Previously on HarryPotterWorld... Henry est de retour à Poudlard suite à son amnésie. Il retrouve sa louve mais ce heurte à des difficultés dut à ses souvenirs absent. Samuel l'a aidé grâce à Carl et Mr Smith pour débloquer ces derniers. Maintenant voyons voir comment il supporte son enfer de souvenirs...
Je m’étirais un bon coup dans la salle commune. Les cours je n’arrivais pas à les suivre correctement, et pourtant c’était les BUSE à la fin de l’année. Il fallait que je me concentre sur ça, mais je n’arrivais pas à me retirer de la tête toutes ces images de ma vie. Comment cela n’avait été que mensonge et meurtre. Comment vivre avec cela ? Je vivais, pour la raison que Lisa m’avait donné à l’hôpital, vivre avec elle et non survivre. C’était ce que j’allais faire. Vivre et non survivre. Mais pour le moment j’avais besoin de voir autre chose, de respirer librement. Pour le moment Elisabeth était à l’infirmerie et elle finissait dans une heure environ. Je me levais de mon fauteuil et avançais dans la cours. Au bout de cinq minutes je me retrouvais à l’air libre. Il faisait un peu frais mais c’était supportable. Je voyais la tour d’astronomie qui semblait vide. Alors je décidais de grimper pour admirer le paysage. Au bout d’une bonne ascension j’y étais enfin. C’était juste magnifique la vision que c’était. On se sentait libre. Je respirais l’air et je contemplais la vision que j’avais. Au bout d’un moment je décidais de descendre à voir, cela faisait environ vingt minutes que je devais être là, et Elisabeth devait bientôt avoir fini. Je descendais les escaliers quatre à quatre et une fois dans la cours j’avançais et sans le vouloir je bousculais quelqu’un un peu trop fortement. Cette personne tomba à terre. J’espérais qu’elle n’avait rien. Je l’aidais à se redresser :
- Je ne t’ai pas vu, c’est pour ça que je t’ai bousculé. Rien de grave ?
Je n'allais pas très bien depuis ce matin. J'avais reçu un hibou de mon père – chose qui était rare, d'autant plus que je n'étais pas très proche de lui. Alors au départ, je m'attendais un hibou d'Aaron, mon frère, ou de Maman. Mais ça n'était pas possible, puisqu'elle m'en avait envoyé un il y a quelques jours, trois je crois, et je lui avais répondu de suite. Mais elle n'avait rien à m'envoyer puisque ma lettre était très courte. Alors, je me suis dis que c'était juste Aaron, qui voulait me parler de quelque chose, mais souvent il écrivait les lettres avec Maman, c'était plus simple pour lui comme pour nous trois en fait. Et puis quand j'ai lu le hibou, que j'ai compris que c'était mon père… Je me suis sentie vraiment très mal. Pourquoi prenait-il la peine de m'écrire ? Pourquoi tenait-il autant à me parler ? Pourquoi faisait-il ça ? Pour me contrarier alors qu'il savait très bien que je n'aimais pas être dérangée pendant l'année scolaire ? Franchement, je lui en voulais. Je ne comprenais pas pourquoi il agissait ainsi avec moi. Je savais que notre situation de famille n'était pas simple. Mes parents ne s'aimaient plus, je l'avais deviné, et j'avais aussi compris qu'ils restaient tous les deux pour Aaron et pour moi. Dans cette lettre, il m'expliquait tout ça. C'était totalement inutile, je le savais déjà. Mais pourquoi maintenant ? Avait-il l'intention de laisser Aaron et Maman seuls à la maison et partir ? C'était possible. Et sans être méchante, ça ne me dérangeait pas. Je n'étais pas complice avec lui comme je l'étais avec ma mère. C'était la même chose pour Aaron et même si il était encore jeune, il comprendrait. Il accepterait même et l'année prochaine il entrera à Poudlard et ça sera le début d'une nouvelle vie pour lui comme ça l'a été pour moi. J'avais donc décidé de ne rien répondre à mon père. C'était à Aaron que j'avais envie d'écrire. Mais pas aujourd'hui. Il fallait que je me défoule.
J'avais donc décidé de faire le tour de Poudlard, en passant par les endroits que j'aimais bien, le parc, la cour, le terrain de Quidditch. Jouer au Quidditch. Faire le tour du terrain. Pourquoi pas ? Ou courir. Oui, courir jusqu'au terrain et revenir. Voilà, ça allait me faire du bien.
Je courais le plus vite possible, sans faire attention à ce qu'il se passait autour. J'avais les larmes aux yeux mais j'étais trop en colère pour me laisser aller. J'étais énervée contre mon père, je savais que ce n'était pas bien mais ma famille était divisée depuis des années, alors c'était comme ça, rien ne pourrait s'arranger maintenant.
Et je suis tombée à terre.
Le choc avait été brutal, mais je n'avais pas mal. J'étais assise à terre, levant la tête pour affronter le regard de celui qui m'avait bousculé. C'était un garçon plutôt grand, brun, avec un cicatrice sur le visage. Elle était incroyablement visible. Je me demandais ce qu'il lui était arrivé. Il m'aida à me remettre debout et je souris un peu. Je ne lui en voulais pas, j'étais en tord moi aussi.
« Pas de problème, je ne faisais pas attention non plus. Merci de m'avoir aidé à me lever. On s'est jamais croisé, je crois ? Je m'appelle Alisson. Et toi, tu es ? »
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Je l’avais aidé à la relever, je ne l’avais pas vu. Je voulais vite rejoindre Elisabeth et j’avais négligé mon attention. Elle me dévisagea rapidement. Je la voyais regarder vers ma cicatrice. Je fis comme si de rien était. La rouquine me remercia de l’avoir relevé et elle se présenta. Je répondis :
- Enchanté Alisson. Moi c’est Henry. Préfet de Serpentard.
J’allais repartir quand je vis ses yeux rouges, comme si elle avait pleuré. Je me demandais bien ce qui l’avait fait pleurer. Je regardais les alentours et je voyais personne. Je me demandais bien pourquoi. Devais-je l’aider à aller mieux ? D’après mon expérience personnelle il fallait que je m’extériorise davantage avec les gens. Je fronçais les sourcils et lui demandais :
- Tu n’as rien de cassé j’espère. Sinon on peut aller à l’infirmerie. Par contre pourquoi tu pleurais ? Désolé d’être assez direct mais j’ai remarqué tes yeux rouges donc je me suis dis que tu as dut pleurer.
C'était vraiment gentil de sa part de m'avoir aidé à me remettre debout. Au final, ce n'était pas grave qu'il m'ait bousculé parce que je ne respirais plus normalement avec cette course pour me défouler. J'avais grand besoin d'une pause et le hasard m'en avait donné l'occasion. J'étais donc en présence de ce cher Henry, le préfet des Serpentard. Je ne l'avais jamais remarqué avant. Pourtant, il avait une sacré cicatrice sur le visage, je ne comprends pas comment j'avais pu rater ça, ne serait-ce que dans la grande salle. Mais bon, j'étais vite étourdie et rêveuse et je ne prêtais pas forcément attention à tout le monde.
« Enchantée Henry, je suis ravie de faire ta connaissance. Comment tu vas ? Tu aimes aussi te balader dans le coin ? »
Ce n'était pas commun qu'un Gryffondor et un Serpentard discutent ensemble mais je n'avais pas honte de ça. J'étais d'ailleurs très proche de Lorcan et ça ne me dérangeait pas qu'il soit chez les verts. Ce qui comptait, c'était la valeur du coeur.
Je souris face aux questions de Henry. Mais c'est qu'il était curieux, ce garçon dis donc ! Et ça nous faisait donc un point commun. Je riais un peu, me rendant compte qu'il avait raison. Mes larmes avaient coulé pendant ma course et je ne m'en étais pas aperçu. J'avais sûrement les yeux rouges, mais bon, encore une fois j'assumais totalement.
« Ce qu'il est curieux ! Et direct en plus. Mais je ne t'en veux pas, je suis comme toi. Alors, si tu veux tout savoir, je suis fatiguée et en colère contre mon père, et ça me fait mal. Voilà. Et toi, pourquoi tu es ici ? Tu cherches à fuir pour cacher ta mystérieuse cicatrice ? »
Je l'avais dit que j'étais comme lui : curieuse et franche.
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Je regardais la jeune fille me parler. Elle était heureuse de me rencontrer. C’était une petite formulation pour me dire bonjour. J’hochais la tête. Elle me demanda si jamais me balader dans le coin. Je soupirais un bon coup. Et une bavarde. Ça faisait longtemps. Je répondis à sa phrase :
- Je préfère le parc ou la forêt, c’est beaucoup plu reposant.
Je lui posais des questions sur le pourquoi de ses larmes. Je ne savais pas si c’était une bonne idée. Mais elle ne parla pas de ses blessures, c’est qu’elle devait rien avoir. D’ailleurs elle m’expliqua que c’était à cause de son père. Je me demandais bien ce qu’il avait fait pour qu’elle soit comme ça. Si elle savait ce que mon père m’avait fait subir, elle ne se plaindrait pas. Puis elle me parla du fait que j’étais parti me cacher par ma cicatrice au visage. Je la caressais en repensant au fait que c’était Lisa qui me l’avait faite sous sa première transformation sous le regard de Carl. Par chance je n’avais pas été aveugle. Pour répondre à cette rouge j’allais lui dire une semi vérité :
- C’est ma petite amie qui m’a fait ça. Elle est très bestiale au lit. Et pour répondre à ta question j’ai été faire un tour dans la tour d’astronomie. Et si je puis me permettre tu devrais plutôt affronter tes peurs plutôt que les fuir.
Il n'avait vraiment pas l'air méchant ce Serpentard. J'avais l'impression que les mentalités commençaient à évoluer, et ce de plus en plus rapidement et ça faisait plaisir. J'avais des amis dans les quatre maisons au final et ça ne me dérangeait pas. J'espérais d'ailleurs que j'allais bien m'entendre avec Henry. Il avait l'air d'être quelqu'un de sympathique et d'original, c'était chouette de faire des rencontres comme ça. Et puis ça brisait la routine, ce que je détestais par dessus tout c'était la routine, alors j'étais plutôt pour ce genre de nouvelles histoires.
" C'est vrai que c'est agréable le parc. La forêt, c'est pas que j'y passe souvent, tu vois. Et pourquoi tu es venu ici alors si tu préfère le parc et la forêt? "
Puis il m'expliqua d'où venait la trace rouge sur son visage et je ne pu m'empêcher d'éclater de rire. Cette rencontre était vraiment hors du commun. Je venais de voir Henry pour la première fois qu'il me parlait de sa vie sexuelle - qui semblait sauvage d'ailleurs. C'était vraiment amusant. Au moins, il n'avait peur de rien et s'assumer complètement.
" Et bien dis donc, bon courage avec ta petite amie. La violence au lit, c'est dingue quand même ! "
Mais je m'arrêtais vite de rire. Henry était vraiment franc, je l'avais remarqué tout de suite et il avait sûrement raison en disant que je devais affronter mes peurs. Mais il ne me connaissait pas, il ne pouvait pas comprendre, parce qu'il ne vivait pas ma situation. Et puis je n'avais pas peur. Il me fallait juste accepter certaines choses, et ça, ça n'était vraiment pas simple.
" De quelles peurs tu parles ? Je n'ai pas peur, j'ai juste besoin de me défouler. De toute façon on a tous des soucis et des vécus différents, alors tu ne peux pas comprendre comme moi je ne peux pas comprendre que tu laisse ta petite amie te défigurait pour le plaisir sexuel. "
J'essayais l'humour, mais je ne savais pas si ça fonctionnait, je n'avais jamais été très forte dans ce domaine.
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Elle était curieuse et pas si bête celle-ci. Elle me demandait pourquoi je n’avais pas été en forêt ou dans le parc. Je me frottais un peu le menton avant de lui répondre :
- Une simple petite envie de voir du point de vue d’un aigle.
Puis la discussion partit dans la direction de ma cicatrice. Je n’allais pas lui dire la vérité et me confier à elle. Je ne la connaissais pas. Donc j’allais dire une petite vérité. J’avais dis que je me l’étais faîtes lorsque j’avais fais l’amour avec Elisabeth. Sauf que ce n’était pas le cas. Elle se mit à rire. J’avoue que j’aurai pu faire mieux comme excuse mais bon. Puis elle m’annonça bon courage avec ma copine au lit. Souriant je repris vite la conversation et lui annonça qu’elle devait faire face à ses peurs. Elle semblait assez renfrognée et sa réponse était de même. Elle me demandait de quoi je parlais et qu’elle voulait juste de défouler. Elle annonça que je ne pouvais la comprendre elle et ses problèmes et qu’elle ne comprenait pas pourquoi je m’étais laissé griffé par Lisa. Je soupirais. Alors on en était là, juste besoin de se défouler. Très bien elle allait avoir ce qu’elle voulait. Je me redressais de toute ma grandeur et me mit sur mes appuis. D’un regard froid je lui ordonnais :
- Tu veux te défouler ? Frappe-moi alors. Et j’ai l’habitude des coups alors vas-y.
Je me mettais bien droit prêt à être frappé. Même si elle me frappait avec toute sa rage je tiendrais le coup. Voyant qu’elle hésitait un peu je dis d’un ton glaciale et autoritaire :
Henry avait cette façon de s'exprimer assez spéciale. Voir du point de vue de l'aigle. Oui, c'est une jolie image. Mais ça lui donne un petit côté prétentieux. Mais bon, chacun son caractère, chacun son histoire. Si il aimait cet endroit, c'était bien pour lui.
" Jolie image. "
Puis il commençait à me dire que je pouvais le frapper puisque j'avais besoin de me défouler. J'haussais un sourcil. Était-il sérieux? Il m'énervait un peu. Il se sentait sûr de lui et c'était frustrant parce que ce n'était pas mon cas. Mais quelque part il devait avoir raison, je devais affronter mes problèmes mais ce n'était pas le moment. J'avais surtout besoin de me détendre. Pourquoi ne suis-je pas allée à la bibliothèque? Je n'aurais pas croiser ce garçon.
" Tu veux vraiment que je te frappe? J'ai l'air fragile mais je peux faire mal. "
Oui, bon, ça, ça reste à prouver. Mais n'était-ce pas l'occasion? Je le regardais. Il se tenait droit devant moi, prêt à affronter les coups. Je respirais un grand coup. Je frottais mes mains légèrement froides. Et...
" Non, je ne te frapperai pas. Ce n'est pas mon genre, la violence tout ça. "
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La jeune rouquine ne semblait pas à l’aise pour l’idée de frapper soit. Je la forçais un peu mais elle me répondit qu’elle risquait de faire mal je souriais et disais :
- J’ai déjà encaissé bien pire au Quidditch alors vas-y frappe.
Elle hésita, je vis les poings et je me disais qu’elle allait frapper mais non elle ne fit rien. Je soupirais un bon coup. Tant pis. Je regardais l’heure et commençais à voir que je risquais de louper Elisabeth. Je souris à Alisson et je lui disais :
- Trouve un moyen de décompresser et d’affronter tes problèmes. Moi je dois aller voir ma copine. Je te laisse. A bientôt.
Puis je me dirigeais à toute vitesse vers l’infirmerie.
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