Rencontre imprévu

Je venais de finir mon cours d’histoire de la magie et je m’étirais tranquillement. Le cours avait été fort intéressant et j’allais passer ma pause du midi à aller réviser dans la prochaine salle de cours. Je faisais ça assez souvent, les journées de cours. Cela me donnait plus de temps pour profiter le weekend avec mes camarades et ma sœur, bien que celle-ci ne cessait de travailler d’arrache pied pour faire aussi bien que moi lors des Buse. Je tentais de la rassurer, mais je me heurtais à un mur. Cette détermination me fit sourire. Je commençais à me diriger vers la salle de métamorphose. C’était une matière dont j’aimais la difficulté et le défi. Toujours pousser plus loin les limites de la métamorphose. C’était facile sur le papier, par contre à l’écrit cela était une toute autre histoire. Je pensais que cette matière était l’une de mes bêtes noires avec la botanique.

Une fois dans la salle je vis qu’il n’y avait personne. Je me posais sur ma table et ouvrais mon grimoire pour lire les futurs cours que nous allions avoir. J’étais légèrement en avance sur tout les cours, environ deux cours en avant, comme cela, je n’avais pas à avoir peur sur le fait de ne pas réussir le sortilège en classe. Je m’exerçais sur le sortilège que nous avions vu la séance dernière, ainsi que celui que nous allions voir et celui de la prochaine fois. Je les maitrisais sans difficulté et maintenant j’attaquais le nouveau sortilège. Beaucoup plus complexe. Je tentais plusieurs fois, sans réussir à faire ce que je souhaitais. Au bout de plusieurs tentatives ratées, je sentais que je commençais à m’énerver. Pour me calmer je commençais à me parler à voix haute :

- Calme toi Shino. Tu vas y arriver. Il faut simplement te détendre et tu y arriveras.

Je soufflais lentement et commençais à me calmer. Quand tout à coup j’entendis la porte s’ouvrir et je me retournais.

La porte s’ouvrit sur une jolie blonde la baguette en avant. Lorsqu’elle me vit elle la rangeait et me regardait tout sourire. Je tentais de reconnaître ce visage qui ne me disait rien dans ma mémoire. Elle était plus âgée que moi c’était un fait sur. Mais je ne savais pas qui c’était. Lorsqu’elle rangea sa baguette et qu’elle me disait qu’elle était rassuré que c’était que moi, j’haussais un sourcil. Elle me connaissait donc. Puis elle parla du fait qu’elle croyait que c’était des troisièmes années qui risquaient de lui faire une crasse. Je souriais et je compris enfin. C’était probablement une stagiaire qui était là pour les cours de métamorphose. Je comprenais. Elle s’avança vers moi d’un air décidé et se posa contre un bureau non loin de moi et elle me demanda d’une voix assez amicale ce que je faisais et si j’avais besoin d’aide. Souriant je lui disais en montrant le grimoire de sorts :

- Je tentais de faire ce sortilège là. J’ai juste un peu de difficulté, mais rien de très grave. Je réussirais ce sort. Au fait je suis Shino Wen et toi tu es ?

Tout en lui parlant je retentais de faire ce sortilège sauf que je n’y arrivais toujours pas. Il me manquait une petite touche qui était assez difficile à faire probablement. Je posais ma baguette cinq minutes et je m’assis sur la table et sortie une bouteille d’eau pour boire un peu. Je tendis ma bouteille à la jeune femme et lui proposais d’un air amicale :

- Un peu d’eau ?

Victoire. Ainsi c’était son prénom. Malgré cela, je n’arrivais pas à savoir qui elle était. Enfin ce n’était pas très grave. Après mes autres tentatives je soupirais un bon coup. Ce n’était probablement pas pour maintenant. La stagiaire me rassura en me disant que j’y arriverais avec le temps. Je souriais. C’était gentil de sa part de me dire cela. Je commençais à réfléchir à ce qui n’allait pas quand soudain elle se mit derrière moi et attrapa ma main avec la baguette pour me guider. Sa bouche se trouvait au niveau de ma gorge et je sentais fortement son parfum enivrant me faire tourner la tête. Je me concentrais sur mes paroles et le geste qu’elle me faisait faire. Alors c’était ça qui me manquait. Je comprenais mieux maintenant. Souriant je lui disais :

- Merci du conseil Victoire.

J’avais envie de l’essayer. Je me concentrais et fis le mouvement précis pour le sortilège. Cela réussit au bout de la troisième fois et j’étais assez fier de moi. Je posais la baguette et bus un coup. J’en proposais à Victoire qui accepta d’en prendre une gorgée et s’assit à côté de moi. Je posais mes mains sur l’arrière de la table et me mit à regarder le plafond quand elle me demanda si je prenais souvent de l’avance pour mes cours. Je répondis :

- Tout le temps. Je préfère étudier le midi et le soir plutôt que le weekend. Ça me permet de profiter pleinement de tous mes amis et aussi de ma sœur le jour. Et en prenant de l’avance sur mes cours, je ne suis jamais surpris par les questions ou les demandes un peu spéciales des professeurs. L’autre jour j’ai réussi à ne pas me faire engueuler par le nouveau professeur de potion, car il est extrêmement exigeant et je tente de prendre au moins un mois d’avance avec lui. Enfin assez parlé de moi. Sinon tu es stagiaire ici, non ? Et à en croire à ta manière de faire et de te mouvoir tu dois être une ancienne élève d’ici qui était assez douée en métamorphose, non ?

Pendant que je parlais je la vis qu’elle remettait ses cheveux en arrière. Je ne prêtais pas attention à cela et continuait à parler. Je lui disais ce que je savais d’elle ou tout du moins ce que j’en déduisais. Il semblait que c’était juste et elle me répondit que je l’avais bien observée. La phrase était laissée en suspend pendant un temps. Je ne voyais pas vraiment pourquoi elle avait dit cela. Enfin il était vrai que je l’avais vite cernée sur ce point, mais je ne pensais pas avoir fait quelque chose d’extraordinaire. S’il y avait un double-sens à la phrase je ne l’avais pas vu. Elle me raconta par la suite qu’elle avait bien étudiait à Poudlard et que cette année elle c’était spécialisé dans la métamorphose pour devenir professeur l’année prochaine. Je souriais et tournant la tête vers elle, je lui disais :

- En tout cas je te le souhaite de le devenir. Et si c’est le cas je serais ravi d’avoir cours avec toi en tant que professeur.

Je me redressais un peu en m’étirant et j’entendis qu’elle me complimentait sur le fait que j’étais doué aussi. Je secouais la tête en souriant avant de dire :

- Non non non. Pas doué. Travailleur. Je n’ai pas de réel dont à part le fait que je suis assez observateur et que j’ai soif de connaissance. Sinon c’est grâce à ma persévérance et mon travail que je suis à ce niveau.

Lorsque je tournais la tête de nouveau vers Victoire je vis qu’il y avait quelque chose de changeait dans son physique au début je n’avais pas prêté attention, mais maintenant je voyais qu’elle avait déboutonné un petit peu son chemisier et ses cheveux en arrière mettez cela en valeur. Je commençais à rougir et détournais vite le regard. Peut-être qu’elle avait chaud. En tout cas moi je repris vite fait une grosse gorgée d’eau et je tentais d’agir comme si de rien n’était.

Lorsque je lui disais que je serais ravi d’être son élève je voyais qu’elle rougit très vite. Je me demandais pourquoi. Peut-être parce qu’elle sympathisait avec un élève alors qu’elle allait être professeur. Toujours était-il qu’elle se leva et se dirigea vers la porte. Elle comptait s’en aller ou fermer à coup de sortilège ? Ni l’un ni l’autre. Ou alors elle utilisa un sortilège informulé, ce qui pouvait être le cas. Puis elle se retourna vers moi et me proposa de boire une coupe de champagne. J’haussais un sourcil quand elle sortit deux coupes et une bouteille de son sac grâce à un accio parfaitement exécuté. Puis elle me servit un verre. Je souriais en coin et lui répondis :

- Une petite coupe ne me fera pas de mal j’imagine. Alors ça sera avec plaisir.

Victoire avança vers moi et posa la bouteille sur une table avant de me donner mon verre en disant que j’étais un bosseur et que le travaille était toujours récompensé. Je souriais et acquiesçais de la tête. Puis elle s’approcha fortement de moi, je sentais son corps se frotter contre mes genoux. Cela me mit un peu mal à l’aise mais je compris vite qu’il n’y avait rien de bizarre. Je fis tinter ma coupe avec celle de Victoire et lui répondit :

- Ainsi qu’à notre rencontre.

Je bus quelques gorgée de ma coupe et la posa par la suite sur le côté. Je tenais moyennement bien l’alcool mais je pouvais boire une coupe entière sans être saoul. J’étais encore bien loin du compte. Je regardais Victoire et voyait ses yeux pétiller. Peut-être que c’était le champagne qui faisait cela, mais toujours était-il que je ne disais mot de cela, je préférais parler du champagne :

- Honnêtement Victoire c’est un très bon champagne. Tu as très bon goût.

Je commençais à descendre de ma table pour ranger mon sac sauf que je me retrouvais face à face avec Victoire. Il y avait moins d’un mètre qui nous séparait. Je voyais que j’étais un peu trop proche. Si j’avançais d’un pas je pouvais me retrouver coller à elle. Souriant gêné je ne voyais pas trop quoi dire et je n'osais pas trop bouger de peur de faire un geste déplacé ou de me cogner contre elle.

Lorsque je la complimentais sur ses goûts elle me remercia en me regardant droit dans les yeux et en me demandant de l’appeler Vic. Je souriais et lui répondais :

- Très bien Vic. Dans ce cas tu peux m’appeler Shin comme mes amis le font.

Certains de mes amis m’appelaient comme ça ou simplement par mon prénom entier. Seul ma sœur m’appelait Nono. C’était assez amusant quand elle m’appelait de la sorte, mais c’était notre petit truc à nous deux. Puis après je me levais de la table et me retrouvais proche de Victoire. Trop proche je pensais. Je n’osais bouger pour pas l’offenser ou faire quoi que se soit de non approprié. Mais elle sourit d’un air très amical. J’avais vu qu’elle avait vite finit sa coupe de champagne alors que moi j’en avais bu à peine la moitié. D’ailleurs en parlant de mon verre, Victoire se pencha bien en avant pour attraper mon verre et elle me frôla le bras par la même occasion. Je m’écartais un petit peu et vit que j’avais un regard plongeant sur son décolleté. Je tournais vite la tête vers le plafond et attendit qu’elle me resserve un peu mon verre de champagne sans que j’eu le temps de lui dire que mon verre n’était pas finit. Elle se redressa au bout d’un moment et me tendit mon verre que je pris en souriant.

Il était vrai que cette Victoire dégageait un quelque chose d’assez particulier. Une aura envoutante presque qui donnait envie de l’embrasser. Mais je bus une gorgée et je me frottais les yeux. Qu’est-ce que je racontais ? Victoire était fort amicale voilà tout et elle est un joli brin de femme voilà tout. Rien d’étrange. Et pourquoi je l’embrasserais après tout ? Je ne la connaissais pas vraiment et on venait de se rencontrer. C’était un peu idiot de penser à ça. Je sentis sa main se poser sur mon bras pendant que j’étais perdu dans mes pensées. Elle devait me demander si ça allait. J’eu un sursaut et du champagne atterrit sur son chemisier. Je ne savais pas où me mettre. Je tentais de bafouer une excuse :

- Je suis désolé. J’étais perdu dans mes pensées. Euh… il doit y avoir un sort pour retirer ses tâches, non ? Je pense. Faut juste le trouver. Attend j’ai une petite serviette pour t’essuyer enfin que tu t’essuies.

Je sorti la serviette de mon sac et je lui donnais dans la main pour qu’elle s’essuie avant de poser ma tête dans ma main et de tenter de réfléchir à un sort.

Je ne savais pas si elle était furieuse contre moi ou si la surprise l’empêchait de me hurler dessus. Dans les deux cas je cherchais un moyen de faire partir cette tâche et de m’excuser. Je sortis la serviette et lui donnais, pendant que je cherchais un sortilège. Je n’en avais aucun qui me venait en tête. Bon sang ! Pas moyen de trouver. Puis j’entendis Victoire commençait à formuler certains sortilèges pour retirer la tache de champagne. Je commençais à reprendre mon calme. Elle était aussi sorcière donc elle avait aussi des notions sur ça. Je soupirais de soulagement. Je me frottais l’arrière du crâne et commençais à me détendre. Quand je l’entendis me remercier et que si ça n’allait pas elle utiliserait un moyen moldu au cas où. Je me retournais vers elle et pris la serviette des mains en disant :

- Oh de rien. J’espère qu’elle t’a…

J’étais stupéfixé. Oui clairement. Victoire c’était mise en soutien gorge devant moi de la manière la plus naturelle du monde. Je sentais le sang me monter à la tête. J’avais du mal à détourner mon regard d’elle. Elle ne semblait pas être pour la pudeur. Ça ne semblait pas la gêné, même si moi ça me gêné beaucoup. Je fermais les yeux et rangeais la serviette en bafouillant :

- Je… je suis… désolé. Je ne savais pas que tu… enfin tu vois que tu… avais retiré le chemiser. Tu veux que je te passe quelque chose pour te couvrir ? Je sens que tu vas vite attraper froid sinon.

J’étais redressé et j’avais tourné le dos à Victoire affreusement gêné. Je n’osais pas trop la regarder et ma gêne devait se sentir à ma voix.

Je l’entendais marcher. Etait-ce dans ma direction ou à l’opposé ? Ses talons qui claquaient au sol semblaient s’avancer de nouveau vers moi. Je n’osais pas bouger et je sentis sa tête et tout son corps se rapprocher de moi. Je ne savais vraiment pas où me mettre. La gêne me tétanisait. Quoi faire… c’était la bonne question. Je n’étais pas doué pour ce qui était de ce genre de contact ni même ce rapprochement. Moi je n’avais jamais eut de copine. Déjà avec la jalousie protectrice de ma sœur et mon naturel non attiré par cela, je ne voyais pas comment je pouvais faire. Je sentis Victoire déposer un baiser sur ma joue et commencer à me complimenter sur ma manière de rougir vu son approche et que si la tâche ne partait pas elle risquait de rester dans cette tenue tout le reste de la journée. Mon sang ne fit qu’un tour. Je n’eu même pas le temps de répondre que je sentais sa douce main descendre le long de mon bras, me faisant avoir un énorme frisson qui parcouru tout mon corps. Elle jouait avec moi, ou plutôt elle était le prédateur et moi la proie. Je n’osais pas bougé, et son parfum commençait à obstruer toutes les autres odeurs. Je sentais son charme qui commençait à opérer sur moi, mais je tenais bon. Elle me taquina sur le fait que si je tachais son jean, elle risquait d’être dans l’obligation de se trouver en sous-vêtement devant moi, et que c’était ce que je souhaitais depuis le début. Je me retournais vers elle pour lui dire que non, mais je n’eu pas l’occasion. Elle me fit un clin d’œil et frotta son corps contre le mien afin de boire plusieurs gorgées de champagne et repartis vers son chemisier.

Le contact de se frottement avec son corps me mettait encore plus mal à l’aise. Je ne savais vraiment pas comment agir. J’imagine que certaines personnes auraient déjà fonçait sur elle et aurait profité de l’instant. Mais je ne voulais pas, je ne le souhaitais point, bien que je sentais que tout mon être était charmé par son aura. Si son chemisier n’était pas en état, il fallait trouver un autre moyen. Mais sa manière de se déhancher m’empêchait de me concentrer. Quand soudain j’eu une idée. Il lui fallait une chemise plus ou moins. Parfait j’en avais une sous la main. Je fouillais dans mon sac et trouvais ce que je cherchais une chemise plié et de taille minuscule et ce grâce à un réducto. Je la grandis à sa taille normale puis m’avançais vers Victoire puis une fois près d’elle je tapotais son épaule. Lorsqu’elle se retourna, je lui disais en fixant seulement ses yeux :

- Je pense que… tu seras peut-être plus confortable pour le cours dans une tenue plus… moins… dénudée si je puis m’exprimer ainsi. Et je m’excuse encore pour la tâche sur ton chemisier. Il semblerait que je t’en dois un.

Je fis un léger sourire en coin et je ne fixais que sa tête. Si je me concentrais assez je serais apte à ne pas succomber à ses charmes. Allez ! Un peu de concentration Shino. Par contre ma chemise risquait d’être un peu masculine pour elle. Même si c’était une chemise blanche. Il fallait que je m’occupe de cela aussi. Je repris la parole :

- Si la chemise ne te convient pas, dit la moi je m’occuperais de faire des ajustements pour qu’elle te siée mieux et fasse beaucoup plus féminine. Je devrais juste réajuster sur… euh… ou tu me donneras tes tailles pour… Oulà ça va pas du tout ce que je dis…

Quoi que je dise c’était totalement fichu pour la crédibilité. Même si j’étais doué en broderie et couture elle allait me prendre pour un obsédé maintenant. Il fallait dire personne, n’était au courant de ce petit talent. Jillian savait que je savais coudre et broder mais juste des petits objets, pas des vêtements. D’ailleurs je lui préparais un beau cadeau pour son anniversaire.

Victoire semblait déçue quand je lui tendais le chemisier. Peut-être qu’elle avait autre chose en tête que de recevoir cela. Le fait qu’elle me disait que cela ferait l’affaire pour aujourd’hui me mettait un peu mal à l’aise, non pas par le fait de sa tenue, mais par rapport au fait que cela était de ma faute. Je proposais alors tant bien que mal de faire en sorte que cela lui sied mieux. Elle me demanda si je savais coudre, je la voyais boutonner un à un le chemisier et à récupérer son ancien chemisier au sol avant de le mettre dans son sac. Je répondis en sortant un attirail à couture de mon sac :

- J’ai des notions qui pourrait faire que ton haut soit beaucoup plus assorti à ton… enfin ta tenue. Il faut juste que je m’occupe de faire les ajustements sur toi, si tu veux bien.

Elle finissait de ranger le champagne et m’annonça que c’était pas obligé pour le chemisier et qu’elle me le rendrait demain. Je secouais la tête et commençais à prendre ses mesures avec une ficelle et faisait le tour de son buste. Je tentais de garder mon sérieux le plus possible alors que je sentais son parfum m’enivrer de plus en plus que j’étais proche d’elle. Puis je sortis une aiguille et du fil et commençait à coudre sur elle des motifs en dentelles et réajuster le haut. Je lui disais :

- Surtout bouge pas Vic. Sinon tu vas te piquer et tâcher ton nouveau chemisier. Et tu peux le garder d’accord ? Ca sera notre petit secret à nous deux.

Je terminais ma phrase par un clin d’œil. Je préférais que tout ce qui c’était passé ici restait entre nous. Et je n’ose pas imaginer la polémique si on apprenait que la stagiaire c’était retrouvé en soutien gorge devant un élève. Je mis un petit moment à terminer le haut de Victoire, mais une fois fini je rangeais mes affaires. Puis je revins vers elle et terminait en tirant légèrement dessus et tentant de retirer les légers plis en passant ma main sur le vêtement. Je souriais et disais :

- Et voilà c’est finit. J’espère que ça te plaira.

J’étais assez fier de moi pour mon travail et je regardais ce haut avec fierté. Ce n'était pas grand chose, mais au moins j'avais fait un bon travail.

Haut blanc:

La porte s’ouvrit qui ça pouvait être. Rien que la voix me fit comprendre que j’allais passer un sale quart d’heure. Jilli. Je ne pensais pas avoir trainé autant avec ce haut et elle était là. Je devais la retrouver vite fait pour lui donner un petit coup de main. Bon sang ça promettait une discussion sérieuse tout cela. Lorsqu’elle parla d’anatomie féminine je me sentis offensé. Elle savait pertinemment que je n’avais rien connu à ce niveau là et que si j’avais eut une quelconque expérience, elle en aurait été la première informé. Nous étions frère et sœur et nous nous disons tout. Par contre un jeune arriva et appela Victoire. Je ne le connaissais pas celui là. Toujours était-il que je me fis bousculer, enfin pousser par celle-ci et elle commença à expliquer en agitant les bras dans tous les sens, que je lui avais juste réajusté son haut. Je me frottais l’arrière de la tête. Encore heureux que Jilli savait que je pouvais réparer de petit truc sur les habits sinon son histoire ne tenait pas la route. Et d’ailleurs elle passait sous silence sa petite drague ouverte. Enfin ça devait être de la drague j’imagine. Victoire sourit et tenta de se diriger vers la porte de sorti où le jeune la suivit pour de plus ample discussion. J’étais maintenant seul avec ma sœur. Je me posais sur une table en soupirant tu parlais d’une journée. Je pris la parole en levant la main :

- Je sais, je sais. Je suis en retard et j’aurai dut être là pour t’aider, mais on a encore le temps. Même si j’imagine que tu veux savoir vraiment ce qui c’est passé dans cette pièce.

Je fis un coup de baguette pour fermer la porte et par la suite je lançais un sort pour que personne ne nous entendent. Enfin la pièce sécurisé je commençais le récit :

- Ecoute j’étais venu ici pour revoir un sortilège de métamorphose assez complexe, puis cette jeune femme Victoire, qui est stagiaire de métamorphose, m’a donné un conseil. Puis nous avons discuté et elle m’a servit du champagne de France car et je cite « De toute manière, le travail est toujours récompensé » . Donc nous avons trinqué au travail. Sauf qu’après elle tenta de me servir de nouveau, alors que je n’avais bu qu’une moitié de coupe, et sans crier gare je fus surpris et j’en reversais sur son chemisier. Et sans la moindre gêne elle le retira et tenta de me draguer. Mais je lui ai donné une de mes chemises de rechange que j’avais dans mon sac et je vérifiais si tout allait bien niveau ajustement pour pas qu’elle soit trop grande, ce qui me prit du temps puis tu es arrivée.

Je venais de faire un long monologue mais au moins je lui expliquais clairement ce qui c’était passé. Mais pour lui montrer ma bonne fois et qu’elle sache que c’était vraiment vrai je lui disais en chinois :

- Tu sais que je dis la vérité petite sœur. Jamais je ne te mentirais. Nous nous sommes promis la vérité quoi qu’il arrive. Blessante ou non. Jili tu sais cela.

Je m’étais rapprochais et l’avait attrapé par les épaules et avait planté mon regard dans le sien pour que nous puissions voir la vérité dans nos yeux.

Ma sœur me fit bien sourire lorsqu’elle m’embrassa sur la joue et me répondit que j’avais encore beaucoup à apprendre. Je souriais et la voyais courir vers les deux qui se ressemblaient assez pour être de la même famille. Il était vrai que pour ce qui est de la capacité à comprendre les femmes j’en avais beaucoup a apprendre, même si parfois cela était fortement simpliste dans mon esprit. J’avais entendu parler de quelque chose dans le monde des moldus qui avait titillé ma curiosité. Grâce aux cours de Jili sur les moldus je connaissais le monde des moldus plus ou moins correctement et en demandant à des camarades j’ai pu en savoir davantage. Et ce qui avait titillé ma curiosité était un livre sur l’art du mensonge par les réactions humaines. Une série télévisé, des images vivantes, comme dans la gazette mais pour une longue duré et avec du son, avait était faite à partir de ces recherches dont l’homme est Paul Ekman. J’avais commencé à le lire et pour ce qui est de regarder la série, il fallait que je trouve un moyen de le visionner. Puis j’entendis Jili se présenter comme étant ma sœur, elle le disait avec tant de détermination que je sentais qu’elle était fière, même si je savais que ce n’était pas simple d’être dans l’ombre de quelqu’un.

Puis le frère de Victoire se présenta et demanda à sa sœur de lui faire un mot pour qu’il puisse arriver en retard en cours. Je m’approchais du groupe et je voyais que Victoire tentait de se débarrasser de son frère. Elle s’excusa encore de ce que ma sœur avait pu voir et pu croire. Cela me fit rigoler lorsqu’elle se présenta comme la nouvelle stagiaire de métamorphose. Je répondis en chinois à Jili :

- J’ose espérer que tu n’auras pas cette image en tête à chaque fois que tu la verras.

Je me tournais vers Victoire et posait une main sur l’épaule de ma sœur avant de dire à la stagiaire :

- Tu n’as pas à t’en faire pour elle. Jillian est une vraie Serdaigle pure souche. Et Jili si tu as des questions tu peux aussi demander à Vic. Elle est douée dans ce domaine.