. Et vous savez pourquoi Anastasia ? Parce qu’il manque un ingrédient si rare qu’il est impossible à trouver. Beaucoup font cette recette comme ce que vous avez fait mais pour parfaire cette potion il manque un ingrédient primordial. Et ça peut de gens le savent
Je commençais à lancer discrètement des sorts pour empêcher les personnes d’entendre ce que j’allais dire. Et j’avais fermé les accès aussi pendant qu’elle préparait la potion. Je posais ensuite une main sur son épaule et déposais une petite fiole avec un contenu purement argenté à l’intérieur. Du sang de licorne. Celui qui en boit peut survivre plusieurs jours mais est maudit pour l’éternité. Sauf que dans ce cas présent la personne ne la boit pas, elle est mélangée à d’autres ingrédients et elle est en si petite quantité que la vie maudite ne marche pas. Je parle à Anastasia et lui demande :
- Sais-tu ce que c’est ?
Si on n’en avait jamais vu on ne pouvait se douter, mais les livres pouvaient en parler, mais en voir c’était tout autre chose.
J'observai le professeur se lever et se diriger vers le chaudron. Le verdict allait tomber. Il fit léviter le chaudron sur son bureau avant d'y revenir s'y assoir. Je ne m'étais toujours pas adossée à la chaise, restant droite contre toute épreuve. Je fronçai légèrement les sourcils en écoutant les commentaires de Crowley, bien décider à réussir haut la main les A.S.P.I.C.s, même si ce n'étaient qu'un diplôme anglais, et que je passerais l'équivalent russe à Durmstrang. Je me raidis lorsque le professeur posa sa main sur mon épaule. Il osait me toucher ? Et je ne pouvais répliquer, j'avais besoin de lui pour apprendre de nouvelles choses. Quel pouvait être cet ingrédient ? J'avais beau cherché, je ne trouvais pas. Du moins, rien de légal. Et je doutai qu'il ose me parler d'un ingrédient illégal. Certes, le fait-même qu'il me délègue la concoction de cette potion, qui allait être vendue, n'était pas vraiment légale, mais tout de même ! Je m'arrêtai de respirer quelques secondes en voyant la fiole sur le bureau. Le liquide était argenté. Ce ne pouvait pas être ce que je pensais que c'était. C'était impossible. Je n'avais jamais eu l'occasion de manipuler cet ingrédient si rare. Je levai la main, fans l'idée de prendre la fiole dans les mains, mais abandonnai l'idée l'instant même après avoir commencé à lever la main.
- Serait-ce du sang de la créature la plus pure, aussi appelée Licorne? répondis-je au professeur, quittant difficilement la fiole du regard pour regarder le professeur dans les yeux.
Crowley a une élève qui vient le voir pour poser des questions sur les potions. Comment la discussion va tourner?
Je regardais comment la jeune russe allait s’en sortir avec ce petit problème que je venais de lui poser. Allait-elle trouver ? Si oui je pensais en faire quelque chose ou peut-être quelqu’un. Je la voyais froncer les sourcils et réfléchir. Peut-être allait-elle réussir ou échouer à ma petite question. Puis tout d’un coup une hésitation. Un mouvement de main, des yeux pétillants. Voilà elle avait trouvé ou tout du moins elle croit l’avoir trouvé. Détournant le regard de la fiole elle finit par me demander si c’était vraiment du sang de licorne. Je pris la petite fiole et souriais à la verte avant de lui répondre :
- Si c’était vraiment ce que vous dîtes, il suffirait d’y ajouter trois petites gouttes dans cette potion que voici pour qu’elle soit juste parfaite.
Joignant le geste à la parole je mis les trois gouttes dans la potion et remuais un peu avec la baguette. La potion prit une tinte argenté et reprit sa couleur initiale. Je regardais Anastasia et lui parlais :
- Vois-tu je suis quelqu’un qui tient toujours parole. Voilà pour ton travail vingt-cinq gallions. Ne me remercie pas tu les as gagné. Ensuite j’aimerai te proposer un pacte.
Le professeur ne valida pas directement mon hypothèse, mais à la façon dont il me répondit, je compris que j'avais raison. Je gardai un calme parfait alors qu'il versait trois gouttes dans la potion. Une fois qu'il eut magiquement remué la potion, je m'avançai légèrement afin de remarquer que le liquide avait pris une coloration argentée. Magnifique. Crowley me dit ensuite être un homme de parole, puis il me tendit vingt-cinq gallions. J'écarquillai les yeux en les mettant dans une poche intérieure de ma robe. Un rapide calcul m'apprit qu'il vendait cette potion cinq-cents gallions. Je ne le remerciai pas, pas parce qu'il me les avait promis, mais bien parce que je les méritais, et que, de toutes façons, je n'avais à remercier personne.
- Un pacte ? dis-je en échos à ses paroles. Et... En quoi consisterait ce pacte, professeur ? Bien que je doute parler au professeur en ce moment, ajoutai-je en souriant sournoisement.
J'étais à présent tournée vers l'homme, le regardant dans les yeux.
Crowley a une élève qui vient le voir pour poser des questions sur les potions. Comment la discussion va tourner?
La jeune russe était intriguée par le résultat de la potion. Je la voyais regarder l’effet que le sang de licorne faisait à la potion. Puis lorsque je lui donnais sa paye, elle le rangea vite fait dans sa poche. Lorsque je lui proposais de faire un pacte, je la vis hésiter. Puis elle me répondit d’un sourire narquois en quoi ce dernier consisterait, et qu’elle ne s’adressait plus au professeur mais à quelqu’un d’autre. Je souriais. Une petite qui avait beaucoup de potentiel. J’aurai peut-être du aller à Durmstrang pour enseigner. Enfin cela importe peu. Je commençais à m’assoir sur mon fauteuil et répondis :
- En effet. JE suis Crowley. Roi de l’Enfer, mais tu n’as jamais du en entendre parler vu que tu es de Durmstrang. Peu importe. J’aimerai t’engager. Tes talents seraient une grande avancée pour mon commerce.
Je me servis un verre de Whisky et bus quelques gorgées avant de reprendre la parole :
- Délicieux. Ce que je te propose est un travail où tu pourrais en apprendre beaucoup plus que ce que tu pourrais apprendre dans tes années d’études ou seule. Un travail où le seul chef à qui tu obéiras au doigt et à l’œil sera moi.
Je me levais et m’approchais pour que je puisse lui murmurer :
- Créer même des potions que tu n’as imaginées qu’en rêve et faire de toi une personne reconnue et obtenir des choses rarissimes comme cette petite fiole que tu as vu à l’œuvre.
Je me reculais et fixais la jeune fille. Puis je lui demandais :
L'homme sourit à ma remarque. J'avais bien vu juste. Il alla ensuite s'assoir dans son fauteuil, en face de moi, avant de répondre. Il me dit être Crowley, Roi de l'Enfer, que, selon lui, je ne connaissais pas. Grosse erreur que de me sous-estimer. Je n'aimais pas l'Angleterre et je ne voulais pas y rester, mais ce n'était pas une raison pour ne pas se renseigner sur ce pays. J'allais y rester six mois quand même. Le Chemin de Traverse était connu de tous, l'Allée des Embrumes un peu moins, mais nettement plus intéressante. Je ne savais pas que Crowley en était le "Roi", mais je connaissais déjà cet entreprise, sans y avoir déjà passé commande pour autant. Il but une gorgée de boisson avant de rentrer plus dans les détails de sa proposition.
- Ce que je te propose est un travail où tu pourrais en apprendre beaucoup plus que ce que tu pourrais apprendre dans tes années d’études ou seule. Un travail où le seul chef à qui tu obéiras au doigt et à l’œil sera moi.
Je fronçai les sourcils. Il me disait ça comme ça, pas gêné. Que je lui obéisse au doigt et à l’œil, non mais il savait à qui il parlait ? Il parlait à Anastasia Romanov, ça ne lui disait peut-être rien, mais en Russie, ce nom imposait un respect certain.
- Créer même des potions que tu n’as imaginées qu’en rêve et faire de toi une personne reconnue et obtenir des choses rarissimes comme cette petite fiole que tu as vu à l’œuvre. Alors qu’en dis-tu ma chère ? dit-il finalement.
La proposition était intéressante, mais en même temps, ce professeur n'avait de cesse de me déranger. Comment ? Tout simplement parce qu'il me tutoyait, comme si nous étions de très proches amis -je ne tutoyais pas mes propres grand-parents, seul mon frère y avait droit, et mes parents dans des moments de faiblesse. De plus, les surnoms qu'il me donnait allaient dans le même sens, et quand il s'autorisait à me toucher, ne serait-ce que sa main sur mon épaule, mince, il n'était pas mon père !
« - Revenons à la raison Anastasia, qu'en dis-tu ? - Oui, c'est une bonne idée. Bon qu'est-ce qu'on fait alors, on accepte ? - Bien sûr qu'on accepte ! Il faudrait être pire qu'idiot pour refuser, qu'est-ce que tu attends miss ? Écoute ta conscience ! - Mais comment pourrai-je travailler pour lui, je dois rester à Poudlard quand même, je ne pourrai pas faire les potions à chaque fois dans sa salle de cours ou son bureau! - Tu n'as qu'à lui demander, il trouvera une solution, je suis sure qu'il a déjà tout prévu. - Tu as peut-être raison... - Je n'ai jamais tord, et tu le sais. - Oh ça va, laisse-moi tranquille un peu! - Comme tu voudras, mais accepte, ne fais pas de bêtise, il te reste encore cinq mois chez les british, tires-en quelque chose. » La voix s'est enfin tue, est je ne suis pas vraiment plus avancée... Ne me regardez pas comme ça, c'est normal de se parler à soi-même. Je le fais régulièrement, quand j'ai besoin de l'avis d'une experte. J'inspire, expire, puis regarde l'homme en face de moi. Combien de temps suis-je restée silencieuse ? Pas plus d'une minute normalement.
- Votre offre a l'air bien intéressante, mais je crains qu'il y ait quelque bémol. Je me mordis la lèvre du bas, songeuse, avant de reprendre. J'imagine que vous avez déjà pensé à ces problèmes, aussi je vais vous les exposer directement. Vous savez bien sûr que je suis élève à Poudlard, ce qui implique que j'ai des devoirs et des interdictions. Comment pourrai-je faire les potions ? Je ne pense pas venir à chaque fois dans votre bureau, même s'il n'est pas bien loin de la salle commune. Et enfin, je n'accepterai pas sans contrat écrit.
Voilà, tout était dit. Il ne me semblait pas avoir oublié quoi que ce soit. « Oui, oui, c'est bon, tout est dit. Et sur le contrat, faudra regarder la paye ! »
Crowley a une élève qui vient le voir pour poser des questions sur les potions. Comment la discussion va tourner?
Lorsque je lui fis comprendre qu’elle devrait obéir qu’à moi et de manière stricte je m’attendais à ce qu’elle réagisse verbalement, mais il n’en était rien, elle fronça seulement des sourcils tant pis. Je repris la parole et continuais mon monologue. Une fois fini je la regardais avec insistance. Elle devait être en plein débat interne. Qu’allait-elle décider ? Si elle refusait je me verrais dans l’obligation de lui altérer les souvenirs ou j’attendrais un peu si elle doit réfléchir encore. Enfin l’avidité de cette petite pour le sang de licorne m’avait convaincu de tenter le pari. Puis au bout d’une minute à peine elle me répondit que mon offre était fortement intéressante mais qu’il y avait quelques lacunes. Je l’écoutais me dire que venir dans mon bureau à chaque fois n’était pas forcément la meilleure chose qui soit. Bien entendu et j’avais déjà prévue cela. Je suis le roi de l’enfer quand même. Puis elle me parla d’un contrat écrit. Je me mis à sourire en coin puis d’un mouvement de bras je fis apparaître son contrat qui se déroula sur plusieurs mètres au sol avant que je réponde :
- Voilà ton contrat. Pour faire court pendant le temps que tu es à Poudlard, je serai ton mentor et je t’apprendrais ce qu’il faut savoir. Tu auras un salaire de quinze gallions par séance privé. Et dix pour cent lorsque je te demanderais de faire une potion. Pour ce qui est de la potion tu pourras la faire dans la salle commune ou à un endroit de ton choix. Tu auras un elfe de maison qui t’apportera les ingrédients et mes demandes.
Je pris une nouvelle gorgée de ma boisson avant de lui dire :
- Bien entendu tu as des devoirs dans l’école mais toi tes devoirs envers moi seront tes séances. Si elle se débrouille convenablement, tu auras une bonne note. Echoue et elle descendra. Enfin une fois que tu seras de retour au pays, tu devras créer un nouveau Enfer avec quelques un de mes subordonnées, mais tu auras plein pouvoirs sur eux. Ton salaire dépendra de tes résultats mais tu ne seras pas déçu. Au fait petit détails. Tu recevras un petit quelque chose en guise de bienvenue.
J’avais détaillé plus ou moins le contrat. Il y avait des closes sur des closes qui étaient elles même sur des closes. L’important était qu’elle me jurait loyauté et ne tenterait rien contre moi. Je souriais et attendais une réponse.
J'écarquillai les yeux de surprise devant la longueur du contrat et souris légèrement, amusée. Il avait tout prévu, comme je m'y attendais. J'écoutais tout ce qu'il avait à me dire, c'était fort intéressant. Finalement, j'aurais les cours particuliers, qui me feraient gagner quinze gallions, je ne comprenais pas vraiment pourquoi j'étais payée pour apprendre, mais je n'étais pas contre ces gallions. Dix pour cents pour chaque potion, c'est deux fois plus que ce que j'avais eu aujourd'hui, ça promettait un bon salaire en fin de mois. La livraison d'ingrédients par elfe de maison me semblait sure, j'acquiesçai à cette information, tout en réfléchissant. À quel endroit pourrais-je faire les potions ? Pas dans la salle commune, il était fou ou quoi ? Peut-être bien que oui... « Tu peux parler toi, t'es pas mieux à venir demander conseil à ta propre conscience ! » Bref... La surprise arriva après qu'il ait bu. Je n'aurais plus de devoirs de potions, mes notes ne seraient basées que sur nos séances, et dans cinq mois, j'aurais mon propre Enfer Russe. Je n'avais pas pensé à baser mon avenir sur cela, mais pourquoi pas après tout ?
- Très bien, c'est parfait. J'espère ne pas me tromper en vous faisant confiance, dois-je signer en bas de page ? demandai-je.
Je me demandais en même temps comment réagirait Nikolaï s'il apprenait cela. Non, je me demandais comment il allait réagir lorsqu'il l'apprendrait, car nul doute qu'il finirait par être au courant, que ce soit pas moi ou de lui-même.
Crowley a une élève qui vient le voir pour poser des questions sur les potions. Comment la discussion va tourner?
La jeune russe semblait prise au dépourvu lorsqu’elle regarda la longueur du contrat. Je lui expliquais par la suite le contrat de long en large, mais je gardais le travers pour moi. De plus je ne mentionnais pas que ce genre de contrat était plus ou moins lié au même genre qu’un serment inviolable. Lorsqu’elle me demanda si elle avait raison de me faire confiance je souriais. On ne peut jamais faire confiance dans le métier. La seule confiance que j’avais été celle de ma Juliette et celle de Elisabeth Hiilos. Le reste je l’avais gagné par la crainte et le respect. Elle me demanda si elle devait signer en bas de la page. Je fis un coup de baguette et le contrat se roula sur lui-même et seul le petit endroit à signer était visible. Je lui tendis un stylo et lui dis :
- Il suffit de signer ici et ta formation pourra commencer.
Je la regardais signer. Une fois cela fait je souriais et le contrat disparut. Je pris ensuite une potion dans ma poche et lui tendis le flacon :
- Tiens bois ceci cela te permettra d’avoir ton cadeau de bienvenue. Grim !
Un elfe de maison débarqua je lui ordonnais rapidement :
- Va me chercher Stan immédiatement. - A vos ordres mon roi.
Il disparut dans un craquement et je regardais Anastasia qui buvait la potion. Grâce à ceci elle pouvait voir ma Juliette qui se réveillait en s’étirant à côté de moi.
D'un coup de baguette de Crowley, le contrat se roula sur lui-même, ne laissant qu'un cadre visible. Le professeur me tendit un stylo pour signer. Je regardai l'objet, légèrement méprisante. Ceci était une invention moldue.
- Si cela ne vous dérange pas, je vais signer avec ma plume, répondis-je en invoquant celle-ci.
Je signai de mon nom que je soulignai. À peine la plume quitta le parchemin que le contrat disparu. Mon mentor me tendit ensuite une potion qui me permettrai de recevoir mon cadeau de bienvenue. Je restai sceptique, aussi je jetai un sortilège sur la potion. Apparemment, elle était sans danger. Je ne m'occupais pas de l'elfe de maison et avalai la potion d'un coup. Je me demandais en quoi la potion allait aider au cadeau de bienvenue. Une aptitude supplémentaire ? Un pop retentit, l'elfe était de retour. Il s'approcha rapidement de moi, je le regardai dédaigneuse, et haussai un sourcil devant la créature qu'il tenait dans les bras. Il me la posa rapidement sur les genoux avant s'en aller, en jetant un regard effrayé derrière moi. Que se passait-il ? En regardant derrière moi, j'écarquillai les yeux, stupéfaite. Je n'avais pas vu cette créature en arrivant, comment était-ce possible ? La potion ! Mais bien sûr ! Je me retournai alors vers Crowley, qui semblait s'amuser de la situation.
- Quelles sont ces créatures ? demandai-je en caressant le petit qui était sur mes genoux.
Crowley a une élève qui vient le voir pour poser des questions sur les potions. Comment la discussion va tourner?
La jeune russe souhaitait signer de sa plume. J’haussais des épaules et la laissais faire. Puis une fois cela fais je lui tendis la potion. J’appelais par la suite Grim, l’elfe de maison en lui demandant d’aller me chercher un des petits de Juliette que j’avais gardé précieusement. Puis il revenu et il donna le chien à Anastasia qui le regardait curieusement. L’elfe de maison disparut rapidement de peur de se faire croquer et lorsque la russe vit ma Juliette elle fut surprise. Cela m’amusait assez. Puis elle retrouva son calme et commença à me demander ce qu’était ces créatures. Je souriais et répondais en caressant ma Juliette :
- Ce sont des chiens-loups, mais je préfère les appeler des Chiens de l'Enfer. Au départ ma Juliette était une doberman on ne peut plus normal. Je l’ai éduqué et elle n’obéit qu’à mes ordres. Un jour elle c’est fait mordre par un loup-garou et elle devint un chien-loup. Une créature puissante, mais toujours aussi obéissante. Un jour pendant que je cherchais un moyen de créer une potion d’invisibilité, Juliette en avala par accident et elle devint invisible pour tous, sauf les Sombrals et ceux qui boivent la potion que j’ai créé.
Je m’asseyais et Juliette s’allongea de nouveau. Je regardais Anastasia et repris la parole :
- Ce petit chiot Stan, que tu tiens dans tes mains est un enfant de Juliette. Tu pourras te faire obéir de lui si tu y arrives.
Je ne le disais pas, mais chaque chiot m’obéissait déjà. Comme cela, je n’avais aucune raison de me faire avoir par un rebelle.
C'est attentive que j'écoutai le récit de Crowley. Ces créatures étaient tout bonnement merveilleuses ! Chien, loup-garou, invisible, une nouvelle race assurément, je n'en avais jamais entendu parlé avant ça. Lorsqu'il me parla de Stan, je regardai ce dernier. Stan était un bon choix de prénom, il me rappelait mon pays. Chez nous, ce prénom exprimait la force, la confiance, et aussi un peu de magnétisme. Ce prénom était parfait.
- Je pense que j'y arriverai, répondis-je certaine de ce que j'avançais. Juste une dernière question, que mange-t-il ?
Une dernière question, oui, car vue l'heure, le dîner avait déjà commencé dans la Grande Salle, et j'avais pour habitude de manger chaque jour à la même heure, si cela m'était possible.
Crowley a une élève qui vient le voir pour poser des questions sur les potions. Comment la discussion va tourner?
La russe était entrain de m’écouter décrire la race que j’avais. Elle était très intéressait. Puis elle finit par me dire qu’elle pensait arriver à se faire obéir du chien. Nous verrions bien. Celui-ci une fois réveillé avait un mauvais caractère et était extrêmement chiant. Puis elle me demanda ce qu’il mangeait. Je souriais et lui répondis :
- Tout dépend de ce que tu leurs donne à manger. Ils aiment beaucoup les créatures vivantes. L’instinct du chasseur. Mais ils aiment la viande saignante. Ne le laisse pas sans chasser aussi. Pour celui-ci fait le chasser des rats.
Je regardais l’heure. Je me levai et lui disais :
- C’est l’heure d’aller manger. Sur ce je te laisse, aller rejoindre tes camarades.
Crowley me répondit que le louveteau mengerait de la viande saignante ou vivante, et que je devais le laisser chasser de temps en temps, ne serait-ce que des rats. Il chasserait durant certaines heures de cours alors, il y en avait surement dans les couloirs de Poudlard. Après cela, le professeur se leva, m'autorisant à rejoindre mes camarades pour manger. Ce que je fit, tenant le petit dans mes bras. Celui-ci releva alors la tête avant de bailler un peu, il était en train de se réveiller.
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